Aujourd’hui, je vais vous présenter une recette de grand-mère pour nettoyer vos laitons.
Pour le premier décrassage et les laitons qui ne sont pas très sales, le dentifrice sera votre bonne pâte. Frottez avec une brosse à dent passée sous l’eau chaude et vous verrez la couleur d’origine du métal.
Pour les laitons très tâchés et oxydés, il existe plusieurs recettes. De mon côté, je fais chauffer du vinaigre blanc auquel je mélange du sel (il faut que le mélange soit assez dense) puis je frotte avec une éponge. Attention toutefois aux vapeurs : le vinaigre chaud ne sent pas très bon….
vous savez déjà que j’ai décidé cette année de participer à un concours de relooking de meubles.
Suite au concours anticipé auquel vous avez participé, j’ai mis en compétition la malle de l’Oncle Eugène.Comme je compte toujours sur votre soutien voici le lien pour voter de manière « officielle » pour la malle : la malle de l’Oncle Eugène.
N’hésitez pas à le faire circuler, le concours dure tout le mois de mars 😉
j’ai acheté cette table de chevet à Emmaüs pour la modique somme de 5€. Son allure d’origine n’est pas vraiment jolie mais je trouvais sa forme ronde assez rigolote et j’ai donc décidé de la mettre à mon goût.
L’occasion faisant le larron, j’en ai profité pour tester de manière sérieuse ma super ponceuse reçue en cadeau de Noël.
1. Le matériel :
– une ponceuse ;
– une sous-couche tout support (14 € mais il me reste 3/4 du pot) ;
– de la peinture (40€, il me reste 1/2 pot) ;
– des pinceaux (rond pour les angles et classique pour les surfaces planes) et un rouleau ;
– un protecteur (12€).
2. Ponçage :
Comme vous l’avez compris, après avoir ôté les portes, toute la table est poncée à la ponceuse.
Nota Bene : Quand sur la notice de la ponceuse, il est indiqué qu’il faut augmenter la force si le ponçage est difficile, cela ne veut pas dire qu’il faut appuyer comme un ours sur la ponceuse. Je le dis parce que c’est ce que j’ai failli faire… Je ne suis pas un ours mais je ne suis pas délicate non plus 🙁 Augmenter la force signifie augmenter la vitesse de la ponceuse. Si vous appuyez trop fort, vous allez casser la tête de la ponceuse. Il faut caresser le bois délicatement 😉
Vous constaterez sur la photo ci-dessus, que ma super ponceuse fonctionne super bien (Merci papa et maman !).
3. Relooking :
Comme la table n’est pas faite de bois massif, pour assurer l’adhérence de la peinture j’ai préalablement appliqué une sous couche d’accroche adaptée « à tous supports ». Après 4h de séchage, la sous-couche est légèrement poncée (manuellement avec du papier à petits grains) et un chiffon microfibre est passé pour enlever la poussière.
Comme j’imagine le meuble en deux couleurs, je commence par appliquer la peinture qui sera à l’intérieur du meuble. Deux couches de cette peinture (couleur galet) sont appliquées sur toutes les surfaces, avec un temps minimum entre chaque couche de 4h.
Nota Bene : cette peinture, de la marque « Les Décoratives », s’étale très facilement.
La deuxième couleur n’ai pas de la peinture puisque je veux un effet vert de gris. J’ai tout d’abord pensé à l’acétate de cuivre qui est le principal composant du vert de gris (colorant utilisé depuis l’Antiquité) mais ce produit est à manier avec précaution (pour l’environnement : les produits chimiques toxiques qui ne peuvent pas être évacués dans l’évier ne doivent pas être utilisés à la maison). J’ai donc fait un tour dans la boutique du cyberdroguiste où j’ai déniché un produit appelé « Déco Vert de Gris » (qui semble être à la mode puisque toutes les grandes enseignes le vendent…). Ce produit est composé de deux flacons (une base et un réactif). Il permet de réaliser l’effet visuel et tactile du vert du gris et il se dépose sur tous les supports (bois, fer, du verre, plastique, terre cuite, peintures… ).
