Ce meuble à outils partait à la poubelle et certaines parties telles que le système de fermeture avait été égaré.
La première étape du travail de transformation a consisté à éliminer tous les supports d’outils soudés aux parois du meuble. Pour faire sauter les points de soudure, il a fallu se munir d’un ciseau, d’un marteau et d’un peu d’huile de coude bien sûr !! La mise à nu des portes et de l’étagère située au dessus du tiroir a été très délicate car la tôle, plus fine à ces endroits, se déchirait à chaque coup donné.
Après avoir ôté les poignées des portes, l’étape suivante a été le ponçage du meuble (intérieur et extérieur). Puis, les trous faits lors de la première étape ont été rebouchés avec une pâte métallique (temps de séchage de minimum 24h).
Puis une peinture rouge de type « glycéro brillante » pour fer a été appliquée (2 à 3 couches). Cette peinture protège le métal des chocs, de la corrosion et des UV. Aucune couche antirouille n’a été préalablement appliquée puisque le meuble est prévu pour l’intérieur. Quant aux portes, elles ont été peintes avec de la peinture effet martelé qui ne nécessite pas de sous-couche antirouille. Cette peinture s’étire assez mal selon la température et l’hydrométrie ambiantes et pour des surfaces planes le rouleau est peut-être plus adapté que le pinceau (elle peut aussi s’appliquer avec un pistolet).
L’installation des étagères fût elle aussi compliquée dans le sens où il était hors de question de faire des trous dans le meuble pour y fixer des baguettes. Elles ont donc été fixées à l’aide de scotch double face (2 baguettes orientées verticalement sur les faces latérales et le fond du meuble). Le tout est maintenu contre les parois grâce aux étagères elles-mêmes qui reposent sur des petits crochets. Les étagères sont des plaques de tôle peintes avec la peinture à effet martelé.
Enfin, la serrure du meuble a été retrouvée et le mécanisme de fermeture d’origine a pu être réinstallé.