Relooker une chaise

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Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, je vous présente mon dernier projet : refaire une chaise en bois donnée par Éric et Clotilde de ‘Les jolies Cavalières‘. Souhaitant m’essayer au tapissage d’une chaise depuis longtemps, ce projet m’a particulièrement motivé. Clotilde m’a donné deux chaises mais pour le moment, je me suis concentrée sur la moins abîmée des deux qui nécessite qu’un bon coup de neuf.

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Ce projet est assez long et sera donc détaillé en quatre étapes et la ‘Quick vidéos‘ de la semaine prochaine détaillera comment tapisser une chaise.

1. Préparation de la chaise

Dans un premier temps, la chaise est déshabillée et dépoussiérée. Pour bien comprendre comment a été montée la chaise, j’ai repéré comment l’assise est construite.

La photo n°2 a été prise après avoir ôté une première rangée de semences (clous de tapissier). Les photographies 3 à 5 correspondent au rembourrage de l’assise.

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Sous le rembourrage, fait de molton et de crin, le bois est taché certainement à cause d’eau stagnante (photo n°6) :

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Le dossier est à son tour démonté puis mis de côté (photo n°7) :

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Une fois la chaise dénudée, la boiserie est poncée puis dépoussiérée. Après un bon dépoussiérage, la chaise est essuyée avec un chiffon imbibé d’acétone (photo n°8) :

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2. Peinture

La chaise est peinte avec une peinture à la caséine de chez Liberon. Le pinceau utilisé est large pour éviter les traces de pinceau et peu chargé en peinture afin d’obtenir un aspect usé. Ainsi, la peinture est déposée de manière hétérogène et le bois reste apparent par endroit.

Une fois la peinture sèche, du brou de noix est appliqué au pinceau. Après chaque passe, le brou de noix est essuyé afin d’éliminer les coulures. Appliquer cette teinte naturelle après la mise en couleur permet de donner un aspect usagé à l’ensemble de la chaise. Le bois laissé nu a ainsi une teinte non uniforme.

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Enfin, le bois est lustré comme illustré par la vidéo ‘Donner une patine ancienne à un meuble en bois‘.

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3. Garnissage de l’assise

Cette troisième étape sera rapidement évoquée car elle fait l’objet de la ‘Quick vidéo‘ de la semaine prochaine nommée ‘Tapisser une chaise‘ (n’est-ce pas original comme titre !?).

Pour refaire le rembourrage de votre chaise, vous aurez besoin :

– de rembourrage (molton à celui d’origine) ;

– d’une agrafeuse murale ;

– d’un tissu légèrement plus grand que l’assise.

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Après avoir posé et réparti le garnissage, un tissu est agrafé de manière bien tendue pour maintenir le rembourrage (photo n°14).

J’ai pris le parti de prendre des agrafes de 10 mm afin de bien maintenir le tissu sans faire des trous aussi importants que ceux laissés par les semences

chaise_verobrico (6)Le tissu de décoration, ici de la toile de jute découpée dans un sac à café, est ensuite rapidement agrafé sous la chaise afin de tendre et de maintenir la toile avant la pose des clous aux coins de la chaise.

chaise_verobrico (7)Les coins et les angles ne sont pas agrafés mais maintenus par des clous de tapissier comme illustré par les photos suivantes :

chaise_verobrico (4)Le surplus de tissu est coupé puis des agrafes sont ajoutées pour fixer définitivement la toile.

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Lorsqu’on tapisse une chaise, le plus compliqué est d’obtenir un garnissage homogène. Et bien que ce ne soit pas un travail de professionnel, la chaise commence à prendre forme et à me plaire.

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4. Le dossier

Le dossier est la dernière étape de ce projet. Comme pour l’assise, tout le dossier est mis à nu.

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Puis dans un carton rigide et fin, ici un calendrier, est découpé un rectangle identique à celui du dossier. Une fois habillé de toile de jute (posée par collage avec de la colle à bois), ce carton fera office de dos au dossier.

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Ce nouvel habillage est directement agrafé sur la chaise avec des agrafes de 6 mm, épaisseur de la planche.

