Customiser des rideaux Ikéa

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Bonjour à tous,

A chaque déménagement, les rideaux acquis pour le précédent logement ne correspondent pas aux fenêtres du nouveau. On se retrouve donc avec des paires de rideaux remisées et qui encombrent les placards. Bien que je fasse un échange régulier avec mes sœurs, qui elles-mêmes déménagent souvent, j’ai décidé cette fois-ci de ressortir une vieille paire de rideaux basique (photo ci-dessous) achetée chez Ikéa et de la customiser pour l’adapter à une chambre d’enfant.

customisation_rideaux_ikea_verobrico (1)Pour ce projet, pas besoin de beaucoup de matériel : une machine à coudre et du fil de couleur suffisent.

Ne sachant pas dessiner, j’ai cherché sur interne des motifs qui me plaisaient et que j’ai ensuite découpé. Je suis restée dans la simplicité avec un thème céleste qui incitera un bon sommeil  :

customisation_rideaux_ikea_verobrico (2)Une fois mes petites découpes terminées, les différents motifs sont reportés sur les rideaux grâce à un feutre lavable à l’eau :customisation_rideaux_ikea_verobrico (3)Puis avec un point zigzag, les contours des motifs sont piqués à la machine à coudre. A noter que pour l’œil de la lune, un petit rond de tissu jaune a été cousu :

customisation_rideaux_ikea_verobrico (4)Après passage en machine à laver et un coup de fer à repasser voici le résultat de cette customisation simple et efficace . Le rideau est opaque et les motifs apparaissent avec la lumière extérieure.

customisation_rideaux_ikea_verobrico (5)Et comme dirait Lavoisier, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » alors à vous de faire fonctionner votre imagination !


Peindre un meuble Ikéa

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Bonjour à tous,

Pour unifier une chambre de bébé nous avons décidé de repeindre une commode-table à langer Ikéa achetée d’occasion pour 30 €. Le problème de ces meubles est qu’ils sont très lisse. Voici donc comment nous avons peint cette commode.

1. Démonter tiroirs et ferronnerie

Après avoir démonté leur façade (photo 1b), les tiroirs sont retirés en dévissant la vis visualisée sur la photo 1c.

peindre_meuble_ikea_verobrico-1Puis les glissières sont à leur tour déposées (photo 2a). Attention à ne pas démancher les glissières car le roulement à billes est compliqué à remettre en place (photos 2b et 2c). A l’aide de patience et de scotch pour bloquer les billes j’ai réussi à réparer notre bêtise. Ouf! nous sommes sauvés car bien que ce meuble soit toujours en vente chez Ikéa le système de glissière a été modifié et n’est plus compatible avec la version ancienne.

peindre_meuble_ikea_verobrico-2La photographie 3 présente l’ensemble de la ferronnerie :

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2. Préparation du support

Comme je le mentionnais plus haut les meubles Ikéa sont lisses. Pour que la peinture accroche au support, le meuble a été grossièrement poncé puis dégraissé à l’acétone. Le solvant a aussi permis de retirer la trace d’une vieille étiquette. Pour les prochaines étapes un pinceau sert à  dégager les angles et les surfaces planes sont recouvertes à l’aide d’une patte de lapin.

Une fois l’acétone évaporé le meuble est sous-couché avec la sous-couche Liberon pour surface lisse de la photo 4 (entre 25 et 30 € le litre).

peindre_meuble_ikea_verobrico-4Malgré une application non-homogène, une seule couche de préparation suffit pour ensuite peindre la commode (photo 5).

peindre_meuble_ikea_verobrico-53. Peinture et décoration

La peinture choisie pour ce meuble est la couleur bleu minéral de Ripolin (photo 6a), se référer à l’article « Test de la peinture Attitude Récup’ de Ripolin » publié il y a deux semaines. Pour faciliter la pose de la peinture laissez bien sécher la sous-couche.

