Le rocking chair de Clotilde

Bonjour à tous,

aujourd’hui Eric & Clotilde vous présentent le rafraîchissement de leur rocking chair. Vous avez déjà entendu parler d’eux puisqu’ils m’ont entre autre donnés mon petit tabouret et la chaise en bois. Clotilde, qui tient le blog ‘Les jolies Cavalières‘, est aussi ma conseillère couture et tissu 😉

Merci à tous les deux de partager ce projet.

Voici donc l’article rédigé par Clotilde :

Pour 15 euros, j’ai acquis un rocking-chair qui a pas mal vécu (quelques égratignures, et un pied un peu mâchouillé) mais rien de bien méchant à part l’assise qui était très abîmée et un élément ovale manquant qui ne devrait être entre l’assise et le dossier.

Pour un tel prix, je n’ai pas fait la fine bouche et je suis vite repartie avec (photo n°1) :

Nous avons choisi de refaire l’assise uniquement.

Photos à l’appui, voici ce que monsieur et moi-même avons réalisé grâce aux conseils d’une amie tapissière et du tapissier chez qui nous nous sommes fournis en mousse.

Étape 1 : Préparer l’assise

Pour retirer l’assise, il suffit de dévisser les grandes visses qui se trouvent dessous dans le cadre (photos 2a & 2b).

Une fois l’assise retirée, on en a profité pour retirer le dossier pour bien nettoyer toutes les parties même celles que l’on ne touchera pas (photos 3a & 3b).

Pour retirer le cannage, on a commencé à tout découper au cutter avant de finir de retirer tous les petits morceaux coincés dans la rainure du cadre de l’assise (photo n°3b).

Définition : Le cannage est le tissage du rotin servant à faire le dossier et l’assise de chaises et de fauteuils.

Étape 2 : Construction de l’assise

Une rapide présentation du matériel et des matériaux que nous avons utilisés (photo n°4a) :

  • une planche en bois en laminé de 22 mm d’épaisseur aux dimensions de l’intérieure du cadre de l’assise ;
  • de la mousse appelée profilé et de la mousse ferme pour assise (environ 20 €) ;
  • des pinces de maintien ;
  • des pointes ;
  • de la colle néoprène.

Avant de coller la mousse, il faut fixer le profilé en suivant les contours de la planche. Pour cela, il faut encoller la planche et la bande de profilé puis attendre 5 minutes avant de coller la bande sur la planche.

Attention, la prise est très rapide !! Pour être sûr que le profilé ne bouge pas on s’est aidé des pinces puis on l’a fixé à l’aide de petite pointe au fur et à mesure de la pose (photo n°4b).

Après le collage du profilé (photo 5a), vient l’étape de la pose de mousse (photo 5b).  On a encollé le centre ainsi que la tranche qui vient au contact de la partie oblique du profilé (photo 5c). Pour  faciliter la pose, on a légèrement coupé l’angle qui vient toucher le profilé.

On en rencontré un petit problème avec la mousse qui se soulevait au centre. On a donc placé une planche avec des poids pour être sûr qu’elle se collerait à la planche en son centre (photo 5d).

Étape 3 : L’habillage tissu

Pour unifier l’ensemble, il aurait était judicieux de poser de la ouate (au mètre) sur l’ensemble de l’assise avant de poser le tissu. Comme nous étions lancés et que nous n’avions pas de ouate sous la main, on a fait sans. On verra à l’usure si notre fainéantise était une erreur ou pas.

Avant de poser le tissu définitif, on a posé une toile poly-coton blanche pour harmoniser le tout avec une agrafeuse électrique.

On a découpé un grand rectangle de tissu de manière à avoir un excédent de tissu suffisant pour nous aider au moment de la pose (photos n°6).

Une fois le tissu déposé sur l’assise, on retourne la planche et on agrafe. On commence par les côtés puis par les angles en tendant bien le tissu mais pas trop non plus sinon ça casse (photos n°6b).