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Tout comme l’assise, le dossier est rembourré comme illustré par les photos 28 et 29. Les agrafes sont posées sur l’endroit.

chaise_verobrico (8)Puis la toile de jute est agrafée sur l’envers avec des agrafes de 6 mm.

chaise_verobrico (9)Pour fixer la face avant du dossier, de la colle à bois maintient la planche et le carton ensemble puis des clous standards sont enfoncés à chaque angle ainsi qu’au centre de chaque côté de la planche de bois (photo n°32).

chaise_verobrico (10)Enfin, des clous de tapissiers identiques à ceux utilisés pour l’assise sont placés de manière à cacher les premiers clous de fixation.

Et voici une chaise toute neuve et unique ! Merci Éric et Clotilde 🙂

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Tabouret de traite

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Bonjour à toutes et à tous,

Vous souvenez vous de ce petit tripode trouvé dans la poubelle de la résidence et qui s’avère être un tabouret de traite ? Je l’ai réservé pour Mamanbrico car elle voulait me piquer le premier tabouret que j’avais personnalisé, lien.

tabouret_de_traite_verobrico (1)Ce tabouret doit être inspiré du premier mais aussi de la table basse qui trône dans le salon parental et que voici :

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Étape 1 : Préparation du bois

Avant la peinture, il est indispensable de préparer le bois. Dans ce cas le tabouret n’était ni vernis ni ciré, il a donc été simplement nettoyé et dégraissé à l’acétone :

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Étape 2 : Réparation

Les pieds du tabouret n’étaient pas stables car avec le temps le bois s’est rétracté. Après avoir  démonté les pieds, ils sont replacés dans leur emplacement respectif et collés avec de la colle blanche à bois.

tabouret_de_traite_verobrico (4)Les espaces laissés par la rétractation du bois sont comblés avec de la pâte à bois faite maison dont vous trouverez le tuto ici. Au-delà du rebouchage, cette pâte permet de consolider la fixation des pieds.

Comme le montre la photographie suivante, le grain de la pâte est grossier dû fait de l’utilisation de copeaux de bois pour sa réalisation. Toutefois, il est possible d’obtenir une pâte plus lisse avec de la sciure mais je vous laisse découvrir le tutoriel par vous même.

Une fois la pâte séchée, son grain est adouci avec le ponçage.

tabouret_de_traite_verobrico (5)Étape 3 : Mise en peinture

Pour ce travail, j’ai eu la chance et le plaisir de tester la peinture Attitude de chez Ripolin qui m’a été offerte par LeroyMerlin pour la réalisation de ce tabouret.

Comme je souhaite obtenir une dominance de bleu, je commence par apposer les peintures aux couleurs jaune et rouge avec un pinceau peu chargé en peinture. Après séchage, des nuances de gris et le bleu sont appliquées de la même manière. Certaines zones sont légèrement poncées pour faire apparaître la couche de peinture inférieure.

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 Étape 4 : Vieillissement du plateau supérieur

Comme pour le premier tabouret, je souhaite faire un contraste entre le plateau supérieur et les pieds du tabouret. Pour cela, je vieillis le bois avec du brou de noix fait là aussi maison (tutoriel brou de noix). Cette étape peut être longue car le bois est gorgé petit à petit de brou de noix. La photographie ci-dessous permet de visualiser l’infusion de brou de noix qui est déposée régulièrement sur le bois.

tabouret_de_traite_verobrico (7)Vous constaterez que le bois a pris une teinte chocolatée :

tabouret_de_traite_verobrico (8)Étape 5 : Pochoir

Là aussi, j’ai préparé un pochoir personnalisé. Dans un précédent article, je vous avais montré comment fabriquer votre pochoir alors je vous laisse vous y référer par . Après discussions et réflexions, j’ai opté (en accord avec Mamanbrico) pour un pochoir  faisant référence à la fonction originale du tabouret.

tabouret_de_traite_verobrico (9)Avec une bombe de peinture blanche, l’emprunte du pochoir est déposée mais de manière non régulière afin de garder la rusticité du tabouret :

tabouret_de_traite_verobrico (10) Étape 6 : Finitions

Pour atténuer le contraste entre les lettres blanches et le plateau, du brou de noix est à nouveau déposé pour foncer les lettres et homogénéiser l’ensemble. Personnellement, j’aime beaucoup le résultat :

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Enfin, le meuble est patiné avec une brosse souple et de la cire transparente de chez Liberon. Vous pouvez suivre cette étape via le tutoriel filmé que vous trouverez via ce lien.