J’ai testé le produit sur une petite surface (une face de porte) et je me suis aperçue qu’il faut impérativement bien mélanger la base avant de l’appliquer. Secouer le pot ne suffit pas. Mélanger avec un touilleur permet de bien homogénéiser la préparation. Lorsque la base est bien mélangée, la couche appliquée avec un pinceau est dorée.
Il faut attendre 5 minutes avant de déposer le révélateur. La composition n’est pas indiquée mais je pense que l’effet vert de gris est dû à une oxydation de composés cuivrés présents dans la base. De plus, aucune indication de toxicité n’est donnée donc ce produit ne doit pas être dangereux.
L’effet vert de gris est assez bluffant toutefois je reste sceptique sur la durée de vie du revêtement « Déco Vert de Gris » car il semble s’effriter à l’usage… à voir et à confirmer.
4. Protection du meuble :
Aucune couche protectrice n’est indiquée pour le « Déco Vert de Gris ». Toutefois, comme le vert de gris est friable une fois sec, je préfère tenter de le stabiliser en le recouvrant d’une couche protectrice. Après 24h et près avoir enlevé le surplus de vert de gris avec un pinceau sec (ou une brosse douce), j’ai testé la couche protectrice sur une petite surface de vert de gris (ce protecteur est adaptée à ma première peinture puisqu’ils sont de la même marque). Le test ne modifie pas l’apparence du revêtement vert de ris donc le protecteur est appliqué au rouleau sur toute la table. Pour ne pas pailleter la peinture grise avec le vert de gris, commencez par appliquer la couche protectrice sur la peinture.
Une fois l’ensemble séché, les portes et leurs boutons (achetés sur internet) sont montés et la table peut fièrement trôner dans l’entrée 😉
Je peux dire que j’ai enfin fini la restauration de la malle de voyage des années 30 (n°1, n°2).
La photo de droite présente l’état de l’un des deux tiroirs avant restauration. Comme vous pouvez le constater le fond est un simple tissu tendu qui ne peut pas supporter une lourde charge. Il sera donc remplacé par une planche plus résistante.
Les tiroirs sont entièrement démantibulés et le papier qui recouvre les faces latérales est enlevé, comme du papier peint, à l’eau.
Une fois le bois sec, il est coupé aux nouvelles dimensions intérieures de la malle (prendre en compte l’épaisseur du coffrage) et il est recouvert par du tissu.
Pour les planches latérales de forme rectangulaire, les bandes de tissu découpées ont une largeur égale à trois fois celle de la planche. Le tissu est collé sur une première face (la planche est centrée sur la pièce de tissu) puis, il est rabattu sur la face arrière, collé et plié. Pour maintenir l’ensemble, le tissu est cousu (voir photo ci-dessous).
Pour les rebords latéraux arrondis, du tissu est collé et agrafé sur la face avant de la planche. Pour cacher les agrafes posées sur la face arrière, une pièce de tissu est coupée aux dimensions de la planche et ourlée.
Le tissu qui recouvrira le fond des tiroirs est lui aussi ourlé.
Au passage, je remercie « maman-couture » de m’avoir fait mes ourlets. La couture est une corde que je n’ai pas encore à mon arc 😉
Le tissu ourlé est collé sur la planche et des clous de tapissier sont posés pour fixer le tout et empêcher le décollement du tissu.
Le fond des tiroirs est entièrement recouvert de tissu (collé et agrafé) et les clous de tapissier habillent et maintiennent là aussi le tissu.
Des coins métalliques sont ensuite fixés aux quatre coins du fond des tiroirs pour maintenir ensemble les pans et consolider les tiroirs.
La fixation est faite avec des rivets de maroquinerie (photos ci-dessous). Pour introduire les rivets dans le bois sans les plier, des trous ont préalablement été percés (l’occasion pour moi de tester l’option perceuse de ma Dremel, l’un de mes cadeaux de Noël).
Une fois le tiroir monté, il ne reste plus qu’à renforcer l’ensemble en ajoutant des clous sur chaque arête.
Suite à la demande de Mélanie et Charlotte, voici la photo finale :