La Housse à machine à coudre d’Elisabeth

Bonjour à tous,

suite à la collaboration et au partage de Hugo, j’ai invité Elisabeth de la Cour des points à  nous présenter la fabrication de sa housse à machine à coudre.

Avant de vous lancer dans la confection de votre housse de protection, prenez le temps de bien lire le tutoriel car dans un premier temps Elisabeth présente chaque face de la housse puis suit le descriptif du montage.

 

Matériels :

– Au moins deux tissus différents ;

– Environ 3 mètres de biais ;

– Fil ;

– Fermeture éclair au mètre 105 cm ;

– 4 pieds ;

– 1 bande de molleton rigide ;

– 1 morceau de carton de 20.5 X 40 cm ;

 

Voici les étapes de fabrication de cette housse :

1. Le panneau de devant 

. Pour le côté extérieur coupez un morceau de tissus de 45 X 32 cm + 1.5 pour les coutures.

. Pour le côté intérieur coupez la même chose.

. Rajoutez la poche n° 1 intérieure : coupez un morceau de 45 X 21 cm + 1.5 cm pour les coutures. Soit vous faites la poche en un seul morceau soit comme moi vous faites une fantaisie en haut.

. Épinglez la poche sur le panneau intérieur.

. Épinglez ce premier panneau avec le deuxième extérieur envers contre envers.

2. Les panneaux latéraux (bords droit et gauche, haut et bas)

. Coupez 2 morceaux de tissus de 32 X 21 cm (un pour chaque côté du sac) ;

. Prenez un troisième bout de tissus différent et couper 21 X 32 cm ;

. Avec une petite assiette faites un trait arrondi environ à moitié dans le sens de la hauteur ;

. Vous allez obtenir deux morceaux qui correspondent à la poche n° 2 et à la poche n° 3 ;

. Bordez ces deux poches de biais :

–         Pour la poche n° 2 en haut et en bas ;

–         Pour la poche n° 3 seulement en haut dans l’arrondi.

. Coudre la poche n° 2 juste en bas dans l’arrondi sur le premier morceau de 32 x 21 cm ;

. Épinglez la poche n° 3 sur le deuxième morceau de 32 X 21 cm ;

3. Le panneau arrière (dos de la housse)

. Pour le côté intérieur procédez de la même façon que le panneau intérieur de devant avec poche.

. Côté extérieur, coupez un morceau de tissu de 45 X 32 cm + 1.5 cm pour les coutures ;

. Poche n° 5 : coupez la grande poche coutures comprises 28 x 23 cm. A l’aide d’une petite assiette évider le haut de la poche pour faire l’arrondi. Garder ce bout de tissu, mettez un biais tout le tour et cousez le sur tout l’arrondi à 4 cm du bas de la poche n° 5 sur cette même poche. Bordez la poche n° 5 avec le biais (sauf en bas) et l’épingler sur le panneau extérieur dos du sac.

4. Le panneau du dessus

. Découpez un morceau de 45 X 21 cm + 1.5 de coutures.

. Selon les machines à coudre, posez le tissus sur le dessus de la machine et repérez à l’aide d’épingles l’emplacement de la poignée (suivant les marques de machine elles ne sont pas toujours au même endroit) faire un trou correspondant d’au moins 3 cm de large.

5. Fond de la housse

. Découpez un morceau de 45 X 21 cm + 1.5 de coutures.

. Ajoutez les quatre pieds de la housse.

6. Intérieur du sac

. Vous avez obtenu deux panneaux devant (extérieur + intérieur avec poche n° 1) et dos (extérieur avec poches n° 4 et n° 5 et le panneau intérieur avec poche identique n° 1).

. Pour les côtés, le dessus et le fond, vous pouvez : soit découper chaque morceau individuellement si vous voulez changer de couleur, soit découper une bande de tissu regroupant les 4 morceaux, à ce moment-là rajoutez les coutures juste à chaque extrémité et sur toute la longueur de chaque côté.

7. Assemblage

C’est la partie la moins facile.

. Si vous avez opté pour un découpage individuel de chaque panneau, les coudre les uns aux autres de façon à faire une bande.

. Sur le panneau intérieur du dessus reproduisez le même trou pour la poignée.

. Insérez (en option) le molleton rigide qui n’est pas obligatoire, ça donne juste un peu plus de tenue. Ne pas oublier de faire le trou pour la poignée. Une fois les trois couches bien superposées, cousez le biais tout autour du trou de la poignée.

. Posez la fermeture éclair le long du panneau de face entre les deux tissus sur seulement 3 côtés (soit comme moi vous pouvez faire les deux latéraux + le haut, soit les deux latéraux + le bas, c’est au choix de chacun).

. Ensuite posez l’autre côté de la fermeture éclair sur les deux côtés + haut ou bas de votre bande latérale. C’est la partie la plus délicate pour que tout correspondent. Le mieux est de faufiler peut être en plusieurs fois, couche par couche.

. Assemblez le panneau arrière.

 

Je remercie chaleureusement Élisabeth de nous avoir fait partager son tuto et je vous invite à aller faire un tour sur son blog 🙂

 



Oh mon beau miroir…

Salut à tous !