Voici le tabouret avec un peu de recul :

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Modélisez vos rénovations et tous vos projets avant leur réalisation

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Bonjour,

Je vous présente aujourd’hui un projet que j’ai réalisé avec le logiciel SketchUp. L’objectif est de moderniser et de rendre plus fonctionnelle cette grande salle de bain à moindre coût.

L’idée de cette article n’est pas de faire un tuto qui pourrait vous aider à prendre en main ce logiciel (de très bonnes vidéos sont déjà en ligne), mais plutôt de vous montrer une partie infime de ses possibilités. D’ailleurs, c’est grâce à ces vidéos que j’ai pu prendre en main en une soirée ce logiciel et faire par la suite les plans de notre nouveau logement. A noter que les éléments de salle de bain disposés dans ce plans (lavabo, bidet, receveur de douche) ne sont pas le fruit de mon travail. En effet, une bibliothèque de meubles et de fournitures (etc.) existe et est régulièrement enrichie par les utilisateurs du logiciel.

En deux mots, sketchUp est un logiciel de modélisation 3D qui propose des fonctionnalités simples telles que la rotation, le déplacement, le métrage, etc. . Facile de prise en main, il vous permettra de modéliser tous vos projets architecturaux et de les observer sous différents angles de vue.

Dans ce projet, l’électricité et la plomberie ne sont pas trop modifiées et les vasques resteront au même endroit. Aussi, le gros du chantier sera de changer la baignoire par une douche et de peut être modifier la faïence.

Après la description des deux propositions modélisées pour cette salle de bain, quelques fonctionnalités de SketchUp seront évoquées.

SketchUp_verobrico (1)Modélisation n°1 :

Les contraintes du projet sont la présence d’une fenêtre et comment faire courir la plomberie dans le mur afin d’alimenter la robinetterie de la douche.

Pour cette première modélisation, un mur (en placo) est construit afin d’y fixer la robinetterie. Les dimensions du receveur de douche sont 100×70 cm² et une marche de 45 cm de hauteur et de 25 cm de profondeur est créée dans la douche afin d’y poser les produits. Côté vasque, un plan de travail est modélisé sur lequel sont posées deux vasques.

Les inconvénients de cette solution sont que la robinetterie est déplacée par rapport à son emplacement (faire courir la plomberie sous le baque de douche ?) d’origine et le mur assombrira certainement la pièce. Pour remédier à cela, des briques de verre sont un moyen de laisser pénétrer la lumière naturelle.

SketchUp_verobrico (2) SketchUp_verobrico (3)

Modélisation n°2 :

Dans cette modélisation la robinetterie n’est pas déplacée par rapport à sa localisation d’origine et le mur en placo est remplacé par une paroi vitrée.

SketchUp_verobrico (4) SketchUp_verobrico (5)

Les plans ont été soumis aux propriétaires qui devraient réaliser les travaux dans l’année 😉

Fonctionnalités du logiciel :

Options de construction :

sketchU (6)

Bibliothèque de fourniture :

sketchU (2)

Cotation :

sketchU (4)

Vue 2D :

sketchU (3)

Vue 3D :

sketchU (5)

Métrage :

sketchU (4)

Enregistrer le travail en format image (JPEG, GIF, PNG) :

N.B. : La fonction « Enregistrer » vous permet de sauvegarder dans le format du logiciel votre travail. Pour l’enregistrer en format photo, pensez à l’exporter comme indiqué ci-dessous :

sketchU (1)



Oh mon beau miroir…

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Salut à tous !

Je me suis enfin décidée pour la couleur du miroir alors hop hop hop, faut se mettre à l’ouvrage !

Pour mémoire, voici le lien vers l’article dans lequel je vous présentais le miroir déniché chez un particulier pour 20 €, lien.

Comme d’habitude, voici les étapes de rénovation :

1/ Désosser le miroir

Le miroir est monté à l’ancienne avec des panneaux de bois maintenus par des clous qui protègent le miroir (photographies a & b).

La photographie c présente les tasseaux de bois qui empêchent le miroir de bouger.

Le cadre est essentiellement fait de bois recouvert de moulures en plâtre.

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2/ Réparation

Dans le précédent article, je vous avais présenté tous les dommages qu’avaient subi ce miroir. