Petites bottes de Noël en point mousse

Les fêtes de Noël approchant, il faut commencer à s’occuper des déco du sapin 🙂

Cette année, j’ai décidé de faire des bottes de Noël avec les fins de pelotes de laine qui me restent.

Le tricot est démarré par le pied de la botte. Pour un pied de 12cm, commencez par monter 54 mailles et tricotez le pied au point mousse sur 6 cm de haut.

A ce moment, il faut réduire le tricot de chaque côté pour faire la botte. Comme, la réduction ne peut pas se faire simultanément de chaque côté, faites la réduction de 13 mailles d’un premier coté et tricotez les 41 mailles restantes. Puis sur le retour, faites la réduction de 13 mailles et tricotez la botte sur 28 mailles. Tricotez la botte sur 11 cm de haut.

 

Si vous souhaitez faire des motifs, vous pouvez faire un damier en alternant le jersey et le point mousse.

Une fois le tricot terminé, rabattre sur  2 cm le haut de la botte et coudre l’ourlet à l’aide d’un passe-laine. Pour la décoration de la botte, passer un lacet ou un ruban dans l’ourlet.

 

 

Pliez la botte sur l’envers et coudre la cheville et le dessus du pied. Une fois les coutures terminées, retrousser la botte sur l’endroit.

 

 

 

 

Pour le dessous de la botte, il y a deux options : tricoter une semelle de 11 cm de long sur 4 cm de large ou coudre directement le dessous de la botte sans semelle.

 

 

 

Enfin, ajoutez des boucles pour accrocher la botte dans le sapin et décorez le à votre goût. Avec 24 bottes (ou chaussons), vous pouvez aussi faire un calendrier de l’avent maison 😉

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Calendriers de l’avent 1, 2, 3

Bottes de Noël

Chaussette de Noël


Restauration d’une malle de voyage : les finitions

Après avoir nettoyé la malle de voyage, la seconde étape de la restauration consiste à lui redonner son lustre d’antan. Pour cela, le travail sera décomposé en quatre temps :

 

1- Peindre les ferrures

Les ferrures préalablement poncées, sont peintes avec de la peinture noire brillante destinée au mobilier d’extérieur. Mon choix s’est porté sur cette peinture parce qu’elle s’applique directement sur la rouille et protège le métal. La deuxième couche de peinture est posée après 24h de séchage et un léger ponçage est indispensable entre les deux couches. Bien que le tissu ait été préalablement protégé par du scotch de peintre, je n’ai pas hésité à prendre de la peinture de qualité (marque 3V3) pour ce travail minutieux : la peinture s’applique et se tend facilement et elle ne coule pas. Le travail est donc propre et sans bavure !

Sur la photographie, on peut voir que les poignées ont été démontées pour être peintes. Une fois sèches, elles sont replacées avant le temps n°3.

 

2- Peindre les lattes en bois

Après avoir testé le brou de noix, il est utilisé pour redonner de l’éclat aux lattes en bois.

Le bois se teint progressivement avec les applications successives (au pinceau) de la préparation au brou de noix. Après séchage, le bois est lustré à l’huile de tournesol (appliquée avec un chiffon).

 

 

3- Remise en place des pieds

La protection métallique des angles inférieurs de la malle sont pliés à coup de marteau. Puis, après avoir nettoyé, traité et peint au brou de noix le cadre de bois qui maintenait l’ensemble de la malle et qui faisait office de pied, les planches le constituant sont remises en place et clouées avec des clous de tapissier.

 

4- Fabrication d’un coffrage intérieur 

Pour se protéger des clous et ne pas endommager le système de fermeture de la malle, un coffrage doit être installé. L’inconvénient de ce système est que les quatre coins métalliques sur lesquels les tiroirs reposaient à l’origine disparaissent. Pour pallier ce problème, un deuxième coffrage moins haut que le précédent est fabriqué.

En outre, pour éviter de visser les planches dans la malle les coffrages sont conçus de telle sorte qu’ils puissent se supporter eux-même. L’idée est de pouvoir démonter tous les éléments qui ne sont pas d’origine. Les schémas suivants permettent de visualiser le double coffrage.

Pour fabriquer ce coffrage, des planches de bois fines (pour ne pas perdre trop de place) sont coupées aux dimensions de l’intérieur de la malle.

A l’aide d’une craie, le tissu choisi pour habiller le coffrage est marqué puis découpé. Attention à laisser de la marge pour fixer le tissu sur la face arrière de la planche.