Je me suis enfin décidée pour la couleur du miroir alors hop hop hop, faut se mettre à l’ouvrage !

Pour mémoire, voici le lien vers l’article dans lequel je vous présentais le miroir déniché chez un particulier pour 20 €, lien.

Comme d’habitude, voici les étapes de rénovation :

1/ Désosser le miroir

Le miroir est monté à l’ancienne avec des panneaux de bois maintenus par des clous qui protègent le miroir (photographies a & b).

La photographie c présente les tasseaux de bois qui empêchent le miroir de bouger.

Le cadre est essentiellement fait de bois recouvert de moulures en plâtre.

2/ Réparation

Dans le précédent article, je vous avais présenté tous les dommages qu’avaient subi ce miroir. Dans un premier temps, les parties branlantes ont été collées à la colle à bois (photographie e) et les trous ont été comblés avec de l’enduit de rebouchage.

3/ Mise en beauté

Après séchage complet de la colle à bois et de l’enduit, le cadre est légèrement poncé. A cause des moulures cette étape ne peut être complète et de ce fait, une sous-couche est appliquée (photo k).

La photographie j montre que le miroir a été peint par les anciens propriétaires et la patine d’origine est toujours présente.

Pour la peinture, j’ai mélangé deux peintures à la caséine de chez Liberon, paréo et bleu pétrole (photographie i). Dans l’optique de peut être un jour mettre ce miroir dans une salle de bain, la peinture est protégée par trois couches de vitrificateur mat pour salle de bain et cuisine.

3/ Nettoyage du miroir du miroir

Avec le temps le miroir a pris quelques coups mais j’ai tout de même souhaité le conserver. En face arrière, le revêtement miroir (en argent ou en mercure) est bien abîmé mais c’est ce qui apportera un côté rustique.

La face avant est nettoyée avec de pierre la pierre blanche, du produit à vitre et une brosse à dent.

4/ Fixation du miroir

Pour caler le miroir des tasseaux de bois ont été collés et agrafés (photographie O). Ses tasseaux ont été préparer à partir de baguettes de bois de 9 x 9 mm.

Une fois le miroir remis en place, des baguettes larges de 13 mm sont clouées (clous en diagonales et non droit) pour bloquer le miroir dans sont emplacement (photographies P et Q). Pour les personnes qui ont peur de la tenue du miroir, vous pouvez le fixer avec des équerres de T en acier.

Pour terminer, les planches d’origines sont remises en place et agrafées. Des fixations sont ajoutées au pied du miroir afin que tout son poids ne repose pas que sur un point.

Voici donc un miroir alliant modernité et ancien remis à neuf avec un petit budget puisque l’ensemble  miroir, peinture et baguettes aura coûté moins de 30€.



Venez supporter mon porte-mateau design

Bonjour à tous,

Dans un précédent article, je vous ai présenté la fabrication de ce porte-manteaux design. Si vous vous rappelez bien, je l’ai fabriqué en presque cinq minutes et avec trois fois rien puisque la matière première est des cintres.

Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un concours organisé par le-coin-des-bricoleurs (CDB) auquel je participe dans le but de m’outiller. La dernière ligne droite approchant, je suis toujours en quête de soutiens et de votes. Aussi, si vous aimez ce projet et si vous voulez le soutenir.

Pour voter, il faut préalablement s’être inscrire sur le site et valider votre inscription via l’email de confirmation envoyé par le CDB. Si vous n’arrivez pas à vous connecter, je vous conseille d’ouvrir deux fois le lien : vous vous inscrivez à partir de la première page puis en actualisant la seconde page (cliquez sur la touche « F5  » de votre clavier) votre profile sera ouvert pour voter.  😉

Petite indication, il y a des étoiles pour évaluer le projet mais le vote se fait dans la bannière supérieure comme indiqué ci-dessous.



Quelle huile pour mon bois ?

Bonjour à tous,

Si vous suivez mon blog, vous avez compris que j’aime appliquer de l’huile de tournesol sur les meubles en bois. Effectivement, le vernis n’est pas indispensable pour protéger le bois brut.

1/ L’huile de lin

L’huile la plus employée et la plus connue pour la protection du bois. Peut être un peu plus coûteuse que l’huile de tournesol, cette huile va donner un aspect délicatement vernis et lisse au bois et le teindra légèrement.

Toutefois ATTENTION ! Cette huile n’est pas comestible. Pour la protection d’un plateau par exemple, je vous conseillerai vivement l’huile de tournesol ou l’huile d’olive.

2/ L’huile de tournesol

Tout le monde connaît cette huile et en a dans son placard mais peu de personne envisagerait l’utiliser pour « vernir » un meuble et c’est dommage car elle donne une belle patine et s’accorde bien avec des meubles rustiques ou anciens. Contrairement à l’huile de lin, l’huile de tournesol souligne le caractère de l’objet.

Les projets finis à l’huile de tournesol :

3/ L’huile d’olive

L’huile d’olive peut elle aussi être utilisée pour protéger le bois. L’inconvénient de cette huile est qu’elle jaunit/verdit le bois. Je vous la conseille donc pour la protection de l’olivier (par exemple les fameux couteaux français mondialement connus et copiés qui peuvent avoir un manche en olivier)


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