Lampe explosive

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Bonjour,

j’ai récupéré un support de soudogaz (support pour chalumeau et non bouteille de gaz) qui partait à la poubelle et j’ai eu envie de l’utiliser comme pied de lampe de chevet.

Afin de faire une lampe entièrement recyclée, j’ai récupéré le système électrique (câble + interrupteur + douille) d’une vieille lampe fendue que j’avais acheté chez Ikéa pour 4€.

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 Les étapes de fabrication de cette lampe sont assez simples et se déroulent de la façon suivante :

 1/ Dans un premier temps, j’ai ôté la bague de fixation du chalumeau qui se trouve en haut du soudogaz.

N.B. : En fonction de la taille de la douille de lampe que vous avez à disposition, il faudra peut être agrandir le trou du soudogaz.

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2/  Faire un trou dans la carcasse métallique avec une perceuse à colonne (mèche de 6) puis faire une finition en mettant un œillet .

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3/ Faire passer le câble et monter la douille. La construction de cette lampe est achevée après l’avoir chapeauté d’un abat-jour 🙂

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Lanterne Wonder Agral

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Bonjour à tous et à toutes,

La saison des vide-greniers a commencé et j’ai craqué dès le premier pour la lanterne Wonder Agral que voici :

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Avant de vous expliquer le traitement qu’elle a subi, parlons un peu de l’histoire de l’objet. Pour être franche avec vous, j’ai cherché sur internet (http://forum.e-train.fr) et des employés de la SNCF ont eu la gentillesse de répondre à mes questions 😉

Ces lanternes de la marque Wonder étaient très répandues auprès du grand public pendant la seconde guerre mondiale et certains services de l’État en étaient aussi usagers. Ce qui a rendu ces lanternes populaires est son autonomie de batterie appréciable. Pour les nostalgiques, voici des publicités d’époque qui vantent  la longévité des piles Wonder.

 Les lanternes utilisées par la SNCF sont reconnaissables car elles sont toutes estampillées du logo de l’entreprise.

Lorsque les lanternes SNCF sont équipées d’un commutateur qui leur permet d’allumer un feu rouge, ou un écran translucide amovible rouge,  elles sont installées dans les cabines de conduite et portent le nom de « lampes de bord ».
Les lampes de gare sont quant à elles équipées d’un commutateur supplémentaire pour afficher un feu vert pour annoncer le départ des trains (ou un écran translucide amovible vert).

Pour les manœuvres, les lampes sont munies d’un feu rouge et d’un feu blanc.

N.B. : Merci  mika59 et Rcz21 pour tous ces renseignements.

Après ce petit cours, qui j’espère vous aura intéressé, re-concentrons nous sur la lanterne du vide-grenier. A sa face arrière, on découvre un feu rouge ce qui veut dire que nous sommes en présence d’une lanterne de type lampe  de manœuvre (je précise « de type » car ce n’est pas une lampe SNCF).

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Sur le haut de la lanterne se trouve l’interrupteur (sur la photographie ci-dessus, il est caché par la poignée) :

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Après ouverture par la face arrière, j’ai constaté que l’intérieur est très propre et je n’aurai donc pas besoin d’y toucher. A noter que sur l’intérieur du capot on trouve les informations sur la batterie.

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Avant de m’attaquer au nettoyage de la lampe, j’ai démonté l’interrupteur.

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La question de laisser la lanterne dans son jus s’est posée mais j’avais envie de la voir briller alors j’ai enlevé la peinture. J’ai testé plusieurs outils avant de porter mon choix sur une brosse pour métal de dureté moyenne. Cette outil dremeltrès basique à l’avantage de passer partout et d’enlever parfaitement la peinture au niveau des écritures en relief sans rayer le métal.

Après ce premier décapage, j’ai homogénéisé le ponçage avec l’accessoire  polissoir à lamelles 4,8 mm (504) de chez Dremel  (photo de droite). Une fois  terminé, la lanterne est essuyée et débarrassée de la poussière grâce à un chiffon microfibre.

Malgré les deux étapes de ponçage, les recoins ne sont pas propres et la laine d’acier (002) ainsi que le papier à poncer sont encore les deux moyens les plus adaptés pour les finitions.

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Si le ponçage n’est pas exécuté de manière régulière des rayures apparaissent. Il devient donc nécessaire de polir les surfaces à la laine d’acier 000 (et à la brosse dureté très douce).

Pour la modique somme de 26€ j’ai acheté une pile compatible (6LR20) avec les lanternes Wonder Agral auprès d’un cybermarchant spécialiste des batteries et des piles. Les dimensions de la pile sont 10x10x7 cm3 (largeur x hauteur x profondeur).

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Les deux électrodes sont situées du même coté de la pile afin d’être en contact avec le culot de l’ampoule (électrode négative) et avec interrupteur (électrode positive).

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Je vous conseille de plier l’électrode négative et de vous assurer qu’elle sera bien en contact avec l’ampoule car les dimensions sont tellement ajustées qu’il est difficile de ressortir la pile après l’avoir mise en place.

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Attention, la carcasse de la lanterne est conductrice, et comme le montre la photographie du dessus, l’électrode positive peut se trouver en contact. Je vous suggère de mettre du chatterton pour isoler l’extrémité de cette électrode et ainsi éviter ce contact qui vous videra la pile très rapidement (cf. photographie ci-dessous) !

