Lampe Jielde par David

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Bonjour à tous,

Souvenez vous de la lampe Jielde de David ?

Comme nous avons rénové nos lampes de manières différentes (lien), je vous propose de lire les étapes de rénovation de cette belle lampe Jielde.

On avait laissé la lampe de David avec un nouveau pied créé à partir d’un disque de frein et il nous avait expliqué que le câble d’alimentation de sa lampe provenait du recyclage d’un câble de fer à repasser.

socle_jielde_verobrico

La lampe de David est brut. C’est-à-dire qu’elle a été décapée par voir chimique ou mécanique. Alors que j’ai pris le parti de peindre ma lampe après le décapage, David a quant à lui fait briller les axes de sa lampe avec de la laine d’acier 000 sans la démonter. La photographie de droite présente la première des trois passes réalisées :

lampe_jielde_david_verobrico (2)

Après le polissage, l’intérieur du globe est bombé avec de la peinture blanche :

lampe_jielde_david_verobrico (1)

Enfin, le corps de la lampe est protégé par une couche de vernis déposée par pulvérisation (bombe LUXENS vernis universel transparent satiné intérieur extérieur, Métal bois PVC).

J’aime beaucoup le rendu brut de cette rénovation et je remercie à nouveau David pour ce partage qui vient enrichir le blog 🙂

lampe_jielde_David_verobrico


La lampe d’établi Jieldé suite et fin

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Et voilà, j’ai enfin reçu le socle de la lampe (en diamant industriel) et je peux donc finir le travail et bomber le socle afin qu’il y ait une unité avec la lampe.

Pour les personnes souhaitant réaliser leur propre socle l’écartement entre les vis est de 65 mm avec des angles de 60°.

Par soucis de « restauration perfectionniste », l’interrupteur de la lampe est démonté et l’oxydation des contacts en cuivre sont grattés. Pour le remonter sans encombres, il faut bien avoir noté l’agencement de l’interrupteur parce qu’on peut facilement perdre 1h à se creuser la tête… C’est l’expérience qui parle !

Lors du test électrique de l’interrupteur, je me suis rendue compte qu’il ne fonctionnait pas. Ce vieux système est fragile et notamment les contacts entourés en blanc sur la photo de droite. Après les avoir tordus et repliés, l’interrupteur fonctionne à nouveau et il est remis en place.

N.B : Pour des raisons de sécurité, la vérification des contacts électriques et du fait que la carcasse métallique de la lampe soit reliée à la terre est indispensable.

Les dernières étapes consistent à faire passer le câble électrique dans le socle, visser la lampe dessus et enfin remonter la prise de courant !

Je vous présente le résultat final ! Jolie non 😉

 

 Et pour une visualisation un peu plus vivante qu’une photo :

(Vidéo mise à jour du 10 Sept 2014)

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La lampe d’établi Jieldé

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Dans mon poste du 9 juin, j’ai mentionné une lampe d’établi à requinquer… Et bien c’est fait, ou presque ! Pour mémoire, voici la lampe avant transformation. La peinture est d’origine et elle n’a subi aucune modification depuis sa fabrication.

J’ai eu besoin :

– de papier à poncer le métal ;

– d’acétone et d’alcool ;

– d’une bombe de peinture pour métaux ;

– d’un peu de peinture effet martelé gris argent pour le fer (peinture extérieur).

Démembrer la lampe m’a permis de voir comment était faite la continuité électrique : est-ce un fil ou non ? Et bien oui. Les photographies ci-dessous montrent qu’il y a des bagues de contact en cuivre dans chaque articulation de la lampe. Ces bagues ont été nettoyées à l’aide de coton-tige et d’alcool. Par contre, ce qui n’est pas visible sur les photos ce sont les fils à l’intérieur de chacun des bras de la lampe. Bien entendu, ces fils électriques sont gainés pour des raisons de sécurité !!!!

 Sur les forums la majorité des gens préfère décaper  la peinture avec des produits chimiques (ex : trichloréthylène). L’intérêt de ces produits est l’économie d’énergie que vous faites (pas besoin de frotter !), toutefois il faut avoir conscience qu’ils engendrent une gène respiratoire et  qu’ils doivent être employé dans un milieu bien aéré (à l’extérieur par exemple) ! Dans mon cas, le corps de la lampe a été poncé puis lavé à l’acétone pour enlever les dernières traces de peinture. Pour bien nettoyer l’intérieur de la tête (couche de peinture plus épaisse et de nature différente), j’ai laissé agir l’acétone puis j’ai détaché la couche de peinture comme de la tapisserie. L’anneau qui entoure la tête n’est pas métallique et il est recouvert d’une épaisse couche de peinture. J’ai fait le choix de poncer l’anneau mais avec le recul, je pense qu’il aurait été plus judicieux de l’ôter au cutter. Voici à quoi ressemble la lampe brute :

Cerise sur le gâteau, en nettoyant la tête de la carcasse, j’ai découvert que la lampe est un modèle déposé fabriqué par Jieldé, entreprise française datant de 1953 (http://fr.jielde.com/). Il faut mettre à nu la « plaque d’identification » avec beaucoup de précaution…

Une fois le nettoyage terminé, il faut peindre. Vue la forme de l’objet, je n’ai pas appliqué la peinture avec un pinceau (ça aurait été trop irrégulier). Pour ne pas me compliquer la vie, j’ai tout simplement acheté une bombe de peinture adaptée à la nature de mon support (couleur argent métallisé). C’est très simple d’utilisation, rapide, pas cher et le rendu est nickel !

 

Toutefois, la forme du globe rend compliqué l’application de cette peinture à l’intérieur de la tête de la lampe. J’ai donc appliqué deux couches de peinture martelée (utilisée pour peindre les portes du meuble à chaussures) au pinceau.

 

 

 

Après séchage de la peinture, la lampe est remontée et il ne reste plus qu’un problème à contourner : la fixation. A l’origine, cette lampe était directement vissée sur l’établi et, pour ne pas faire de trous dans le mobilier, il est indispensable de lui trouver un nouveau support. En fouillant un peu sur internet, j’ai trouvé sur ebay des socles adaptés à ce type de lampe. Ce ne sont pas des socles d’origine mais ils sont fabriqués par des petits malins (et oui, la déco industrielle est à la mode et ces lampes sont recherchées !). Pour rester dans le thème, des personnes vont même jusqu’à faire des trous dans des pièces de machines (poulies, disques de frein, …) pour fabriquer ces socles. Attention, comptez entre 3 et 10 kg de socle pour contre balancer le poids de la lampe elle même !

Affaire à suivre…. et pour quoi avec une petite vidéo de présentation par ici 🙂

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