Pochette de voyage

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Bonjour à tous,

Après avoir fait ma trousse à maquillage, ma housse à chaussons et mon masque de nuit, il me reste à fabriquer une pochette pour ranger au même endroit mes billets de transport et mon passeport. Telle que je l’imagine, ma pochette aura trois compartiments (une pour le billet, la seconde pour le passeport et la dernière pour carte de fidélité SNCF ou Airfrance) et je souhaite avoir accès à tout rapidement sans que cela prenne de place dans le sac.

Par la suite une seconde pochette de voyage a été réalisée avec une poche supplémentaire au dos. Suivez ce lien pour comparer et choisir quel modèle vous plait le mieux.

pochette_voyage_verobrico (1)1. Découpe

Pour la fabriquer, j’ai eu besoin de deux tissus différents et d’un bout de carton rigide de 9,5 x 20,5 cm² (ici calendrier). Les dimensions de chaque pièce de la pochette sont :

– Le dos de la pochette : 9,5 x 20,5 cm² ;

– La séparation billet / passeport : 9,5 x 18 cm² ;

– La séparation passeport / carte fidélité : 9,5 x 10 cm² ;

– La carte fidélité : 9,5 x 5 cm².

Mon conseil : pour faciliter le travail, la largeur des rectangles de tissu n’est pas de 9,5 cm mais de 11 cm.

pochette_voyage_verobrico (2)

2. Fabrication des séparations

Après la découpe des pièces de tissu, les deux pièces constituant une même séparation sont tout d’abord assemblées sur la largeur de 9,5 cm (11 cm dans les faits) avec les imprimées face à face (photo 4) puis elles sont mises sur l’endroit pour être grossièrement assemblées (photo 5). Cet assemblage sur l’endroit est réalisé sur les dimensions extérieures (11 cm) afin de maintenir les pièces de tissu pour la suite du travail.

Mon conseil : Repassez les pièces avant de coudre sur l’endroit

pochette_voyage_verobrico (3)3. Assemblage

Après avoir tourné le problème dans tous les sens, j’ai enfin trouvé comment assembler l’ensemble. Au premier abord cela semble simple mais dans les faits ce ne l’a pas été donc je vais essayer d’être explicite !!!!

1. Posez le dos de la pochette ouvert avec les imprimés face à vous (photo 6) ;

2. Placez les séparations de compartiment sur l’endroit, de la plus grande à la plus petite, sur ce qui sera la partie interne du dos (photo 6) ;

3. Alignez la base des séparations et cousez-les ensemble mais aussi avec la base du tissu intérieur du dos de la pochette;

4. Abattre la partie extérieure du dos sur les compartiments (photo 7) ;

5. Coudre les longueurs de façon à ce que la largeur de la pochette soit bien de 9,5 cm (photo 8).

La photographie 9 présente le résultat de ces étapes.

N.B. : j’ai préalablement assemblé les deux pièces du dos de la pochette mais ce n’est en rien une obligation, vous pouvez coudre le tissu extérieur du dos en dernière étape (les étapes 4 et 5 deviennent alors une seule étape d’assemblage).

pochette_voyage_verobrico (4)

4. Finitions

Pour finir la pochette, coupez le pied des séparations puis glissez le carton à l’intérieur. Là aussi, pensez à repasser la pochette avant d’insérer le carton.

pochette_voyage_verobrico (5)

Enfin, ourlez le pied de la pochette et vous obtenez une pochette de voyage de la taille d’un billet de train (ou d’une carte d’embarquement) pratique avec laquelle tout est accessible rapidement 🙂 La dernière touche finition est le ruban posé au pied de la pochette.



Masque de nuit

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Bonjour à tous,

On ne vous l’a peut-être pas dit mais ce sont les vacances 🙂 Cette année, j’ai décidé de concevoir mon équipement et aujourd’hui je vous présente le masque de nuit que j’ai confectionné pour dormir tranquillement dans les transports et sous la toile de tente.

La fabrication d’un tel masque ne nécessite pas trop de matériel :

– 1 papier pour faire le patron ;

– 2 bouts de tissu ;

– 1 tissu fin matelassé ;

– 1 élastique fin.

