Le printemps arrive et il est temps de préparer nos ornements végétaux pour cet été.
L’été dernier, j’ai trouvé dans notre location une belle plante grasse. En tournant autour plusieurs jours, j’ai compris son mode de reproduction : j’ai remarqué que les pétales tombées engendrent de nouvelles pouces. J’ai donc arraché des pétales que j’ai ensuite posées sur la terre. Cinq mois plus tard voici à quoi ressemblent mes mini-pouces :
J’ai réitéré l’expérience en prenant des pétales en jardinerie (je sais, c’est pas bien 🙁 ) et voici le résultat : la première photo montre la pousse des racines puis l’on observe le développement des jeunes pétales. Ce processus de reproduction est dû au fait qu’à la base des pétales les cellules sont indifférenciées … Ah sacrée Dame Nature !
N.B. : Pour ne pas ralentir la croissance des racines et des pétales, les pouces ont été mises à l’abri du froid pendant l’hiver.
Une troisième expérience est en cours puisque je prépare des pouces de cactus.
J’ai acheté l’autre jour une bouillotte sèche au blé en forme de poisson. J’ai vraiment aimé le concept mais je regrette l’absence de housse lavable. Je me suis donc mise à l’ouvrage et ai exploité Mamanbrico et sa machine à coudre pour faire mes bouillottes sèches.
Voici donc la description des étapes de fabrication :
1/ Préparation
Choisissez des tissus sans fils métalliques en prévision du chauffage au micro-onde et lavez les avant de commencer votre ouvrage car ils risquent de rétrécir au lavage. De plus, pensez à repasser chaque pièce avant de la travailler.
2/ Fabrication du coussin intérieur
De manière arbitraire, j’ai pris un carton d’environ 23,5 x 14 cm² comme patron. Pour un coussin, j’ai reproduit deux fois le carton sur l’envers du tissu avec un feutre qui part à l’eau (spécial enfant). Puis j’ai découpé le contour du rectangle (47 x 14 cm) en laissant une marge sur tout le contour d’1 cm. Les rebords sont cousus sur l’envers après avoir plié le tissu. Un petit trou est laissé pour pouvoir retourner et remplir la housse ultérieurement.
3/ Fabrication de la housse extérieure
Cette housse est conçue comme une taie d’oreiller. Reportez le patron et prévoyez deux ourlets et une bande pour faire le rabat intérieur. La photo ci-dessous donne l’exemple.
Les ourlets sont fais en pliant trois fois le tissus vers l’intérieur et ils sont marqués, tout comme le rabat, au fer à repasser. Les ourlets sont ensuite cousus.
Enfin, la housse est assemblée sur l’envers, rabat compris.
4/ Rinçage et repassage
Après avoir rincé toutes les pièces, elles sont toutes repassées. La housse du coussin doit absolument être rincée et séchée avant l’étape de remplissage car sinon le lin moisira.
5/ Remplir le coussin
A l’aide d’un entonnoir, remplissez le coussin de lin ou de blé puis refermez le trou. Le lin se trouve en grande surface dans les rayons bio et coûte environ 3,50 €/kg.
Pour ces coussins, j’ai choisi le lin et non le blé parce que je trouve que le blé sent fort. En plus de l’odeur de pain que n’a pas le lin, les graines de lin sont plus petites que le blé.
N.B. : Certaines personnes utilisent tout simplement du riz.
6/ Fin
Mettez le coussin dans sa housse puis une minute trente au micro-onde pour profiter d’un moment cocooning ou bien faites plaisir en les offrant.
N.B. : Parole de meunier, ce qui chauffe le blé est l’eau (d’ailleurs trop d’humidité dans le blé peut être cause d’incendie dans les minoteries) donc mettez un verre d’eau au micro-onde pour faire chauffer votre bouillotte. Ceci est aussi valable pour les bouillottes au lin.
Pour celles et ceux qui veulent une bouillotte toute faite vous pouvez me contacter et l’on s’arrangera.
L’ardoise est un matériau très à la mode pour la décoration d’intérieur. Toutefois, il est important de savoir que les ardoises vendues pour la décoration et la décoration de table viennent essentiellement de Chine.
Le journal Le Monde publie un article relatant la fermeture des ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire). Un peu triste, c’est un patrimoine régional et familial qui disparaît… Lien
Ces ardoises et ardoisières font parties du patrimoine français puisque les ardoises de Trélazé couvrent les toitures des monuments historiques comme le Château de Versailles.
Pour les personnes intéressées et qui passeraient du côté d’Angers, je vous conseille de visiter La mine bleue et le musée de l’ardoise.
Cette lampe des années 70’s m’a été donnée en l’état par des amis. Sous l’effet du temps, le métal s’est légèrement oxydé et la peinture intérieure du globe ne tient plus.
Pour restaurer cette lampe, j’ai eu besoin :
– de laine d’acier 000 ;
– d’un chiffon ;
– d’une bombe de peinture blanche pour radiateur ;
– d’une pommade incolore de la marque Lubéron.
Dans un premier temps je me suis occupée de l’intérieur du globe de la lampe. La peinture étant en mauvais état (photo a), je n’ai pas eu besoin de solvant et ai pu ôter très facilement la peinture avec de la laine d’acier (photo b). Après cette phase de nettoyage, deux couches de peinture ont été déposées à la bombe (photo c). Afin d’assurer mes arrières, j’ai opté pour une peinture radiateur car elle tient à la chaleur.
Après avoir respecté le temps de séchage de la peinture, la carcasse métallique a entièrement été décapée à la laine d’acier 000. Je trouve que l’effet de la laine d’acier est assez bluffant pour ce genre de travail ! D’ailleurs, j’ai eu des difficultés à prendre des photos dans lesquelles on ne voit pas mon appart… effet miroir garanti !
Pour ralentir l’oxydation naturelle de la lampe, la pommade Lubéron est appliquée soigneusement au chiffon. En plus de protéger, il semblerait que cette pommade protège des traces de gras.
Comme la lampe n’est pas aux normes actuelles, j’ai préféré vérifier l’état de son électricité avant de la mettre en service (photos a et b).
La photographie c correspond au montage électrique d’origine. On constate que la lampe n’est pas reliée à la terre (masse). Mon génie électrique préféré (il faut savoir laisser travailler les professionnels 😉 ) s’est donc chargé de changer le câble d’alimentation et de faire les soudures nécessaires (photo d). Une fois, le travail fini la lampe est remontée et une ampoule à baïonnette est installée.
Et voici le résultat final. Cette lampe n’aura pas nécessité de dépense et aura été vite remise en état.