Fabrication facile de moustiquaire

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Bonjour à tous,

Par ces fortes chaleurs il est important de faire entrer la fraîcheur. Pour ouvrir les fenêtres tranquillement la nuit sans que les moustiques et autres bestioles viennent me taquiner, j’ai confectionné des moustiquaires sur mesure et totalement démontable. Pour les portes fenêtres, je vous invite à lire cet article : ICI.

Avant d’aller en mercerie acheter le matériel nécessaire, les dimensions intérieures des fenêtres ont été relevées (photos 1 et 2). Le laie de moustiquaire faisant 3 m de large, seul 1 m de tissu (7,5 € le mètre) a été acheté (les fenêtres font 70 x 90 cm). Avec ceci, j’ai acheté du velcro (2 €) et du scotch double face (10€) pour surface lisse et résistant au milieu extérieur. Le prix de revient d’une moustiquaire est donc inférieur à 5 €.

moustiquaire_verobrico_1Mon conseil n°1 : Faire bien attention à acheter de la moustiquaire et non du tulle ou un autre tissu de ce type. En effet, la moustiquaire est un « tissu » de nylon très résistant aux agressions extérieures alors que le tulle par exemple est entre autre fait de coton ou de soie, des matières fragiles.

Mon conseil n°2 : N’optez pas pour un tissu blanc mais plus pour du vert, du noir ou du jaune qui s’avéreront des couleurs plus discrètes que le blanc.

Mon conseil n°3 : Pour faire des économies, n’achetez pas votre moustiquaire dans une grande surface de bricolage mais rendez vous dans un magasin de tissu.

Voici les étapes de fabrication des moustiquaires :

1. Confection du rectangle de tissu :

Dans un premier temps, les dimensions de la fenêtre sont reportées sur le tissu avec un feutre qui disparaît dans l’eau (Photo 4). Autour de ce rectangle, je prends en compte une bande extérieure qui me servira à ourler le tissu (photo 5).

moustiquaire_verobrico_2Une fois le rectangle cousu, il est trempé quelques secondes dans l’eau pour faire disparaître le feutre (photo 6) puis est séché (photo 7).

moustiquaire_verobrico_32. Mise en place des points de fixation :

Je n’ai pas voulu d’un cadre de fixation en bois comme on peut le voir fréquemment car habitant au quatrième étage, je ne peux pas venir le poser de l’extérieur et faire tomber le moindre outil serait dangereux.

Ainsi, pour cette seconde étape la partie douce du velcro est cousue sur les côtés de la moustiquaire. Vous pouvez parfaitement mettre du velcro sur toute la circonférence mais personnellement j’ai opté pour du velcro à chaque angle ainsi que trois bandes sur chaque côté (photo 8).

Petite Astuce : Pour plus de discrétion, le velcro est coupé de façon à ce que sa largeur corresponde à celle de l’ourlet.

Pour finir la moustiquaire, le scotch double face est collé sur la seconde partie du velcro (photos 9 et 10).

moustiquaire_verobrico_43. Mise en place de la moustiquaire :

Avant de coller la seconde face du scotch, il est très important de laver l’encadrement de la fenêtre afin d’optimiser l’adhérence du scotch (photo 11).

La photo 12 montre que la largeur des fixations correspond à la largeur de la rainure du cadre de la fenêtre. Ainsi, le velcro est parfaitement dissimulé et la moustiquaire installée épouse parfaitement les dimensions de la fenêtre.

moustiquaire_verobrico_5Nota Bene : Lors d’un test, la largeur de la bande de velcro était de 2 cm et il était donc trop large pour être caché par l’ourlet. Comme le montre la photo 14, ceci faisait particulièrement moche :

moustiquaire_verobrico_6Comme le montre la photo 15, la fermeture de la fenêtre n’est pas gênée par la moustiquaire. Elle ne gâche pas non plus la vue sur les arbres.

Mon conseil n°4 : Pour que la moustiquaire soit efficace, il est indispensable qu’elle soit bien tendue.

moustiquaire_verobrico_7



Boutures de plantes grasses

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Le printemps arrive et il est temps de préparer nos ornements végétaux pour cet été.

L’été dernier, j’ai trouvé dans notre location une belle plante grasse. En tournant autour plusieurs jours, j’ai compris son mode de reproduction : j’ai remarqué que les pétales tombées engendrent de nouvelles pouces. J’ai donc arraché des pétales que j’ai ensuite posées sur la terre. Cinq mois plus tard voici à quoi ressemblent mes mini-pouces : 20140203_164703

J’ai réitéré l’expérience en prenant des pétales en jardinerie (je sais, c’est pas bien 🙁 ) et voici le résultat : la première photo montre la pousse des racines puis l’on observe le développement des jeunes pétales. Ce processus de reproduction est dû au fait qu’à la base des pétales les cellules sont indifférenciées … Ah sacrée Dame Nature !

pouce_plante_grasse

N.B. : Pour ne pas ralentir la croissance des racines et des pétales, les pouces ont été mises à l’abri du froid pendant l’hiver.

Une troisième expérience est en cours puisque je prépare des pouces de cactus.

La suite au prochain numéro, ici 😉



Récolte de frelons asiatiques

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Bonjour à tous,

Si vous n’étiez pas convaincu par l’efficacité des pièges à frelons asiatiques, voici la récolte obtenue en un mois dans la région de Montpellier :

frelons_asiatiques_1

Cinq pièges ont été dispersés dans le jardin et un seul a été productif. Est-ce parce qu’il était installé dans les lauriers roses ou est-ce qu’un nid est actuellement en construction dans les parages ? Je n’en sais rien. Toutefois, cet exemple montre qu’il ne faut pas hésiter à installer plusieurs pièges dans votre jardin ou sur votre balcon (même sur une petite surface).

Sur cette photo, la moitié de ces frelons sont des frelons asiatiques. Ces derniers sont des fondatrices de nid et certaines sont de la taille d’un pouce. Impressionnant n’est-ce pas.

Voici comment faire la différence entre les frelons asiatiques et les frelons européens : les asiatiques ont les pattes jaunes.

Le mois de mai ayant été assez mauvais, les fondatrices sont encore en train d’errer à la recherche de nourriture donc laissez vos pièges tout le mois de juin.

Fabrication des pièges