Encore une malle mais pas à moi !

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Bonjour à tous et à toutes !

J’espère que la rentrée s’est bien passée pour tout le monde. Je reprends doucement la rédaction des articles… Je cours toujours après le temps !

Dans cet article je vais vous présenter la malle d’une copine. L’histoire de la rénovation est amusante puisqu’en cherchant des conseils sur internet, Aurélie est tombée sur le blog. Au fur et à mesure de sa lecture, elle a trouvé que le blog me plairait bien et en voyant la photo du tableau à clef elle s’est dit « Soit c’est le blog de Véro, soit c’est une p#@*$$e qui s’est appropriée ses idées ». J’ai des copines sympas n’est ce pas !

Fin de l’anecdote, voici la malle d’Aurélie :

1/ Le revêtement extérieur de la malle est lavé doucement à l’eau savonneuse (idée de Clotilde). Les parties endommagées sont collées avec de la colle à tissu en spray.

2/ Pour habiller l’intérieur du coffre Aurélie a eu besoin de tissu et de planches de médium assez finies (se trouvent chez Merlin Pinpin). Les plaques sont couvertes de tissu avec de la colle à tissu en spray, tout comme la Malle de voyage.

3/ La plaque du fond est posée en premier.

4/ Le papa d’Aurélie a renforcé les parties fragiles de la caisse avec les plaques en bois (blanches) qu’il faut camoufler (photo 6). D’autre part, des quart de ronds habillent chaque angle vertical de la caisse. Ils peuvent être retirés mais ils apportent du charme. Les quart de ronds sont donc conservés et la découpe des planches doit les prendre en compte. Le nouveau coffrage intérieur de la caisse doit donc être découpé sur mesures. Dans ce genre de situation il est important de faire un montage à blanc (photos 7 et 8).

Une fois couvertes de tissu, les plaques sont collées à la caisse avec du mastic supergrip.

Aurélie s’est posée beaucoup de questions pour le couvercle car les renforts ajoutés pour la réparation faisaient disgracieux (pas la même teinte de bois et assez gros). Au lieu de faire un coffrage du couvercle, compliqué avec les renforts, elle a opté pour l’huile pour meuble chêne doré et l’huile pour poutre chêne moyen. Ces huiles ont unifié le couvercle et atténué la visibilité des renforts.

Voici donc une jolie malle de famille qui reprend du service !

 

 


Caisses à bouteilles par Marie

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Bonjour,

Aujourd’hui je laisse Marie présenter son meuble à vin construit à partir d’anciennes caisses à vin en bois.

Merci beaucoup pour ton  partage 🙂

A la recherche d’un meuble sympa pour mettre des bouteilles de vin, de superbes caisses de consigne ont été chinées au vide grenier d’Orléans pour 5 euros pièce.

caisse_vin_verobrico (1)Après avoir aspiré la poussière, de petits tas de poussière se sont formés (Photo 2). Je me doutais que j’allais rencontrer ce problème car il y avait des petits trous significatifs de vrillettes e.g., insectes à larve xylophage (Photo 3). Donc, il était nécessaire de restaurer les caisses.

caisse_vin_verobrico (2)Dans la première partie de la restauration des caisses, le bois est traité au xylophène. Après avoir pris soin de choisir le xylophène le plus concentré, le produit a été appliqué de manière généreuse en insistant sur les trous (Photos 4 & 5). Pour être sûre de n’oublier aucune zone et de bien faire toutes les faces des caisses, elles ont été tournées dans le sens des aiguilles d’une montre. Puis les caisses ont été enfermées dans des sacs poubelles afin de ralentir l’évaporation du xylophène pour qu’il imprègne au maximum le bois et tue bien tous les parasites (Photo 6).

caisse_vin_verobrico (3)Quarante-huit heures après, la procédure a été réitérée et une deuxième couche de xylophène a été appliquée. Les caisses ont été à nouveau placées dans des sacs poubelles. Après quarante-huit heures dans les sacs, les caisses ont été rentrées pour être séchées. Mauvais temps oblige ! Le volume total de xylophène utilisé est de 2,5 L.

La deuxième partie de la restauration des caisses, et de la création du meuble, avait pour objectifs de lustrer le bois, le protéger et d’attacher les caisses entre elles pour obtenir un meuble solidaire. Pour une solution naturelle et économique, j’ai suivi le tuto ‘Quelle huile pour mon bois ?’. Aussi après avoir protégé le sol, de l’huile de tournesol premier prix (Photo 7) a été appliquée de manière généreuse au pinceau afin de ne mettre qu’une seule couche (Photo 8).

caisse_vin_verobrico (4)Après avoir appliqué l’huile (utilisation 1 L pour les 3 caisses), le meuble a été sécurisé en renfonçant les clous qui dépassaient (Photos 9 et 10). Les caisses ont été mises dehors toute la journée pour les laisser s’imbiber d’huile (Photo 11). Les caisses ont été rentrées le soir pour éviter qu’elle prenne l’humidité.

caisse_vin_verobrico (5)Après séchage, une corde (deux mètres de corde en mercerie ont été achetés) a été fixée à l’aide d’une agrafeuse murale côté intérieur de la caisse pour que les agrafes soient discrètes (Photo 12). Une fois fixées, les cordes se sont avérées trop claires par rapport au bois. Aussi, je les ai retiré pour les faire tremper 3 heures dans du café. Les cordes sont ensuite mises à sécher (j’ai suivi les tutoriels ‘teinture au café’ et ‘Brou de noix, Café ou Thé ?’). Elles sont désormais de la même teinte que les caisses.

caisse_vin_verobrico (6)Après réflexion j’ai choisi de ne pas attacher les caisses afin de conserver la possibilité de les moduler en fonction des envies (Photo 13). A noter qu’en guise de patins du carton a été placé sous le meuble pour ne pas rayer le sol.