Pour unifier la chambre, des bandes de couleurs différentes sont peintes (couleur par couleur) selon la méthode illustrée par la vidéo « Peindre bandes et pochoirs sans bavure« , photos 6b et 6c.

peindre_meuble_ikea_verobrico-6Aucun vernis vient protéger le meuble et après plusieurs jours de séchage, la commode est remontée et mise en place dans la chambre. Elle a été agrémentée de petits paniers assortis :

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Nécessaire de toilette pour bébé

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Bonjour à tous et à toutes,

Avec plus d’une dizaine de naissances dans mon entourage, il est bon d’avoir de l’imagination pour varier les cadeaux de naissance. Je vous ai déjà présenté les bouillottes sèches et l’étui à dents de lait alors aujourd’hui je vous présente un nécessaire de toilette que j’ai réalisé pour mes deux amours.

Ce nécessaire de toilette se compose de lingettes lavables avec distributeur, d’une serviette de bain et d’un tapis à langer. L’accessoire le plus délicat à faire est le distributeur de lingette donc j’y passerai un peu de temps.

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1. Lingettes lavables et serviette de bain

Choix de la matière

Pour ne pas agresser la peau de bébé, j’ai voulu un tissu plus doux que l’éponge en coton. Après discussions avec plusieurs mamans, dont certaines sont adeptes des couches lavables, deux matières se détachent :

  • le tencel : matière très douce (entre la soie et le coton) qui provient de la cellulose d’eucalyptus. Bien qu’elle se lave à basse température, 30°C, cette fibre est facile d’entretien et solide ;
  • le bambou : la fibre de bambou est très utilisée dans la conception des couches lavables car cette matière éponge est très absorbante. Solide et doux, le bambou peut-être lavé à 60°C.

Petite Astuce : Si vous êtes adepte des couches lavables, ne vous ruinez pas à acheter les langes en bambou mais fabriquez-les 😉

Pour mes lingettes, j’ai choisi le bambou car il est beaucoup moins onéreux que le tencel et présente l’avantage de se trouver plus facilement en magasin de tissu. Pour vous faciliter la vie, vous trouverez ici une petite astuce pour coudre le bambou.

A noter que vous trouverez sur internet des lots de 10 lingettes 10×10 cm² entre 12€ et 15€ (sans frais de port) alors que le prix du bambou au mètre coûte environ 20€. Je vous laisse faire le calcul….

D’autre part, j’ai profité de ce projet pour détourner certaines lingettes pour les offrir comme lingettes démaquillantes pour peaux sensibles. Verdict : c’est du bonheur. Après avoir testé mes lingettes, certaines personnes sont parties en quête de bambou pour s’en fabriquer mais aussi pour faire des gants de toilette et des taies d’oreillers douces pour cet été.

Fabrication

Les dimensions des lingettes et de la serviette sont respectivement 12×12 cm² et 60×40 cm². Deux types de lingettes ont été confectionnés :

  • des bambou doublées bambou : rectangles de bambou de 13×25 cm² pliés en deux pour obtenir des lingettes de 12×12 cm² (photos 2a et 2c) ;
  • des bambou doublées coton. La serviette étant doublée en coton, elle est fabriquée de la même manière que ces lingettes (photos 2b et 2d).

Le bambou n’ayant pas d’envers ni d’endroit, peut importe le sens de couture.

A noter que le bambou peluche énormément lors à la découpe …

Après une première couture droite qui assemble les deux épaisseurs de tissu (les imprimés du coton face au bambou), les fils sont arrêtés avec une couture zigzag (réalisée avec mon pied coupeur Singer) afin que le tissu ne se délite pas.

Attention : N’oubliez pas de conserver une ouverture de quelques centimètres (photo 2b) afin de mettre sur l’endroit les lingettes ainsi que la serviette.

Pour un beau rendu, retournez votre travail de façon à ce que les coutures soient cachées à l’intérieur des lingettes puis fermez l’ouverture avec une couture droite.

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Plus d’idées

Vous pouvez tout à fait imaginer faire une sortie de bain à la place de la serviette et une amie a réalisé des bavettes à jeter sur l’épaule pour protéger des reflux de bébé. Ses bavettes en bambou (rectangles de 20×30 cm²) peuvent ne pas être doublées en coton si une simple couture zigzag est réalisée pour retenir le tissage de bambou.