Comme on n’est pas des pros, on a fait des boulettes, dont l’agrafage un peu trop loin du bord de la planche. Forcément, ça nous a posé problème au moment d’agrafer les angles.

Après avoir dégrafé puis ré-agrafé, la photo n°6d montre le dessous une fois l’excédent de tissu découpé.

Et le dessus est très homogène (photo n°7) :

Il n’y a plus qu’à faire de même avec le tissu définitif. Plus votre tissu sera épais, et plus vous allez galérer à faire de jolis plis dans les angles mais qui dit tissu épais, dit meilleure résistance dans le temps (photo n°8a).

Pour bien finir la pose du tissu et ne pas avoir de fils qui pendouillent sous l’assise, on a agrafé une toile de coton épaisse dont les bords ont été rabattus à l’aide d’un fer à repasser sur l’envers pour une finition bien nette (photo n°8b).

Étape 4 : Fixation de l’assise sur le cadre

Le cadre étant abîmé sur le dessus, on a choisi de le retourner. De plus on s’est rendu compte qu’il serait peut-être un peu fragile pour que l’on fixe la planche directement à lui.

L’option choisit a été celle de fixer l’assise à des tasseaux eux-mêmes visés à l’intérieur du cadre. Avec ce système, l’assise est plus haute et ça modifie un peu le centre de gravité mais c’est plus sécurisant.

Une petite peau de mouton juste posée sur le dossier pour finir son look et le rocking chair s’offre une nouvelle jeunesse.

Rocking-chair acheté chez Emmaüs de Labarthe sur Lèze

Profilé et mousse de chez Mousses et Compagnie à Toulouse. Ils ne sont pas avars sur les conseils et font la découpe de la mousse.

Tissus de chez Au fil du tissus à Portet sur Garonne.

Peau de mouton de chez Ikéa.

Concours Rénover pour tout changer

Bonjour à tous,

J’espère que vous profitez bien de vos vacances et, pour ceux qui travaillent, de vos soirées d’été et des week-end à l’ambiance estivale 🙂

Comme cela fait maintenant très longtemps que je n’ai pas participé à un concours, je me permets donc de vous déranger pendant vos vacances afin de solliciter votre soutien dans le concours ‘Rénover pour tout changer‘ organisé par Leroy Merlin. Le concours se termine le 1er Août alors faites vite car il ne reste que 3 jours avant la clôture du jeu 😉

Vous pouvez voter en cliquant sur le bouton ‘ J’aime ‘ (dans les cercles bleus) sous la photo du projet qui se trouve :

sur la page du concours :

ainsi que sur la page du projet :

Je vous remercie de votre soutien !!

Véro

Électrification de la lampe Wonder Agral

Bonjour à tous,

Cet article fait suite à la question postée par Raphaël concernant la possibilité d’électrifier la lampe Wonder Agral (voir le commentaire en bas de l’article de Hugo « Démonter l’ampoule de la lampe Wonder Agral » ). Je préfère une réponse format article car faire des modifications électriques peut s’avérer très dangereux ! Personnellement, je ne me suis pas lancée dans l’aventure alors même que je vis avec un Génie Électrique. Toutefois voici ce qu’il faudrait faire :

La lampe portative est alimentée avec une pile de 9 V alors l’électricité domestique est à une tension de 230 V. La seconde différence est que la pile délivre un courant continu alors que le courant domestique est alternatif, très dangereux.

JE NE CONNAIT PAS L’ÉLECTRICITÉ ALORS JE N’Y TOUCHE PAS

Le schéma 1b ci-dessous illustre l’alimentation d’origine de la lampe Wonder Agral. Dans le premier article sur cette lampe (Lien), je soulevais le fait que la carcasse de la lampe est conductrice et jouait le rôle de fil électrique entre la borne (+) de la pile et l’ampoule lorsque l’interrupteur est fermé (point 2). La borne (-) de la pile est quant à elle continuellement reliée au culot de l’ampoule (point1).

