Lit bébé des années 80

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Bonjour à toutes et à tous,

Il y a plus d’un an de cela nous avons modernisé deux lits des années 80 pour bébé . Ces deux lits ont été les lits de mes sœurs et de moi-même. Bien que n’étant pas aux normes d’aujourd’hui nous n’avons rencontré aucun problème de bébé voulant s’échapper pendant un an (et croisons les doigts pour que cela continue).

L’un des lits était resté dans son jus et le second avait été repeint avec une peinture non-adaptée et très compliquée à retirer. Pour mettre à nu le bois, le premier lit a été poncé mais le second a dû être décapé. Je vous ai présenté il y a un bout de temps déjà ce décapage via une vidéo que vous trouverez ICI. avant de peindre le lit nous avons laissé le lit s’aérer à l’extérieur car les décapants ne sont pas terribles pour la santé.

Avant l’application de la peinture, la sous-couche Liberon pour surface lisse (entre 25 et 30 € le litre) est appliquée pour favoriser l’adhérence de la peinture.

La peinture employée est la même que celle utilisée pour la table à langer, qui a d’ailleurs été refaite après les lits. La peinture choisie est la peinture à l’eau Attitude Récup’ de Ripolin dont le test vous a déjà été présenté.

Depuis peu nous retrouvons les garçons assis dans leur lit alors, même s’ils ne sont pas téméraires, nous avons décidé d’installer une barrière de dissuasion. Pour cela un tasseau de la même épaisseur que celle du pan de lit maintenu par deux vis à la tête de lit et une au pied suffit. On a fait les choses rapidement mais trois tourillons auraient dû être installés afin de ne pas percer la tête et le pied de lit. Pour protéger la peinture, pensez à positionner du scotch de peintre avant de percer.

Voici  donc les lits de nos chérubins. Une seule barrière par lit a été posée mais nous avons gardé de quoi faire le deuxième côté de lit.

Lorsque les garçons chercheront à s’évader nous élèverons cette barrière afin qu’ils échappent de moins haut pour que la chute fasse moins mal 😉

Les couleurs des deux lits se trouvent dans les bandes de la table à langer afin de faire une chambre unie et colorée 😉


S.O.S. logement humide

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Peu de temps après avoir loué un appartement en rez-de-chaussée dans une vielle maison de bourg j’ai découvert un dégât des eaux qui a été dissimulé avec de la peinture par le précédent locataire (Photo 1). Parce que de telles catastrophes sont compliquées et longues à résoudre, voici quelques astuces.

logement_humide_verobrico (1)
D’un point de vue sanitaire, l’odeur engendrée ainsi que les moisissures (salpêtres), peuvent être source ou facteur aggravant d’allergie et/ou d’asthme. Lire le rapport Contaminations fongiques en milieux intérieurs : Diagnostic / effets sur la santé respiratoire / Conduites à tenir. Conseil Supérieur d’Hygiène Publique De France, Groupe de travail « Moisissures dans l’habitat ».

De plus, l’humidité ambiante peut favoriser ou majorer les douleurs ostéo-articulaires de type arthrogène.
Voici quelques recommandations ICI.

1. Procédure
Lorsque vous découvrez un dégât des eaux, il ne faut pas hésiter à contacter votre assurance habitation :
– Si vous êtes propriétaire, vous aurez une franchise à payer (en fonction de votre contrat) et vous serez indemnisé en fonction de l’évaluation, effectuée par l’expert d’assurance, du coût de la recherche de fuite et des travaux de rénovations inhérent au sinistre.
– Dans la mesure où vous êtes locataire, votre assurance contactera l’assurance du propriétaire et aucun frais vous sera facturé.
Personnellement, il y a eu un délai de plusieurs mois entre la déclaration et la venue de l’expert d’assurance (de 2 à 3 mois). Donc, j’ai relancé l’agence immobilière par laquelle je loue. Celle-ci s’est ensuite occupée des démarches administratives. En parallèle, j’ai recontacté mon assurance qui a relancé l’assurance du propriétaire. J’ai continué à payer mon loyer afin de ne pas me retrouver dans une situation hors la loi qui m’aurait mise à défaut.
Après le montant d’indemnisation fixé par l’expert d’assurance, la recherche de fuite a pu avoir lieu.
Sachant que le temps de réparation puis de rénovation du logement étaient très long, j’ai contacté le Service Communal d’Hygiène et de Santé de la mairie afin de réaliser une évaluation sanitaire du logement et inciter l’agence à rénover mon logement dans les plus brefs délais. L’effet fut immédiat. Dans la semaine, un déshumidificateur a été installé en perspective d’une rénovation. Après trois semaines de fonctionnement, les taux d’humidité au niveau des murs ont diminué mais restaient anormalement élevés. Donc, pour vérifier la présence d’une autre fuite, nous avons fait le choix de retirer le déshumidificateur et de mesurer le taux d’humidité des murs de manière quotidienne. Et là, surprise ! Une odeur pestilentielle est retrouvée dans l’appartement ainsi qu’un taux d’humidité qui a augmenté de manière très significative et plus étendue.
Au final une dizaine de fuites ont été identifiées dans l’appartement. De gros travaux ont été effectués avec entre autres la destruction du carrelage pour atteindre les fuites situées au niveau du sol.

2. reconnaître un cache-misère
La toile de verre a comme propriété de retenir l’humidité. C’est pourquoi elle est souvent utilisée dans les salles de bain et sanitaires des logements. Elle a le même rôle lorsque les murs sont chargés en humidité. La conséquence est que l’humidité est retenue dans le mur et la découverte d’un potentiel dégât des eaux est retardée (Photo 2). Ceci est d’autant plus vrai que le logement est au rez-de-chaussée d’une vieille bâtisse.

logement_humide_verobrico (2)
Le contre-plaqué, tout comme le lambris, a pour vocation de « cacher la misère ». Il est important de se méfier de ce genre d’aménagement car il peut cacher des murs moisis ou très abîmés (Photo 3).

logement_humide_verobrico (3)
3. Quelles sont vos ressources et vos droits ?
Dans un premier temps, il faut contacter votre assurance. Si vous êtes locataire, n’hésitez pas à prévenir votre agence immobilière ou votre propriétaire pour accélérer la procédure.
Si vous sentez que la procédure est bloquée, n’hésitez pas à contacter Service Communal d’Hygiène et de Santé de votre mairie. Un inspecteur de salubrité peut être mandaté pour réaliser une évaluation sanitaire de votre logement.
Vous pouvez bénéficier de conseils juridiques gratuits avec les juristes de l’Adil.

– Qu’est-ce qu’un habitat insalubre ?
Le gouvernement possède un site internet très bien fait qui vous définit les caractéristiques d’un habitat insalubre, renseigne les procédures administratives d’insalubrité ainsi que les conséquences inhérentes en termes de loyer et de relogement.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16158

– Les obligations et la réglementation :

Lien pour Comprendre les risques sanitaires liés à l’humidité.

Propriétaire
Obligation de délivrer un logement décent (Code civil : Art 1719/ Norme de décences : décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002) ;
Obligation de délivrer un logement en bon état de réparation et d’entretenir le logement tout au long du bail (Code civil : 1720).

Locataire
Obligation d’entretenir les conduits de fumée et de ventilation, et appareils de combustion ;
Ne doit pas entraver le bon fonctionnement de l’entrée d’air et du système d’évacuation vers l’extérieur (CCH : R. 131-35).

Réglementation / humidité
. Décret du 14 juin 1969, article 7 : « Les logements doivent être protégées contre les infiltrations » ;

. Règlement Sanitaire Départemental :
Article 33 : Les couvertures, les terrasses, les murs et leurs enduits, fenêtres, vasistas, portes, ne doivent pas donner passage à des infiltrations d’eau.
Article 27-2 : Les murs ainsi que les sols doivent assurer une protection contre l’humidité.