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Et comme il a été dit au commencement : « Que la lumière soit! Et la lumière fut ! » En parlant de lumière, dans cet article je n’évoque pas le changement de l’ampoule car celle déjà en place fonctionne toujours. En revanche, suite à cette publication Hugo est intervenu et m’a questionné via les commentaires sur ce point. Suite à nos échanges, Hugo a eu la gentillesse de nous faire partager son expérience en matière de changement d’ampoule aussi si comme lui vous souhaitez faire cette manipulation, l’article écrit par Hugo est par ici. Enfin, en réponse à la question d’un lecteur, un troisième article portant sur l’électrification de cette lampe vient compléter l’article de Hugo.

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La lampe d’établi Jieldé suite et fin

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Et voilà, j’ai enfin reçu le socle de la lampe (en diamant industriel) et je peux donc finir le travail et bomber le socle afin qu’il y ait une unité avec la lampe.

Pour les personnes souhaitant réaliser leur propre socle l’écartement entre les vis est de 65 mm avec des angles de 60°.

Par soucis de « restauration perfectionniste », l’interrupteur de la lampe est démonté et l’oxydation des contacts en cuivre sont grattés. Pour le remonter sans encombres, il faut bien avoir noté l’agencement de l’interrupteur parce qu’on peut facilement perdre 1h à se creuser la tête… C’est l’expérience qui parle !

Lors du test électrique de l’interrupteur, je me suis rendue compte qu’il ne fonctionnait pas. Ce vieux système est fragile et notamment les contacts entourés en blanc sur la photo de droite. Après les avoir tordus et repliés, l’interrupteur fonctionne à nouveau et il est remis en place.

N.B : Pour des raisons de sécurité, la vérification des contacts électriques et du fait que la carcasse métallique de la lampe soit reliée à la terre est indispensable.

Les dernières étapes consistent à faire passer le câble électrique dans le socle, visser la lampe dessus et enfin remonter la prise de courant !

Je vous présente le résultat final ! Jolie non 😉

 

 Et pour une visualisation un peu plus vivante qu’une photo :

(Vidéo mise à jour du 10 Sept 2014)

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La lampe d’établi Jieldé

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Dans mon poste du 9 juin, j’ai mentionné une lampe d’établi à requinquer… Et bien c’est fait, ou presque ! Pour mémoire, voici la lampe avant transformation. La peinture est d’origine et elle n’a subi aucune modification depuis sa fabrication.

J’ai eu besoin :

– de papier à poncer le métal ;

– d’acétone et d’alcool ;

– d’une bombe de peinture pour métaux ;

– d’un peu de peinture effet martelé gris argent pour le fer (peinture extérieur).

Démembrer la lampe m’a permis de voir comment était faite la continuité électrique : est-ce un fil ou non ? Et bien oui. Les photographies ci-dessous montrent qu’il y a des bagues de contact en cuivre dans chaque articulation de la lampe. Ces bagues ont été nettoyées à l’aide de coton-tige et d’alcool. Par contre, ce qui n’est pas visible sur les photos ce sont les fils à l’intérieur de chacun des bras de la lampe. Bien entendu, ces fils électriques sont gainés pour des raisons de sécurité !!!!

 Sur les forums la majorité des gens préfère décaper  la peinture avec des produits chimiques (ex : trichloréthylène). L’intérêt de ces produits est l’économie d’énergie que vous faites (pas besoin de frotter !), toutefois il faut avoir conscience qu’ils engendrent une gène respiratoire et  qu’ils doivent être employé dans un milieu bien aéré (à l’extérieur par exemple) ! Dans mon cas, le corps de la lampe a été poncé puis lavé à l’acétone pour enlever les dernières traces de peinture. Pour bien nettoyer l’intérieur de la tête (couche de peinture plus épaisse et de nature différente), j’ai laissé agir l’acétone puis j’ai détaché la couche de peinture comme de la tapisserie. L’anneau qui entoure la tête n’est pas métallique et il est recouvert d’une épaisse couche de peinture. J’ai fait le choix de poncer l’anneau mais avec le recul, je pense qu’il aurait été plus judicieux de l’ôter au cutter. Voici à quoi ressemble la lampe brute :

Cerise sur le gâteau, en nettoyant la tête de la carcasse, j’ai découvert que la lampe est un modèle déposé fabriqué par Jieldé, entreprise française datant de 1953 (http://fr.jielde.com/). Il faut mettre à nu la « plaque d’identification » avec beaucoup de précaution…

Une fois le nettoyage terminé, il faut peindre. Vue la forme de l’objet, je n’ai pas appliqué la peinture avec un pinceau (ça aurait été trop irrégulier). Pour ne pas me compliquer la vie, j’ai tout simplement acheté une bombe de peinture adaptée à la nature de mon support (couleur argent métallisé). C’est très simple d’utilisation, rapide, pas cher et le rendu est nickel !

 

Toutefois, la forme du globe rend compliqué l’application de cette peinture à l’intérieur de la tête de la lampe. J’ai donc appliqué deux couches de peinture martelée (utilisée pour peindre les portes du meuble à chaussures) au pinceau.

 

 

 

Après séchage de la peinture, la lampe est remontée et il ne reste plus qu’un problème à contourner : la fixation. A l’origine, cette lampe était directement vissée sur l’établi et, pour ne pas faire de trous dans le mobilier, il est indispensable de lui trouver un nouveau support. En fouillant un peu sur internet, j’ai trouvé sur ebay des socles adaptés à ce type de lampe. Ce ne sont pas des socles d’origine mais ils sont fabriqués par des petits malins (et oui, la déco industrielle est à la mode et ces lampes sont recherchées !). Pour rester dans le thème, des personnes vont même jusqu’à faire des trous dans des pièces de machines (poulies, disques de frein, …) pour fabriquer ces socles. Attention, comptez entre 3 et 10 kg de socle pour contre balancer le poids de la lampe elle même !

Affaire à suivre…. et pour quoi avec une petite vidéo de présentation par ici 🙂

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