Bonjour à tous,
Aujourd’hui je reviens sur l’article dédié à la lampe ondulatoire offerte à ma sœur pour Noël. Dans cet article, j’avais rapidement évoqué le fait que la rouille du pied de lampe a été stabilisée. Pourquoi en faire un article ? Tout simplement parce qu’il y a eu des déceptions de produits et de bonnes surprises 🙂 Pensez à lire les conclusions de l’article car des solutions que je n’ai pas encore testées vous sont proposées.
Initialement, le disque de frein utilisé comme pied de lampe n’était pas rouillé mais après plusieurs semaines dehors, la nature a fait son œuvre. Ne trouvant pas le résultat vilain, j’ai donc souhaité conserver la rouille. Après avoir sollicité des conseils sur le CDB et deux trois courses, je me suis mise à l’ouvrage.
Avant traitement, la rouille est orangée et mat comme le montre la photographie ci-dessous :
Voici le traitement en quatre étapes :
1. Brossage
Pour faciliter l’accroche du traitement chimique, il est important de brosser la pièce métallique rouillée. Une fois cette rouille superficielle éliminée, la pièce prend une couleur plus brune qu’orangée :
2. Ôter l’eau et non « Othello » (ok, je sors …)
Bien que la rouille soit superficielle car pas très vieille, j’ai tout de même pris la précaution d’éliminer l’eau présente à la surface du disque de frein (conseil du CDB) en le passant au four 40 min à 140 °C. Je ne pense pas que cette étape soit primordiale mais bon faisons les choses proprement.
Sans passage au four, une pellicule d’eau peut être confinée entre le métal et le vernis. Si tel est le cas, l’eau résiduelle favorisera la diffusion de la rouille malgré le traitement.
Petit conseil : pour ne pas trop salir votre four pensez au papier sulfurisé et à ne pas mettre la chaleur tournante s’il a cette option.
3. Stabiliser la rouille
Après refroidissement de la pièce, un stabilisateur de rouille de la marque Rustol est vaporisé.
D’après la notice, le temps de séchage est de 48h. Toutefois, une semaine après l’application le disque de frein colle toujours… Je commence à perdre patience. Après un tour dans une grande surface de bricolage, j’apprends qu’il est important de déposer une fine couche de Rustol pour faciliter le séchage. Je veux bien mais j’ai mes limites !!
Retirer le produit par voie chimique serait une complication supplémentaire qui détériorerait la rouille. Je garde donc patience et laisse sécher le disque dans un endroit aéré et sec.
Le métal ressemble maintenant à du cuir et son aspect est brillant :
4. Vernir le disque
Le Rustol a été vaporisé le 15 décembre et j’ai enfin appliqué le vernis au pinceau fin décembre/début janvier. Le vernis 3V3 pour métaux rouillés (extérieur) est moins contraignant que le précédent traitement. Le temps de séchage est court et le produit matifie le disque.
Avec le recul, je regrette de ne pas avoir appliqué uniquement le vernis. La rouille étant superficielle et la lampe étant pour l’intérieur, le Rustol était un traitement superflu…
Voici donc à quoi ressemble ce pied de lampe après deux passes de vernis. Sans Rustol, le disque aurait été plus mat que ce qu’il est.
5. Conclusions
a. Optez pour le Rustol uniquement si la rouille a stabilisée est très ancienne ;
b. Le vernis extérieur est très simple d’application et sèche rapidement ;
c. Il existe d’autres stabilisateurs de rouille comme les vernis auto. Ils s’achètent dans les magasins type Norauto ou FeuVert mais vous pouvez aussi les commander sur internet. On m’a conseillé la référence Restom® Protec Look 6100. Renseignez vous bien avant de faire vos achats car il semblerait que sous les vernis auto, la rouille continue de progresser mais plus lentement. Est ce qu’un passage au four réduirait cette diffusion ? Je ne sais pas.
Si vous aussi, vous avez testé ces types de produits, votre retour d’expérience serait un vrai plus pour moi ainsi que pour les personnes s’arrêtant sur cette page !