Une fois le tissu coupé, il faut le coller sur la planche.

Le choix de la colle a été long parce qu’une colle à tissu n’est pas destinée au bois et une colle à bois aurait été visible à travers le tissu. Pour éviter les vagues de colle, je me suis tournée vers une colle multiple-supports en bombe (colle 3M scotch-Weld 90).

J’en profite pour donner une petite astuce de l’amie Clotilde : pour que la colle ne tâche pas le tissu, humidifiez préalablement la surface de tissu qui ne sera pas collée 😉

Pour renforcer le maintien, le tissu est agrafé sur la face arrière de la planche.

Cette opération est répétée neuf fois pour : les quatre planches latérales du premier coffrage et le fond de la malle ainsi que pour les quatre planches du deuxième coffrage. Pour décorer la malle, les coffrages sont recouverts de deux tissus différents.

Le fond du coffrage est enfoncé en premier. Les dimensions étant très ajustées, les planches latérales sont agencées dans la malle puis les quatre planches sont poussées contre la paroi ensemble. Le fait que toutes les planches soient emboîtées les unes dans les autres fait que le coffrage n’a pas besoin de renfort supplémentaire.

Une fois le premier coffrage mis en place, le deuxième coffrage est installé de la même manière. Celui-ci est plus difficile à encastrer à cause de l’épaisseur du tissu.

Après avoir fini le coffrage, j’ai recouvert l’intérieur du couvercle avec du tissu. Pour ne pas endommager le bois, je n’ai pas collé le tissu directement sur le couvercle. J’ai tout d’abord pris une planche très fine et très souple (le type de « planche » que l’on retrouve dans le fond des bibliothèques ou derrière les cadres en verre) que j’ai recouverte de tissu et que j’ai ensuite agrafé à l’intérieur du couvercle.

Quant aux faces latérales, elles ont elles-aussi été recouvertes par un coffrage léger. Ce coffrage a une double fonctionnalité : esthétique et utilitaire puisqu’il permet de maintenir la planche du couvercle.

A noter que pour les petits cotés, j’ai coupé mon coffrage dans une chute qui m’avait servi à faire le coffrage de la caisse. Pourquoi ? Pour poser le frein qui retient le couvercle, il est indispensable que l’intérieur de la caisse et du couvercle soit aligné !

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Brou de noix

Pour foncer ou vieillir les bois et les tissus, plusieurs pigments naturels peuvent être utilisés. Pour la restauration des boiseries de la malle de voyage je souhaite tester le brou de noix, mais n’ayant jamais utilisé ce pigment auparavant certaines précautions doivent être prises. Précédemment, de peur de trop foncer le couvercle de la caisse chocolat Menier je n’avais pas opté pour ce pigment mais pour le marc de café. Avec ce dernier, on obtient un effet vieilli du bois et après une nuit dans un bol de café un linge prend la couleur chair (avec du thé, la couleur est légèrement plus claire).

Les projets réalisés au brou de noix sont :

Comme je le disais dans l’article sur la caisse Menier, le brou de noix est un colorant naturel extrait du brou de la noix, c’est-à-dire de l’enveloppe verte du fruit qui n’est pas à maturation. En fonction de la concentration, la palette de couleurs obtenue va du noir au beige en passant par la couleur chocolat.

Après avoir acheté mon brou de noix chez mon « cyberdroguiste », j’ai fouillé sur internet pour trouver une recette expliquant comment obtenir une couleur qui mettrait en valeur les nervures du bois sans trop le foncé. N’ayant pas trouvé d’explication qui me convenait, j’ai décidé de tester par moi-même.

Voici ma recette : faire bouillir 1L d’eau puis y plonger deux grosses poignées de brou de noix séché (photo ci-dessus). L’eau devient très vite noire et opaque. Après 30 minutes sur le feu, filtrer l’eau et laisser refroidir.

Le premier test réalisé sur la tranche d’une planche de bois montre que la teinte obtenue est couleur chocolat. Pour obtenir une teinte plus foncer, passez plusieurs couches de la préparation.

J’ai ensuite essayé de vieillir un meuble neuf avec cette préparation. Avec un pinceau ou une éponge, la préparation est déposée sur les tiroirs du meuble. Avant que les tiroirs soient totalement secs, je les ai essuyé avec un essuie tout pour donner un aspect usé au meuble et gommé les traces de pinceau. Pour mettre en évidence la teinture au brou de noix, seulement un tiroir sur deux a été teint. Et voici le résultat :

Maintenant que la recette est testée, je vais pouvoir terminer la malle de voyage. Je vous dis donc à bientôt pour le prochain numéro 😉


Restauration d’une malle de voyage : le nettoyage

L’hiver approchant, il est indispensable que je restaure cette malle de voyage des années 30 rapidement car pour le moment elle dort dehors à cause des petits habitants qui la squattent (et oui, le bois tendre et ancien plaît aux bêtes !).