. Décret du 6 mars 1987 (application de la loi Méhaignerie) :
Article 1er F3 : Les sols, murs, plafonds des logements ne présentent pas d’infiltration ni de remontée d’eau. Les ouvrants sont étanches à l’eau et en bon état de fonctionnement.
Article 1er F4 : La couverture, ses accords et ses accessoires sont étanches.

– Liens utiles pour l’indemnisation pour la réalisation des travaux
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1557179/le-locataire-est-indemnise-en-cas-de-travaux-de-plus-de-21-jours
http://www.leparticulier.fr/jcms/c_97216/l-indemnisation-du-locataire-en-cas-de-travaux-de-longue-duree
http://www.adil56.org/modules.php?name=News&file=article&sid=399

Marie


Une page s’est tournée

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Bonjour tout le monde,

Le gros chantier qui a commencé fin 2014, et qui nous a pas mal occupé en 2015, est définitivement clos. Un appartement de 47m² situé au quatrième étage sans ascenseur n’était pas possible avec deux petits loulous. Nous avons donc réalisé les finitions et vendu l’appartement fin 2016.

L’aménagement intérieur d’un appartement des années 60 est fait de petites pièces cloisonnées. Notre idée était de tout casser, à l’exception de la chambre, afin de séparer le WC de la salle d’eau et surtout d’agrandir la perspective du séjour en faisant une cuisine semi ouverte. Bien entendu, nous avons pris soin de ne pas toucher aux colonnes d’aération de l’immeuble. Avant de se lancer dans ce gros chantier, nous avons modélisé le futur agencement de l’appartement et mis en évidence les contraintes à respecter : Lien vers l’article.

Cet article résume donc les travaux que nous avons entrepris alors pour plus de détails je vous invite à vous rendre à la rubrique « Appartement« .

appartement_verobrico (1)Après la démolition des murs, les emplacements des anciennes cloisons sont bouchés au MAP (Mortier Adhésif) au niveau des plafonds et au ciment pour le sol.

appartement_verobrico (3)L’électricité a été redistribuée au niveau du sol avant qu’il soit cimenté. Pour ce travail le binôme alsacien s’est reformé pendant que nous nous occupions des plafonds.

Après mûres réflexions, le gaz a été condamné et un chauffe eau a été installé.

appartement_verobrico (2)Une fois la base du chantier nettoyée, nous sommes passés à la phase de reconstruction avec le tracé des futures cloisons (avec épaisseur) puis la fixation des rails de placo, détermination du parcours de la plomberie, etc..

Le WC a été déplacé mais nous n’avons pas eu besoin de le réhausser car la pente pour l’évacuation est suffisante.

appartement_verobrico (4)Je vous passe les détails des joints de placo et tout et tout car une bonne partie des travaux est publiée ICI.

Sur toute la zone reconstruite, comprenant la salle d’eau, les WC et la cuisine, du parquet pour passage intensif et résistant à l’eau a été posé. Comme nous avions un espace de stockage, nous avons pris le temps d’acheter faïence, sol et cuisine en fonction des promos. Avec ce système nous avons fait une économie globale de 10 %.

appartement_verobrico (5)Bien que très fonctionnelle avec le banc dans la douche et ses meubles de cuisine, lasalle d’eau est trop petite (4m2) pour obtenir des photos explicites alors voici un avant/après de la cuisine :

appartement_verobrico (6)Et le plan de l’appartement terminé :

appartement_verobrico (7)Pour conclure cet article, je tiens à remercier toutes les personnes qui sont venues nous aider à descendre nos 2,5 tonnes de gravas, monter nos planches de placo et de fermacell ainsi que le plan de travail de la cuisine et le chauffe eau. Un spécial merci à Yves, Alex, Nico et Fernando pour leur précieuse aide. Merci aussi à mon cher et tendre qui a poncé les joints de placo et posé de la toile de verre au plafond (avec Alex) presque sans râler pendant que j’admirais avec ma sœur de belles aurores boréales 🙂


Réglage du thermostat d’un chauffe-eau électrique

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Il n’est pas rare de constater qu’un cumulus venant d’être installé chauffe trop. Mise à part, cette sensation de douche brûlante, il est très important de bien régler son chauffe-eau. Depuis 2005, un décret réglemente la température de réglage des appareils de production d’eau chaude entre 55°C et 60°C (JORF n°291 du 15 décembre 2005 page 19295 texte n° 36).

