Nécessaire de toilette pour bébé

Bonjour à tous et à toutes,

Avec plus d’une dizaine de naissances dans mon entourage, il est bon d’avoir de l’imagination pour varier les cadeaux de naissance. Je vous ai déjà présenté les bouillottes sèches et l’étui à dents de lait alors aujourd’hui je vous présente un nécessaire de toilette que j’ai réalisé pour mes deux amours.

Ce nécessaire de toilette se compose de lingettes lavables avec distributeur, d’une serviette de bain et d’un tapis à langer. L’accessoire le plus délicat à faire est le distributeur de lingette donc j’y passerai un peu de temps.

1. Lingettes lavables et serviette de bain

Choix de la matière

Pour ne pas agresser la peau de bébé, j’ai voulu un tissu plus doux que l’éponge en coton. Après discussions avec plusieurs mamans, dont certaines sont adeptes des couches lavables, deux matières se détachent :

  • le tencel : matière très douce (entre la soie et le coton) qui provient de la cellulose d’eucalyptus. Bien qu’elle se lave à basse température, 30°C, cette fibre est facile d’entretien et solide ;
  • le bambou : la fibre de bambou est très utilisée dans la conception des couches lavables car cette matière éponge est très absorbante. Solide et doux, le bambou peut-être lavé à 60°C.

Petite Astuce : Si vous êtes adepte des couches lavables, ne vous ruinez pas à acheter les langes en bambou mais fabriquez-les 😉

Pour mes lingettes, j’ai choisi le bambou car il est beaucoup moins onéreux que le tencel et présente l’avantage de se trouver plus facilement en magasin de tissu. Pour vous faciliter la vie, vous trouverez ici une petite astuce pour coudre le bambou.

A noter que vous trouverez sur internet des lots de 10 lingettes 10×10 cm² entre 12€ et 15€ (sans frais de port) alors que le prix du bambou au mètre coûte environ 20€. Je vous laisse faire le calcul….

D’autre part, j’ai profité de ce projet pour détourner certaines lingettes pour les offrir comme lingettes démaquillantes pour peaux sensibles. Verdict : c’est du bonheur. Après avoir testé mes lingettes, certaines personnes sont parties en quête de bambou pour s’en fabriquer mais aussi pour faire des gants de toilette et des taies d’oreillers douces pour cet été.

Fabrication

Les dimensions des lingettes et de la serviette sont respectivement 12×12 cm² et 60×40 cm². Deux types de lingettes ont été confectionnés :

  • des bambou doublées bambou : rectangles de bambou de 13×25 cm² pliés en deux pour obtenir des lingettes de 12×12 cm² (photos 2a et 2c) ;
  • des bambou doublées coton. La serviette étant doublée en coton, elle est fabriquée de la même manière que ces lingettes (photos 2b et 2d).

Le bambou n’ayant pas d’envers ni d’endroit, peut importe le sens de couture.

A noter que le bambou peluche énormément lors à la découpe …

Après une première couture droite qui assemble les deux épaisseurs de tissu (les imprimés du coton face au bambou), les fils sont arrêtés avec une couture zigzag (réalisée avec mon pied coupeur Singer) afin que le tissu ne se délite pas.

Attention : N’oubliez pas de conserver une ouverture de quelques centimètres (photo 2b) afin de mettre sur l’endroit les lingettes ainsi que la serviette.

Pour un beau rendu, retournez votre travail de façon à ce que les coutures soient cachées à l’intérieur des lingettes puis fermez l’ouverture avec une couture droite.

Plus d’idées

Vous pouvez tout à fait imaginer faire une sortie de bain à la place de la serviette et une amie a réalisé des bavettes à jeter sur l’épaule pour protéger des reflux de bébé. Ses bavettes en bambou (rectangles de 20×30 cm²) peuvent ne pas être doublées en coton si une simple couture zigzag est réalisée pour retenir le tissage de bambou.