Dans une situation parfaite il faudrait pour électrifier la lampe de manière sécurisée (Schémas 2) :

  • Relier la phase et le neutre à l’ampoule (respectivement câble et flèche rouges et câble et flèche bleus) ;
  • Mettre à la Terre la carcasse métallique de la lampe (câble jaune sur le schéma mais vert et jaune dans les fait).
  • Percer la face arrière de la lampe pour faire passer les câbles électriques ;
  • Installer un interrupteur extérieur à la lampe (type interrupteur de lampe de chevet).

Le problème est que nous ne sommes pas dans une situation idéale puisque la lampe elle-même fait partie du circuit électrique. Que faire ?

  • Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’électricité ne faites pas de modification électrique car une mauvaise transformation peut être très dangereuse !
  • Pour les plus avertis, il faut changer la douille de la lampe afin d’isoler l’ampoule de la carcasse métallique. Je vous conseille de suivre les explications de Hugo pour accéder à l’ampoule puis changer la douille.

Attention : Pour trouver une nouvelle douille adaptée à la lampe (dimension et isolation), allez éventuellement en magasin avec la lampe et expliquez bien tout le problème au vendeur afin qu’il puisse vous guider en toute sécurité vers la bonne douille.

Profitez de votre de votre tour en boutique pour acheter un interrupteur de lampe de chevet qui sera monté comme illustré par le schéma 4a.

Attention au dénudage des fils électriques et ne coupez pas le fil de Terre qui passe dans l’interrupteur.

Voici donc comment j’électrifierais la lampe Wonder Agral et j’espère avoir répondu à la question de Raphaël 🙂

1 , 2 , 3 –

Fabrication d’un toboggan par Stéph

Bonjour à tous,

C’est Stéphane qui ouvre le bal de l’été avec un article qui sent bon les vacances 🙂 Merci beaucoup pour ta contribution qui j’espère inspirera les lecteurs réguliers comme les visiteurs de passage. Et si comme Stéphane vous avez envie de partager vos projets, n’hésitez pas à me contacter 😉

Roi parmi ses trois Princesses, Stéphane a construit pour ses pépettes un toboggan calqué sur ceux que l’on peut voir dans les squares. Voici donc le détail de son projet qui commence par un petit tour en magasin de bricolage :

Heureusement pour nous, Stéphane a conservé sa liste de courses :

Matériels :

A noter que dans la liste du matériel, 4 poteaux marrons ont été commandés. Une erreur corrigée directement par le vendeur qui les a changé par des poteaux couleur pin.

Étapes de constructions :

1) Fabrication de deux armatures en forme de « H »

La fabrication de ces deux « H » nécessite (schéma n°1) :

  • 2 poteaux (verticaux) pour les montants ;
  • 1 lame (horizontale) de 1 m pour la traverse.

Ayant acheté une dalle (plancher) de 1 m x 1 m, les traverses ainsi que l’écartement entre les armatures en « H » doivent être ajustées à ces dimensions afin que la dalle repose parfaitement sur cette structure (schémas n°1 et n°2).

Après avoir scié la lame (traverses vertes sur les schémas) de chaque armature, traverses et montants sont percés pour faire passer la visserie (schéma n°1). Pour que la glissière du toboggan ait une pente correcte, la dalle du plancher doit être à 1,20 m du sol (cf. fiche technique de la glissière). Pour cette raison, les poteaux sont percés à une hauteur de 1,08 m (schéma n°1).

2) Planter les 4 supports de poteau et mise en place des 2 armatures en « H »

Réfléchir dès maintenant si vous souhaitez mettre un genre de tapis d’extérieur au sol pour amortir la descente des petites crapules.

