J’utilise régulièrement le brou de noix (ici) ou le café (ici) pour foncer le bois et certains visiteurs m’ont posé des questions à ce sujet. De ce fait, j’ai teint des tissus blancs dans du brou de noix, du café et du thé pour vous montrer le pouvoir colorant de chacun de ces produits :
– Le brou permet l’obtention d’une couleur chocolat. Pour foncer le bois, n’hésitez pas à passer plusieurs fois le ponceau.
– Le café donne quant à lui une teinte marron claire. Le café est approprié pour vieillir le bois mais il faut s’armer de patience car comme le montre la photo, son pouvoir colorant est faible.
– Le thé est usuellement utilisé lorsque vous avez besoin de vêtement couleur chaire. Tout comme le café, colorer le bois avec le thé nécessite beaucoup de temps. En revanche, laissez une nuit votre vêtement dans un bol de thé et il deviendra invisible sous des vêtements blancs.
Aujourd’hui je vous présente la réalisation simple et rapide d’un chiffon à tableau fait avec de la récup.
Comme le montre la figure de droite, nous avons besoin de :
– 1 vieille sourie d’ordinateur ;
– 1 aimant ;
– 1 chute de feutre ;
– de ciseaux ;
– de la colle ;
– 1 tournevis ;
– 1 stylo feutre.
La première étape consiste à démonter entièrement la sourie et à la vider de ses composants électroniques et de sa boule (polluants) :
1/ Enlever la boule et ôter la vis qui maintient le boîtier de la sourie ;
2/ Ouvrir le boîtier et repérer comment est posée la roulette ;
3/ Vider la sourie ;
4/ Remettre la roulette en place.
Après avoir vidé la sourie :
5/ Coller l’aimant à l’ancien emplacement de la boule (prendre un aimant adapté au diamètre de l’emplacement vide). Pendant que la colle sèche, remonter la sourie ;
6/ Reporter l’emprunte de la sourie sur le feutre et la découper ;
7/ Coller le feutre et laisser sécher la colle.
Voilà une idée pour recycler nos vieilles souris de manière ludique et adaptée aux enfants 🙂
depuis peu je fais partie d’une association qui travaille le bois et le premier petit projet sur lequel je me suis greffée est la fabrication de cadre. N’ayant pas toutes les photos, je vais faire de mon mieux pour illustrer la préparation des planches et la fabrication.
1/ Nous sommes partis de planche de palette que nous avons dégauchit (dans le sens de la fibre du bois) sur deux faces perpendiculaires.
Dégauchir : usiner la planche pour la dégrossir et la rendre plane avec une dégauchisseuse.
2/ Les deux faces non dégauchies sont ensuite rabotées jusqu’aux épaisseurs souhaitées (pour le rabotage, les faces dégauchies servent de référence pour obtenir des faces bien parallèles).
3/ Une fois la préparation de la planche faite, elle est coupée pour obtenir deux baguettes de largeur (d) identiques.
N.B. : Pour obtenir des baguettes identiques, il est préférable de faire deux coupes pour s’affranchir de l’épaisseur de la scie et de l’erreur qu’elle induit sur la coupe (cf : schéma)
4/ Les baguettes sont coupées à la scie circulaire pour obtenir les quatre cotés de notre futur cadre.
5/ Les feuillures (rainures, visualisée sur la photo ci-dessous, prévue pour l’emplacement de la vitre et de la photographie) sont faites avec une défonceuse sur table.
6/ Pour ne pas avoir de jeu au niveau des coins, les angles à couper ne sont pas identiques.
Pour limiter les erreurs sur la coupe des angles, les baguettes sont attachées de façon à superposer les angles qui devront être identiques pour la découpe :
7/ Après un léger ponçage manuel, le cadre est assemblé avec un serre-cadre. Le temps de serrage dépend de la colle à bois utilisée.
Si vous n’avez pas de serre-cadre, pas de panique : Verobrico est aussi Huggy les bons tuyaux. Avec du scotch de peintre vous pouvez assembler vos angles très facilement. Suivez le guide :
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