2. Distributeur de lingettes

Réflexions

Comme je l’ai mentionné plus haut, la conception du distributeur à lingettes est plus complexe que la fabrication des lingettes et de la serviette. Pourquoi ai-je choisi de faire un distributeur en tissu ? Tout simplement pour ne pas trop encombrer le sac à langer des jeunes parents.

Pour me simplifier la vie, j’ai opté pour une double distribution avec d’un côté un dévidoir à lingettes bambou-coton et de l’autre un dévidoir à lingettes bambou-bambou (photos 3c et 3d). Autre option ajoutée, une fermeture éclair centrale pour recharger facilement le distributeur (photos 3a et 3b).

Sachez aussi que les dimensions de votre distributeur vont dépendre du nombre de lingette et, bien entendu, des dimensions des lingettes elles-mêmes. Pour cette raison, aucune mesure précise sera donnée dans cette partie du tuto.

Petite Astuce : si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête, prenez une boite qui traine à la maison et ne sert à rien et adaptez les dimensions de vos lingettes à cette boite !

Conception

Le schéma n°4 explique le montage global du distributeur. La réalisation de ce distributeur se fait en plusieurs étapes distinctes alors n’hésitez pas à prendre votre temps.

a. La première étape de ce travail est la pose de la fermeture éclair. Ayant déjà du matériel à la maison, j’ai décidé de faire avec ce que j’avais. De ce fait, la fermeture éclair utilisée ici a une longueur de 20 cm.

b. La seconde étape est la fabrication des deux dévidoirs. Chaque dévidoir est conçu avec deux triangles rectangles de dimensions supérieures aux dimensions finales (prise en compte des marges de couture).

L’hypoténuse de chaque triangle est ourlé puis les triangles sont superposés comme l’illustre le schéma n°6 (dessin de droite). Deux petites coutures perpendiculaires (pointillés verts) à la supposition des triangles sont réalisées afin de les maintenir ensemble. La seconde utilité de ces coutures est de fermer un peu le dévidoir afin que les lingettes ne sortent pas d’elles-même.

c. Désormais il faut ajouter une pièce de tissu à l’une des extrémités de la fermeture éclair. Fermeture éclair + ajout de tissu doit avoir une longueur supérieure au périmètre d’une lingette (prendre en compte une marge de couture).

Attention : Ne pas coudre la seconde extrémité du tissu de suite (extrémité schématisée par un zigzag sur le schéma n°7). Faire cette étape en dernier facilite le travail d’assemblage.

d. Assemblage sur l’envers. Comme le montre le schéma n°8, les dévidoirs sont assemblés l’un après l’autre aux pièces du schéma n°7. Un côté du dévidoir est centré par rapport à la fermeture éclair (pointillés blancs) puis il est cousu selon les pointillés bleus. Cette opération est répétée pour le second dévidoir.

Enfin, il faut fermer l’ensemble du distributeur en rabattant le côté signalé par les « zigzag » au niveau de la tête de la fermeture éclair.

3. Tapis à langer

Le tapis à langer ressemble énormément à la serviette de bain. Ses dimensions : 50×30 cm². La principale différence réside dans le fait qu’il faut un tissu plastifié pour obtenir un tapis étanche. La photo n°9a présente un bout d’alèse plastifiée coupé aux dimensions du tapis. Pour garder le thème du nécessaire de naissance, l’alèse est doublée avec le tissu coton utilisé par avant (photo n°9b).

Une grosse difficulté a été rencontrée lorsque j’ai cousu le coton et l’alèse ensemble. L’assemblage est réalisé endroit du coton sur endroit de l’alèse avec le coton en dessous de l’alèse. Le pied presseur de la machine est donc sur la face plastifiée. Problème, le pied ne glisse pas sur le plastique et le tissu n’avance pas. Ma solution a été d’utiliser le pied en plastique servant à faire les boutonnières mais j’aurai pu acheter un pied en téflon (photo n°10a). Avec les pieds en plastique, plus de problème d’accroche mais faite bien attention à repositionner le pied à boutonnière dès qu’il se trouve en butée (photo n°10b). Une autre solution proposée par Clotilde est de conserver le pied classique et de scotcher avec du scotch brouillé (non transparent) la face plastifiée sur la ligne de couture. Bien que je n’ai pas testé cette méthode, je lui fais confiance 😉

Après avoir mis sur l’endroit le tapis à langer, les finitions montrées par les photos 11c et 11d sont réalisées. Pour faciliter le pliage du tapis, trois coutures sont réalisées dans la longueur du tapis (photo 11d).

Voilà donc le nécessaire de toilette offert comme cadeau de naissance à un petit bout de chou. Mais n’oubliez que les lingettes peuvent aussi être utilisées comme lingettes démaquillantes ou comme gants de toilette. La photo n°12 correspond aux lingettes démaquillantes faites pour ma sœur avec des chutes de coton.

Laissez votre imagination faire et n’hésitez pas à utiliser le bambou à la place des serviettes éponge 😉

Jardinière Design 100% récup

Bonjour à tous,

Tout d’abord je tiens à remercier Stéphane, Clotilde & Éric ainsi que Barbara et Marie pour avoir partagé avec nous leurs projets tout au long de l’été.

Maintenant que notre terrasse n’est plus en chantier, il est temps de faire un peu de déco. Ce projet vient sur la fin de l’été car il a été conçu cette semaine mais heureusement il reste suffisamment de soleil pour profiter de nos jardins et de nos terrasses. 

Pour fabriquer cette jardinière, j’ai utilisé la chute d’un chantier mezzanine (pas chez nous) et une caisse à vin que j’ai peintes. Les photographies n°1 à 3 présentent la décoration de ces deux éléments. Pour le moment la peinture n’est pas protégée par du vernis marin ou un vitrificateur car la terrasse est à l’abri des intempéries. Cette étape se fera donc plus tard.

Pour fixer et sécuriser la jardinière deux équerres sont vissées de chaque côté de la chute (photographies n°4 et n°5) :

Un crochet est ensuite vissé afin d’accrocher ultérieurement une lanterne. Pour que la profondeur de perçage corresponde à la longueur du crochet, un bout de scotch sur la mèche à bois sert de témoin (photo n°6).

Enfin, trois vis sont pré-vissées dans le fond de la caisse à bois afin de faciliter la fixation de la caisse sur la chute de bois :

Et voilà comment avec trois fois rien et en moins d’une journée, on fabrique une jardinière design pour pas un sous :

 

Entretien d’un lisseur à cheveux par Marie

Profitons un peu des vacances pour entretenir son matériel beauté. Marie revient avec une nouvelle astuce pour entretenir votre lisseur à cheveux :

Depuis quelques jours, mes cheveux frisottent comme s’il y avait beaucoup d’humidité dans l’air alors que nous sommes en plein mois de juillet ! Mais mais pourquoi ?!?!?!?!?!?!

Les shampoings et les crèmes (etc.) ont graissé peu à peu les plaques du fer à lisser. Pour le nettoyer sans l’abîmer, j’utilise :

  • de l’alcool à 90°C ;
  • un coton ou autre tissu non abrasif, pour ne pas rayer vos plaques (Photo 1).

Avant de commencer l’entretien, vérifiez que le lisseur soit éteint et non branché.

Avec le coton imbibé d’alcool à 90°C, frottez délicatement les plaques de votre fer à lisser. N’hésitez pas à répéter l’opération pour retirer totalement la pellicule graisseuse. Sachant que l’alcool à 90°C s’évapore très vite, vous pouvez réutiliser votre fer à lisser directement après l’avoir nettoyé.

Voilà donc une astuce simple et efficace qui vous fera gagner du temps le matin 😉

 

Conception d’un studio photo par Barbara de LPBcarton

Bonjour à tous,

Aujourd’hui c’est Barbara, cartonniste toulousaine qui nous présente la fabrication de son studio photo en carton bien entendu ! Je vous invite d’ailleurs à vous rendre sur son site pour y dénicher des idées, y apprendre les techniques du cartonnage grâce à ses livres et tutoriels. Et pour celles et ceux qui habitent la région et souhaitent apprendre à faire des meubles en carton, sachez que Barbara donne aussi des cours. Vous trouverez toutes les informations sur son site http://lpbcarton.com/.

 Voici donc l’article de Barbara

En Juillet et Août, je vais travailler sur mon troisième livre, je vais donc devoir prendre de belles photos de l’avancée de mon meuble pour illustrer le livre. Je me suis dit qu’il me fallait vraiment un studio photo digne de ce nom (photo n°1).

Avant de me lancer, j’ai cherché de l’inspiration sur internet. Pour visualiser mes sources, je vous renvoie  vers l’article publié sur mon blog : Lien.

1. Matériels

  • 1 rouleau de papier blanc ;
  • 2 plaques de carton de dimensions supérieures à 62 x 52 cm² ;
  • 1 plaque de carton de dimensions supérieures à 92 x52 cm² ;
  • du tissu blanc ;
  • 2 lampes ;
  • 1 agrafeuse.

2. Comment construire son studio photo en carton

J’ai tout d’abord regardé la taille qu’il me fallait, sachant que le meuble que je veux prendre en photo fait 40 cm de haut et 32 cm de profondeur, j’ai opté pour 62 cm de haut sur 52 cm de profondeur pour mes côtés (photo n°2).

Pour la longueur du fond, elle met imposée par mon rouleau de papier, soit 92cm.

a. Découper les deux panneaux de côtés

Tout d’abord découpe deux morceaux de carton de 62 cm de haut sur 52 cm de large et avec une épaisseur des bords de 3 cm (photo n°3).

b. Habiller les deux panneaux de tissu blanc

Puis habille-les avec du tissu blanc, j’ai ressorti pour mon confort l’agrafeuse, plus rapide que la colle (photo n°2).

Sur un des côtés de 62 cm, fait dépasser le tissu et ne le coupe pas, il va te servir de charnière pour venir sur le fond de 92 cm de long.

Sur les côtés de 52 cm, tu peux rabattre derrière le tissu et l’agrafer pour qu’il ne fasse pas de mauvaise ombre.

c. Créer les charnières

Ensuite prend les deux morceaux avec la toile tendue et viens les mettre bord à bord de ta plaque de fond. Puis agrafe le tissu le long du carton pour créer ta charnière en tissu (lien pour des charnières en carton).

Le studio photo, une fois les deux côtés rabattus, à un encombrement minimal et peut être stocké dans un endroit propre.

d. Installer le fond blanc

Maintenant le plus délicat, installe une feuille de papier, ni sale, ni froissée pour faire le fond de ton studio photo. Comme le montre la photo n°1, l’angle de la feuille entre le fond et le bas du studio ne doit pas être plié mais arrondi afin d’atténuer la démarcation entre sol et fond du studio qui peut créer des ombres.

J’ai scotché le papier sur le haut du carton du fond et sur le sol, pour un bon maintien.

3. L’éclairage

D’après les deux sites internet utilisés comme référence (Lien), le plus gros investissement doit être fait dans les lampes. Les lampes font la qualité de la photo.

Comme tu peux le voir avec ces deux photos, la photo faite avec la lumière naturelle du jour permet d’avoir une restitution des couleurs du petit bonhomme conservée par rapport à la réalité (photo n°4a), contrairement à l’autre où le petit bonhomme est éclairé avec des lampes basiques à LED et/ou blanc ressort jaune (photo n°4b).

J’ai donc appris au fur et à mesure de mes lectures que la chaleur d’une lumière ou plutôt la température de couleur se mesurant en Kelvin, doit être situé entre 5500 et 6500 kelvins pour faire de bonnes photos. Merci à Wikipédia (photo n°5).

J’ai pris la décision d’investir 20€ dans deux lampes : Andoer E27 170-250V 115W 5500K Photo Studio Ampoule Vidéo Lumière Photographie Daylight Lamp de chez Amazon (Photo n°6).

Dés que je les reçois, je ferai le test pour voir la différence. Sinon je n’aurais plus qu’à m’installer dans le jardin.

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