Les patrons des doudous chaussette

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Bonjour à tous,

Marie s’est lancée dans l’industrie du doudou chaussette. Novice en couture, elle s’est piquée au jeu et vous présente aujourd’hui toute la  ménagerie créée pour les petits bouts.

Dans ce premier article vous découvrirez les patrons de ces doudous tandis que la fabrication des yeux, du nez et des moustaches sera détaillée dans l’article de la semaine prochaine dont voici déjà le lien : Doudous chaussette.

doudou_chaussettes_verobricoMatériels :

. Une paire de chaussette ;

. Une paire de ciseaux ;

. Feutres (tissus) blanc et noir ;

. Du rembourrage à coussin ;

. Fil + aiguille ;

. Accessoires : boutons, petits bandeaux en satin etc.

 

Voici donc les différents patrons proposés par Marie :

doudou_chaussette_verobrico (1) doudou_chaussette_verobrico (2) doudou_chaussette_verobrico (3) doudou_chaussette_verobrico (4) doudou_chaussette_verobrico (5) doudou_chaussette_verobrico (6) doudou_chaussette_verobrico (7)

 


Entretien d’un lisseur à cheveux par Marie

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Profitons un peu des vacances pour entretenir son matériel beauté. Marie revient avec une nouvelle astuce pour entretenir votre lisseur à cheveux :

Depuis quelques jours, mes cheveux frisottent comme s’il y avait beaucoup d’humidité dans l’air alors que nous sommes en plein mois de juillet ! Mais mais pourquoi ?!?!?!?!?!?!

Les shampoings et les crèmes (etc.) ont graissé peu à peu les plaques du fer à lisser. Pour le nettoyer sans l’abîmer, j’utilise :

  • de l’alcool à 90°C ;
  • un coton ou autre tissu non abrasif, pour ne pas rayer vos plaques (Photo 1).

entretien_lisseur_verobrico (1)Avant de commencer l’entretien, vérifiez que le lisseur soit éteint et non branché.

Avec le coton imbibé d’alcool à 90°C, frottez délicatement les plaques de votre fer à lisser. N’hésitez pas à répéter l’opération pour retirer totalement la pellicule graisseuse. Sachant que l’alcool à 90°C s’évapore très vite, vous pouvez réutiliser votre fer à lisser directement après l’avoir nettoyé.

entretien_lisseur_verobrico (2)Voilà donc une astuce simple et efficace qui vous fera gagner du temps le matin 😉

 


Conception d’un studio photo par Barbara de LPBcarton

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Bonjour à tous,

Aujourd’hui c’est Barbara, cartonniste toulousaine qui nous présente la fabrication de son studio photo en carton bien entendu ! Je vous invite d’ailleurs à vous rendre sur son site pour y dénicher des idées, y apprendre les techniques du cartonnage grâce à ses livres et tutoriels. Et pour celles et ceux qui habitent la région et souhaitent apprendre à faire des meubles en carton, sachez que Barbara donne aussi des cours. Vous trouverez toutes les informations sur son site http://lpbcarton.com/.

 Voici donc l’article de Barbara

En Juillet et Août, je vais travailler sur mon troisième livre, je vais donc devoir prendre de belles photos de l’avancée de mon meuble pour illustrer le livre. Je me suis dit qu’il me fallait vraiment un studio photo digne de ce nom (photo n°1).

Avant de me lancer, j’ai cherché de l’inspiration sur internet. Pour visualiser mes sources, je vous renvoie  vers l’article publié sur mon blog : Lien.

studio_photo_carton_verobrico (1)1. Matériels

  • 1 rouleau de papier blanc ;
  • 2 plaques de carton de dimensions supérieures à 62 x 52 cm² ;
  • 1 plaque de carton de dimensions supérieures à 92 x52 cm² ;
  • du tissu blanc ;
  • 2 lampes ;
  • 1 agrafeuse.

2. Comment construire son studio photo en carton

J’ai tout d’abord regardé la taille qu’il me fallait, sachant que le meuble que je veux prendre en photo fait 40 cm de haut et 32 cm de profondeur, j’ai opté pour 62 cm de haut sur 52 cm de profondeur pour mes côtés (photo n°2).

Pour la longueur du fond, elle met imposée par mon rouleau de papier, soit 92cm.

studio_photo_carton_verobrico (2)a. Découper les deux panneaux de côtés

Tout d’abord découpe deux morceaux de carton de 62 cm de haut sur 52 cm de large et avec une épaisseur des bords de 3 cm (photo n°3).

studio_photo_carton_verobrico (3)b. Habiller les deux panneaux de tissu blanc

Puis habille-les avec du tissu blanc, j’ai ressorti pour mon confort l’agrafeuse, plus rapide que la colle (photo n°2).

Sur un des côtés de 62 cm, fait dépasser le tissu et ne le coupe pas, il va te servir de charnière pour venir sur le fond de 92 cm de long.

Sur les côtés de 52 cm, tu peux rabattre derrière le tissu et l’agrafer pour qu’il ne fasse pas de mauvaise ombre.

c. Créer les charnières

Ensuite prend les deux morceaux avec la toile tendue et viens les mettre bord à bord de ta plaque de fond. Puis agrafe le tissu le long du carton pour créer ta charnière en tissu (lien pour des charnières en carton).

Le studio photo, une fois les deux côtés rabattus, à un encombrement minimal et peut être stocké dans un endroit propre.

d. Installer le fond blanc

Maintenant le plus délicat, installe une feuille de papier, ni sale, ni froissée pour faire le fond de ton studio photo. Comme le montre la photo n°1, l’angle de la feuille entre le fond et le bas du studio ne doit pas être plié mais arrondi afin d’atténuer la démarcation entre sol et fond du studio qui peut créer des ombres.

J’ai scotché le papier sur le haut du carton du fond et sur le sol, pour un bon maintien.

3. L’éclairage

D’après les deux sites internet utilisés comme référence (Lien), le plus gros investissement doit être fait dans les lampes. Les lampes font la qualité de la photo.

Comme tu peux le voir avec ces deux photos, la photo faite avec la lumière naturelle du jour permet d’avoir une restitution des couleurs du petit bonhomme conservée par rapport à la réalité (photo n°4a), contrairement à l’autre où le petit bonhomme est éclairé avec des lampes basiques à LED et/ou blanc ressort jaune (photo n°4b).

studio_photo_carton_verobrico (4a)J’ai donc appris au fur et à mesure de mes lectures que la chaleur d’une lumière ou plutôt la température de couleur se mesurant en Kelvin, doit être situé entre 5500 et 6500 kelvins pour faire de bonnes photos. Merci à Wikipédia (photo n°5).

studio_photo_carton_verobrico (5a)J’ai pris la décision d’investir 20€ dans deux lampes : Andoer E27 170-250V 115W 5500K Photo Studio Ampoule Vidéo Lumière Photographie Daylight Lamp de chez Amazon (Photo n°6).

studio_photo_carton_verobrico (6)Dés que je les reçois, je ferai le test pour voir la différence. Sinon je n’aurais plus qu’à m’installer dans le jardin.


Le rocking chair de Clotilde

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Bonjour à tous,

aujourd’hui Eric & Clotilde vous présentent le rafraîchissement de leur rocking chair. Vous avez déjà entendu parler d’eux puisqu’ils m’ont entre autre donnés mon petit tabouret et la chaise en bois. Clotilde, qui tient le blog ‘Les jolies Cavalières‘, est aussi ma conseillère couture et tissu 😉

Merci à tous les deux de partager ce projet.

Voici donc l’article rédigé par Clotilde :

Pour 15 euros, j’ai acquis un rocking-chair qui a pas mal vécu (quelques égratignures, et un pied un peu mâchouillé) mais rien de bien méchant à part l’assise qui était très abîmée et un élément ovale manquant qui ne devrait être entre l’assise et le dossier.

Pour un tel prix, je n’ai pas fait la fine bouche et je suis vite repartie avec (photo n°1) :

rocking_chair_verobrico (1)Nous avons choisi de refaire l’assise uniquement.

Photos à l’appui, voici ce que monsieur et moi-même avons réalisé grâce aux conseils d’une amie tapissière et du tapissier chez qui nous nous sommes fournis en mousse.

Étape 1 : Préparer l’assise

Pour retirer l’assise, il suffit de dévisser les grandes visses qui se trouvent dessous dans le cadre (photos 2a & 2b).

rocking_chair_verobrico (2)Une fois l’assise retirée, on en a profité pour retirer le dossier pour bien nettoyer toutes les parties même celles que l’on ne touchera pas (photos 3a & 3b).

rocking_chair_verobrico (3)Pour retirer le cannage, on a commencé à tout découper au cutter avant de finir de retirer tous les petits morceaux coincés dans la rainure du cadre de l’assise (photo n°3b).

Définition : Le cannage est le tissage du rotin servant à faire le dossier et l’assise de chaises et de fauteuils.

Étape 2 : Construction de l’assise

Une rapide présentation du matériel et des matériaux que nous avons utilisés (photo n°4a) :

  • une planche en bois en laminé de 22 mm d’épaisseur aux dimensions de l’intérieure du cadre de l’assise ;
  • de la mousse appelée profilé et de la mousse ferme pour assise (environ 20 €) ;
  • des pinces de maintien ;
  • des pointes ;
  • de la colle néoprène.

Avant de coller la mousse, il faut fixer le profilé en suivant les contours de la planche. Pour cela, il faut encoller la planche et la bande de profilé puis attendre 5 minutes avant de coller la bande sur la planche.

Attention, la prise est très rapide !! Pour être sûr que le profilé ne bouge pas on s’est aidé des pinces puis on l’a fixé à l’aide de petite pointe au fur et à mesure de la pose (photo n°4b).

rocking_chair_verobrico (4)Après le collage du profilé (photo 5a), vient l’étape de la pose de mousse (photo 5b).  On a encollé le centre ainsi que la tranche qui vient au contact de la partie oblique du profilé (photo 5c). Pour  faciliter la pose, on a légèrement coupé l’angle qui vient toucher le profilé.

On en rencontré un petit problème avec la mousse qui se soulevait au centre. On a donc placé une planche avec des poids pour être sûr qu’elle se collerait à la planche en son centre (photo 5d).

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Étape 3 : L’habillage tissu

Pour unifier l’ensemble, il aurait était judicieux de poser de la ouate (au mètre) sur l’ensemble de l’assise avant de poser le tissu. Comme nous étions lancés et que nous n’avions pas de ouate sous la main, on a fait sans. On verra à l’usure si notre fainéantise était une erreur ou pas.

Avant de poser le tissu définitif, on a posé une toile poly-coton blanche pour harmoniser le tout avec une agrafeuse électrique.

On a découpé un grand rectangle de tissu de manière à avoir un excédent de tissu suffisant pour nous aider au moment de la pose (photos n°6).

Une fois le tissu déposé sur l’assise, on retourne la planche et on agrafe. On commence par les côtés puis par les angles en tendant bien le tissu mais pas trop non plus sinon ça casse (photos n°6b).

Comme on n’est pas des pros, on a fait des boulettes, dont l’agrafage un peu trop loin du bord de la planche. Forcément, ça nous a posé problème au moment d’agrafer les angles.

Après avoir dégrafé puis ré-agrafé, la photo n°6d montre le dessous une fois l’excédent de tissu découpé.

rocking_chair_verobrico (6)Et le dessus est très homogène (photo n°7) :

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Il n’y a plus qu’à faire de même avec le tissu définitif. Plus votre tissu sera épais, et plus vous allez galérer à faire de jolis plis dans les angles mais qui dit tissu épais, dit meilleure résistance dans le temps (photo n°8a).

Pour bien finir la pose du tissu et ne pas avoir de fils qui pendouillent sous l’assise, on a agrafé une toile de coton épaisse dont les bords ont été rabattus à l’aide d’un fer à repasser sur l’envers pour une finition bien nette (photo n°8b).

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Étape 4 : Fixation de l’assise sur le cadre

Le cadre étant abîmé sur le dessus, on a choisi de le retourner. De plus on s’est rendu compte qu’il serait peut-être un peu fragile pour que l’on fixe la planche directement à lui.

L’option choisit a été celle de fixer l’assise à des tasseaux eux-mêmes visés à l’intérieur du cadre. Avec ce système, l’assise est plus haute et ça modifie un peu le centre de gravité mais c’est plus sécurisant.

Une petite peau de mouton juste posée sur le dossier pour finir son look et le rocking chair s’offre une nouvelle jeunesse.

rocking_chair_verobrico (9)

Rocking-chair acheté chez Emmaüs de Labarthe sur Lèze

Profilé et mousse de chez Mousses et Compagnie à Toulouse. Ils ne sont pas avars sur les conseils et font la découpe de la mousse.

Tissus de chez Au fil du tissus à Portet sur Garonne.

Peau de mouton de chez Ikéa.