Pour la petite histoire, la malle (ou le coffre) est un meuble ancien pouvant avoir de multiple fonctions : rangement, « valise », chaise, etc … Avec le développement du transport ferroviaire, la fabrication des malles s’intensifie et se démocratise dans les années 1870 pour quasiment disparaître après la Seconde Guerre Mondiale. Pour plus d’informations, je vous conseille la visite du site « La malle en coin » .

Ici, la malle et son couvercle bombé sont entièrement recouverts de tissu et sont ornés de lattes peintes en noir maintenues par des ferrures abîmées par le temps. Comme le montre la photographie suivante, la particularité de cette malle est qu’elle possède deux tiroirs amovibles. Le cadre de ces tiroirs est fait d’un bois très fin, et le fond en tissu rend les tiroirs très fragiles. On comprend aisément que cette malle n’a pas été conçue pour le transport d’objets lourds mais pour un usage domestique. Dans la partie basse  (au niveau du plancher) étaient disposés les objets les plus lourds, tels que les nécessaires de toilette, et le linge de maison et les toilettes étaient rangés dans les tiroirs.

Le but de la restauration va être de conserver au maximum les éléments d’origine de la malle. Il va donc falloir traiter le bois sans ôter le tissu extérieur. La première étape consiste donc à arracher le papier qui tapisse l’intérieur de la malle (outils : une spatule et une éponge imbibée d’eau chaud).

Le dé-tapissage de l’intérieur de la malle a découvert les finitions succinctes réalisées lors de sa fabrication : clous qui dépassent (attention à ne pas se faire mal) et non protection du système de fermeture. Si on ajoute à ceci le fait que le bois a travaillé avec le temps, un coffrage semble indispensable !

Une fois séchée, la malle est traitée au xylophène (même procédure que pour la malle Menier).

Les lattes extérieures ainsi que le tissu sont aussi marqués par les bêtes et pour ne pas dégrader la colle qui maintient le tissu, le xylophène est appliqué localement avec une seringue et passé au pinceau sur les lattes en bois.

Le revêtement du dessous de la malle est constitué d’un papier de type papier carbone maintenu par un cordage . Après avoir enlevé les lattes qui faisaient office de cadre, le papier a été difficilement arraché. Cette tache n’a pas été de tout repos puisque le papier étant très fin, la colle y est fortement imprégnée. Ce qui rend encore plus désagréable cette partie du travail est qu’avec le temps ce papier se désagrège facilement (façon mille-feuilles) et fait beaucoup de poussière (d’ailleurs, je vous conseille d’utiliser un masque à poussière). Pour finir proprement,  une ponceuse est le moyen le plus efficace pour terminer le nettoyage !

Le travail suivant consiste à brosser les ferrures avec de la laine d’acier 002 et à poncer les lattes en bois à l’aide de papier de verre. Un solidificateur de bois (liant acrylique) est ensuite appliqué pour renforcer le bois qui s’effile (intérieur de la malle et lattes). Bien que le xylophène soit indispensable pour les bois rongés par les bêtes, ce type de produit contribue à la protection du bois et ne contre-indique pas le cirage ou la teinte du bois traité.

Le tissu extérieur de la malle est tâché par le temps, aussi pour lui redonner un peu d’éclat il est nettoyé avec un shampooing d’intérieur : AutoGlym. Ce produit est essentiellement destiné aux fauteuils de voiture mais il convient très bien au cuir ainsi qu’à différente sorte de tissu. Après avoir protégé les lattes avec du scotch de peintre et passé l’aspirateur pour enlever la poussière, le produit est testé sur une petite zone puis est vaporisé sur toute la malle selon le mode opératoire suivant :

1- Vaporiser de manière à ce que le produit recouvre toute la surface à nettoyer (inutile de détremper le tissu) ;
2- Laisser agir 30 secondes ;
3- Activer le produit en frottant à l’aide d’un chiffon microfibre ;
4- Laisser agir 1 minute;
5- Essuyer à l’aide d’un chiffon microfibre propre et humide ;
6- Laisser sécher ;

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