2. Distributeur de lingettes

Réflexions

Comme je l’ai mentionné plus haut, la conception du distributeur à lingettes est plus complexe que la fabrication des lingettes et de la serviette. Pourquoi ai-je choisi de faire un distributeur en tissu ? Tout simplement pour ne pas trop encombrer le sac à langer des jeunes parents.

Pour me simplifier la vie, j’ai opté pour une double distribution avec d’un côté un dévidoir à lingettes bambou-coton et de l’autre un dévidoir à lingettes bambou-bambou (photos 3c et 3d). Autre option ajoutée, une fermeture éclair centrale pour recharger facilement le distributeur (photos 3a et 3b).

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Sachez aussi que les dimensions de votre distributeur vont dépendre du nombre de lingette et, bien entendu, des dimensions des lingettes elles-mêmes. Pour cette raison, aucune mesure précise sera donnée dans cette partie du tuto.

Petite Astuce : si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête, prenez une boite qui traine à la maison et ne sert à rien et adaptez les dimensions de vos lingettes à cette boite !

Conception

Le schéma n°4 explique le montage global du distributeur. La réalisation de ce distributeur se fait en plusieurs étapes distinctes alors n’hésitez pas à prendre votre temps.

kit_bebe_verobrico (4)a. La première étape de ce travail est la pose de la fermeture éclair. Ayant déjà du matériel à la maison, j’ai décidé de faire avec ce que j’avais. De ce fait, la fermeture éclair utilisée ici a une longueur de 20 cm.

kit_bebe_verobrico (5)b. La seconde étape est la fabrication des deux dévidoirs. Chaque dévidoir est conçu avec deux triangles rectangles de dimensions supérieures aux dimensions finales (prise en compte des marges de couture).

L’hypoténuse de chaque triangle est ourlé puis les triangles sont superposés comme l’illustre le schéma n°6 (dessin de droite). Deux petites coutures perpendiculaires (pointillés verts) à la supposition des triangles sont réalisées afin de les maintenir ensemble. La seconde utilité de ces coutures est de fermer un peu le dévidoir afin que les lingettes ne sortent pas d’elles-même.

kit_bebe_verobrico (6)c. Désormais il faut ajouter une pièce de tissu à l’une des extrémités de la fermeture éclair. Fermeture éclair + ajout de tissu doit avoir une longueur supérieure au périmètre d’une lingette (prendre en compte une marge de couture).

Attention : Ne pas coudre la seconde extrémité du tissu de suite (extrémité schématisée par un zigzag sur le schéma n°7). Faire cette étape en dernier facilite le travail d’assemblage.

kit_bebe_verobrico (7)d. Assemblage sur l’envers. Comme le montre le schéma n°8, les dévidoirs sont assemblés l’un après l’autre aux pièces du schéma n°7. Un côté du dévidoir est centré par rapport à la fermeture éclair (pointillés blancs) puis il est cousu selon les pointillés bleus. Cette opération est répétée pour le second dévidoir.

Enfin, il faut fermer l’ensemble du distributeur en rabattant le côté signalé par les « zigzag » au niveau de la tête de la fermeture éclair.

kit_bebe_verobrico (8)3. Tapis à langer

Le tapis à langer ressemble énormément à la serviette de bain. Ses dimensions : 50×30 cm². La principale différence réside dans le fait qu’il faut un tissu plastifié pour obtenir un tapis étanche. La photo n°9a présente un bout d’alèse plastifiée coupé aux dimensions du tapis. Pour garder le thème du nécessaire de naissance, l’alèse est doublée avec le tissu coton utilisé par avant (photo n°9b).