Diapositive7Plus besoin de ranger le vin sous le canapé !!!


Caisse des années 70

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Bonjour à tous,

En fouillant le fond du garage de mes parents, j’y ai déniché une caisse de rangement d’un barbecue Le Creuset des années 70.

Cette rénovation ne m’a pas pris beaucoup de temps et a été réalisée en trois étapes :

1/ Traitement du bois

2/ Homogénéisation du bois

3/ Réinstallation du couvercle

Malgré les crottes de rats et la présence de vieilles traces indiquant le squatte de bestioles, la caisse était en assez bon état. Toutefois, par prévention j’ai choisi de traiter le bois au xylophène (deux passages en 24h). Après séchage complet du bois, un durcisseur transparent pour bois vermoulus ( marque « les anciens ébénistes », incolore vente dans les grandes enseignes de bricolage).

N.B. : Pour l’application de ces deux produits, travaillez dans un espace ouvert.

Le coté négatif du durcisseur est que le bois semble vernis. Comme je n’aime pas l’aspect brillant du vernis, j’ai poncé légèrement le bois avec de la laine d’acier 002. Le ponçage a permis d’obtenir une surface plus homogène et d’enlever les petites échardes.

En guise de vernis, j’ai badigeonné la caisse d’huile de tournesol. Le bois peut mettre plusieurs jours à absorber l’huile, vous pouvez donc l’aider en l’essuyant avec un chiffon absorbant.

N.B. : Contrairement à l’huile de lin, l’huile de tournesol donne une patine plus rustique au bois.

Après avoir pris soin du bois, des patins sont installés sous la caisse pour éviter de l’abîmer.

caisse_creuset (3)

La corde qui maintient l’articulation entre le couvercle et la caisse est réinstallée comme suit :

caisse_creuset (4)

caisse_creuset (5)

La corde est fixée par agrafes :

caisse_creuset (1)

N.B. :Comme la corde d’origine est en bon état, elle a pu être remise en place. Si j’avais dû la changer, j’aurai préalablement vieilli la nouvelle corde en faisant une infusion de marc de café dans de l’eau chaude.

Et voici une caisse originale qui donne vraiment envie de manger un bon steak 🙂

caisse_creuset



Restauration d’une malle de voyage : les tiroirs

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Je peux dire que j’ai enfin fini la restauration de la malle de voyage des années 30 (n°1, n°2).

La photo de droite présente l’état de l’un des deux tiroirs avant restauration. Comme vous pouvez le constater le fond est un simple tissu tendu qui ne peut pas supporter une lourde charge. Il sera donc remplacé par une planche plus résistante.

Les tiroirs sont entièrement démantibulés et le papier qui recouvre les faces latérales est enlevé, comme du papier peint, à l’eau.

Une fois le bois sec, il est coupé aux nouvelles dimensions intérieures de la malle (prendre en compte l’épaisseur du coffrage) et il est recouvert par du tissu.

Pour les planches latérales de forme rectangulaire, les bandes de tissu découpées ont une largeur égale à trois fois celle de la planche. Le tissu est collé sur une première face (la planche est centrée sur la pièce de tissu) puis, il est rabattu sur la face arrière, collé et plié. Pour maintenir l’ensemble, le tissu est cousu (voir photo ci-dessous).

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Pour les rebords latéraux arrondis, du tissu est collé et agrafé sur la face avant de la planche. Pour cacher les agrafes posées sur la face arrière, une pièce de tissu est coupée aux dimensions de la planche et ourlée.

Le tissu qui recouvrira le fond des tiroirs est lui aussi ourlé. 2

 Au passage, je remercie « maman-couture » de m’avoir fait mes ourlets. La couture est une corde que je n’ai pas encore à mon arc 😉

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Le tissu ourlé est collé sur la planche et des clous de tapissier sont posés pour fixer le tout et empêcher le décollement du tissu. 6

Le fond des tiroirs est entièrement recouvert de tissu (collé et agrafé) et les clous de tapissier habillent et maintiennent là aussi le tissu. 7

Des coins métalliques sont ensuite fixés aux quatre coins du fond des tiroirs pour maintenir ensemble les pans et consolider les tiroirs.

La fixation est faite avec des rivets de maroquinerie (photos ci-dessous). Pour introduire les rivets dans le bois sans les plier, des trous ont préalablement été percés (l’occasion pour moi de tester l’option perceuse de ma Dremel, l’un de mes cadeaux de Noël).

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Une fois le tiroir monté, il ne reste plus qu’à renforcer l’ensemble en ajoutant des clous sur chaque arête.

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Suite à la demande de Mélanie et Charlotte, voici la photo finale :

malle

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