Après avoir fait des tests sur moi-même, j’ai dessiné le patron que vous trouverez en photo 1. Le papier petits carreaux vous permet d’apprécier les dimensions du futur masque.

masque_sommeil_verobrico (1)Après avoir choisi les tissus, je les dispose de façon à ce que le matelassé soit à l’intérieur du masque une fois mis sur l’endroit : les coupons de tissu sont positionnés face à face et le matelassé est posé sur l’ensemble. C’est sur le matelassé que le contour du masque est reporté.

masque_sommeil_verobrico (2)Avant de coudre, l’élastique (coupé et ajusté en fonction de votre tête) est placé entre les 2 coupons de tissu. Après couture, il se retrouvera à l’intérieur du masque mis sur l’envers.

Pour que le masque soit symétrique, suivez bien le tracé.

masque_sommeil_verobrico (3)Une fois la couture terminée, coupez le masque.

N.B. : Sur la photographie suivante, l’élastique est visualisé par transparence.

masque_sommeil_verobrico (4)Mettre sur l’endroit le masque via le petit trou laissé à l’emplacement de la seconde attache de l’élastique :

masque_sommeil_verobrico (5)masque_sommeil_verobrico (6)

Voici les deux masques confectionnés. Après tests, celui sur le thème de la carte postale est plus opaque et donc sera parfait pour la toile de tente 🙂

masque_sommeil_verobrico (8)



Une fille sur un chantier avec un câble électrique

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Bonjour à tous et à TOUTES !

Car oui, l’article du jour est très fille 🙂

S’attacher les cheveux est une question de sécurité sur un chantier et hélas il m’est déjà arrivé d’oublier mon élastique. Heureusement pour moi, on trouve de tout sur un chantier et ce jour là mon bonheur a été de trouver ce bout de câble électrique :

cable-electrique-verobrico

La suite en image et au travail 😉

coiffure_cable_verobrico



Tableau en toile de jute

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Bonjour à tous,

j’ai profité d’un peu de temps libre pour réaliser un projet qui est depuis deux ans dans les placards. Bien que j’ai déjà réalisé des tableaux avec de la toile de jute, ce projet est venu avec l’achat de ce cadre (photo 1) dans un vide grenier et n’a rien à voir avec le premier dont voici le lien.

Ce projet se compose de trois étapes : la préparation du cadre, la confection du décor puis l’assemblage.

tableau_toile_jute_verobrico (1)

1. Préparation du cadre :

Après avoir démonté le tableau, le cadre est décapé. Pour ôter le vernis, il a tout d’abord été poncé (photo 2) puis dégraisser à l’acétone. L’acétone a aussi permis d’éliminer les dernières traces de vernis.

Le cadre étant branlant, il est recollé avec de la colle blanche à bois (photo 3). Comme il y avait du jeu, j’ai bouché les espaces restants avec de la pâte à bois faite maison (tuto pâte à bois).

La photographie 4 montre le cadre après cette remise en état.

tableau_toile_jute_verobrico (2)Après décapage, le cadre est peint avec la peinture Paprika de Ripolin.

tableau_toile_jute_verobrico (3)Entre deux couches de peinture, le décor est élaboré comme indiqué dans l’étape 2 :

2. Fabrication du décor :

Dans un premier temps, un carton est découpé au gabarit du cadre (photo 6) :

tableau_toile_jute_verobrico (4)De la même manière, la toile de jute  est découpée un peu plus grande que le gabarit (photo 7). Cette toile de jute a été achetée chez un torréfacteur à 0,50 € le sac.

La colle blanche à bois est utilisée pour fixer la toile au carton (photos 8 & 9). L’intérêt de coller la toile est de coller par la même occasion les fibres de jute entre elles afin qu’elle ne s’effiloche pas.

tableau_toile_jute_verobrico (5)3. Assemblage :

Après le séchage de la peinture du cadre et de la colle du décor, les deux parties sont assemblées de manière très simple. En effet, le support en carton permet d’agrafer directement le décor sur le cadre comme l’illustre la photographie 11.

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Et voici le nouveau tableau qui orne mon intérieur :

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