Pourquoi une limite basse à 55°C ? Un cumulus qui chauffe à des températures inférieures à 50°C présente un risque sanitaire important en favorisant la légionellose ainsi que la prolifération de bactéries et de microbes dans le ballon d’eau chaude et les canalisations.

Pourquoi une limite haute à 60°C ? Il est impératif que le cumulus ne chauffe pas au-delà de 60°C afin de prévenir le risque de brûlure. De plus, les températures trop élevées favorisent le dépôt de calcaire/tartre dans le ballon d’eau chaude et les canalisations. Enfin une température trop élevée engendre une surconsommation électrique pour chauffer le cumulus ainsi qu’une augmentation de la consommation d’eau froide pour obtenir une eau tiède.

Donc, une température optimale d’un cumulus prévient d’un risque sanitaire potentiel, d’un risque de brûlure et est source d’économie à trois niveaux :

1/ l’entretien de la chaudière électrique et des canalisations en limitant le dépôt de calcaire ;

2/ l’électricité consommée pour chauffer le ballon d’eau chaude ;

3/ l’eau froide utilisée en plus grande quantité pour tiédir l’eau.

A savoir : Il est impératif d’entretenir et de faire vérifier un chauffe-eau électrique au moins une fois par an par un professionnel (contrat d’entretien).

Afin de faire des économies d’énergie, il est conseillé de mettre un isolant thermique (e.g., laine de verre etc.) autour d’un cumulus installé dans une zone non isolée (e.g., garage, extérieur etc.). En effet même si le ballon est conçu pour prévenir la déperdition de chaleur mais dans les pièces types garages, le dispositif ne suffit pas notamment l’hiver.

Un chauffe-eau bien entretenu et bien réglé peut permettre de faire entre 10% et 20 % d’économie soit environ entre 15 € et 100 € par an. Une diminution d’un degré d’un cumulus peut engendrer une réduction d’énergie jusqu’à 7%.

Enfin, pour faire plus d’économies, il est possible d’installer un robinet ou une poire de douche éco-mousseur (poire de douche : env. 20 €, éco-mousseur de robinet entre 5 et 10 €) qui permet de consommer moins d’eau tout en conservant le débit d’eau.

Matériel :

– 1 tournevis plat;

– 1 tournevis cruciforme.

Procédure pour régler un cumulus :

1/ Couper l’alimentation électrique du chauffe-eau au niveau du tableau électrique (Photo 1).

thermostat_cumulus_verorbico (1)

2/ Sous le cumulus, il y a en général un capot en plastique qui cache le thermostat (Photo 2).

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3/ Retirer les vis du capot (Photo 3).

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4/ Le thermostat se trouve à la base du ballon d’eau (Photo 4).

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5/ Tourner la rondelle en plastique pour régler la température du thermostat (Photo 5).

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A noter : il est possible qu’il soit nécessaire d’utiliser un tournevis plat pour régler le thermostat. Selon les modèles, il peut y avoir un bouton de sécurité à enfoncer avec un tournevis plat pour effectuer le réglage de la température. De plus, la graduation de la température peut varier d’un modèle à un autre (degrés Celsius, étalonnée de 1 à 5 (Photo 5) ou renseignée par un gradient d’épaisseur croissante).

6/ Remettre l’alimentation de chauffe-eau (Photo 6).

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7/ En fonction de la taille du cumulus et de l’utilisation d’eau, attendre entre 12h à 3 jours pour tester l’eau du robinet à l’aide d’un thermomètre (Photo 7).

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A noter : les thermomètres de cuisine sont souvent les plus performants car ils peuvent mesurer des températures élevées (T°C > 100°C).

8/ Répéter la procédure si la température si nécessaire i.e., non comprise entre 55°C et 60°C.

Marie