En fonction de votre sol et de l’organisation de votre jardin, repérez où seront positionnées les armatures en  « H ». L’écartement entre les deux structures doit être de 1 m. Afin que la dalle repose sur les traverses, les armatures en « H » doivent impérativement être orientées de façon à ce que les traverses se situent à l’intérieur de la structure (schéma n°2 et photo n°2). Elles se font face.

A noter que ce n’est pas grave si ce n’est pas parfait car ensuite il y a toujours un peu de jeu pour rapprocher/écarter les « H » avant de fixer la dalle

Planter les 4 supports poteau métalliques à la masse en prenant garde de ne pas les déformer.

Petite Astuce : mettre éventuellement un bout de bois (un martyr) dans les supports sur lequel on peut taper sans tordre le métal.

Une fois les 4 supports en terre, les « H » sont mis en place.

3) Positionner le plancher

Après avoir positionné le plancher sur les traverses, des équerres viennent fixer l’ensemble (cercles blancs sur photo n°2). Ne pas lésiner sur le nombre de vis et d’équerres.

4) Fixation du toboggan et de l’échelle

Le toboggan (glissière) est simplement vissé sur la dalle (photo n°3) et pour la sauvegarde des petits doigts, il est conseillé de fixer la partie basse du toboggan au sol 😉

Puis fixer les attaches de l’échelle de mezzanine (photo 4a). L’échelle étant trop grande, découpez le haut de l’échelle et accrochez-la à ses fixations (photo 4a).

A noter que l’échelle est coupée de manière asymétrique (photo n°4b). Cela vous permettra de la visser au montant du toboggan. Option de sécurité à réfléchir car sans échelle, les enfants ne peuvent pas monter sans surveillance…

La photographie 4C rend compte de l’allure générale du toboggan :

5) Les garde-fous

– Pour protéger les enfants, une lame est découpée, positionnée et vissée à 40 cm du plancher sur les 2 côtés sans glissière ni échelle (photo n°5).

Attention : selon les enfants il peut être préférable de fixer des panneaux pleins pour être sûr qu’ils ne se glissent pas sous la rambarde de sécurité.

– Côté toboggan, fixez une barre à 60 cm du plancher, soit quasi en haut des poteaux (photo n°5).

– Côté échelle, il faut fixer un montant qui permettra à la fois de poser un toit (pour se protéger du soleil comme de la pluie) et de fixer le garde fou (photo n°6).

6) Finitions et protection du bois

La première finition est le positionnement des chapeaux sur le haut des poteaux. Selon le modèle de chapeau acheté, il suffit juste de les coller avec de la colle à bois ou bien on pré-perce les poteaux avant collage pour consolider l’ensemble avec une cheville.

Nota Bene : par sécurité, je vous conseille vivement de retenir cette dernière solution qui évitera à un enfant de s’accrocher à un chapeau mal fixé qui pourrait le faire tomber. Si le modèle de chapeau acheté n’est pas chevillé, vous pouvez l’adapter grâce à la méthode indiquée dans cet article : ‘Fixer un plan de travail‘.

Enfin, ce jeu restera dans le jardin alors il est bon de le protéger des intempéries. Vous pouvez le peindre avec de la peinture bois adaptée à un environnement extérieur (exemple : peinture à volet) mais vous pouvez aussi le vernir avec du vernis bateau (très robuste) ou avec ou charpente. A vous de voir 😉

7) Options suggérées

Les deux options présentées ci-dessous sont des évolutions possibles et simples à réaliser de ce toboggan.

  • La première option est de fermer partiellement la partie inférieure de la structure avec des planches (bois de palette, plaques de bois entières, ….) afin de créer une petite cabane.
  • La seconde option est d’intégrer un mur d’escalade pour bambin. Si vos enfants sont jeunes, je vous conseille de fixer les prises d’escalade sur un plan incliné qui peut éventuellement être redressé pour suivre l’évolution des enfants.

Bien entendu ces deux options sont compatibles et certainement pas les seules alors à vous de faire fonctionner votre imagination et de discuter avec les enfants pour l’aménagement des jeux.

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