kit_bebe_verobrico (9)Une grosse difficulté a été rencontrée lorsque j’ai cousu le coton et l’alèse ensemble. L’assemblage est réalisé endroit du coton sur endroit de l’alèse avec le coton en dessous de l’alèse. Le pied presseur de la machine est donc sur la face plastifiée. Problème, le pied ne glisse pas sur le plastique et le tissu n’avance pas. Ma solution a été d’utiliser le pied en plastique servant à faire les boutonnières mais j’aurai pu acheter un pied en téflon (photo n°10a). Avec les pieds en plastique, plus de problème d’accroche mais faite bien attention à repositionner le pied à boutonnière dès qu’il se trouve en butée (photo n°10b). Une autre solution proposée par Clotilde est de conserver le pied classique et de scotcher avec du scotch brouillé (non transparent) la face plastifiée sur la ligne de couture. Bien que je n’ai pas testé cette méthode, je lui fais confiance 😉

kit_bebe_verobrico (10)Après avoir mis sur l’endroit le tapis à langer, les finitions montrées par les photos 11c et 11d sont réalisées. Pour faciliter le pliage du tapis, trois coutures sont réalisées dans la longueur du tapis (photo 11d).

kit_bebe_verobrico (11)Voilà donc le nécessaire de toilette offert comme cadeau de naissance à un petit bout de chou. Mais n’oubliez que les lingettes peuvent aussi être utilisées comme lingettes démaquillantes ou comme gants de toilette. La photo n°12 correspond aux lingettes démaquillantes faites pour ma sœur avec des chutes de coton.

Laissez votre imagination faire et n’hésitez pas à utiliser le bambou à la place des serviettes éponge 😉

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Poche à dents de lait

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Bonjour à tous,

il y a 15 jours de cela ma sœur m’a demandé de fabriquer pour ses enfants des étuis à dents de lait pour que la petite souris vienne échanger la dent tombée par une pièce. Son idée était assez précise donc je me suis appuyée de la photo envoyée pour réaliser ceci :

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Réalisation :

Comme vous le constaterez, la conception est assez simple.

Dans un premier temps, il vous faut un patron en forme de dent. Comme je ne sais pas dessiner, j’ai pris une image sur internet que j’ai dans un premier temps agrandit (15 cm de haut). Puis j’ai élargi la racine afin de faciliter la mise sur l’endroit de la dent (photo n° 1). Après impression sur papier de mon patron, j’ai découpé à ses dimensions de la ouate de 2 cm et 3 pièces de tissu blanc (oui, mes dents sont propres !) (photo n° 2).

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Le patron est reporté de manière partielle et entière sur 2 des pièces de tissu (photo n° 3) et un angle de la dent est rabattu et ourlé pour faire l’ouverture de la poche à dents de lait (photo n° 4).

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Comme le montre la photo n°6, un mille-feuilles est ensuite monté : pièce de tissu vierge / ouate / tissu avec dent partielle/ tissu avec ourlet posé sur l’envers (photos n°5).

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Le mille-feuilles est épinglé et on peut désormais coudre entièrement l’ensemble en suivant le contour de la dent (photo n°7) puis le pourtour est découpé en gardant 2 à 3 mm de marge extérieure (photo n°8).

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La dent est mise sur son endroit via l’ouverture de la poche créée en début de projet (photos n°9). Au passage, on observe sur la photo n°10 un coin moche car la ouate et le tissu ne sont pas ourlés.

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Pour cacher ce « détail » disgracieux, ainsi que pour éviter que le tissu se délite, une couture zigzag est réalisée sur tout le contour de la dent. Les photos n°12 montrent mes réglages machine et la photo n°13 le résultat de la couture (mettez vous bien sur le bord de votre ouvrage).

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Enfin pour éviter que la dent de lait se perde dans la racine, une couture au fil blanc délimite la racine de la dent (photo n°14) :

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Lancée dans mes dents, j’en ai fait une première collection afin d’en offrir  aux petits loups de notre entourage. En effet, même si j’aime beaucoup offrir des bouillottes en lin aux nouveaux nés (elles soulagent les maux de ventre), je pense offrir des poches à dents de lait aux nouveaux nés ainsi qu’aux grands frères et grandes sœurs 🙂

Sans attendre le lavage qui efface les repères de couture, les deux premières dents ont été offertes il y a deux jours à un petit Paul et à sa petite sœur Valentine qui se trouve être encore trop jeune pour avoir des dents 🙂

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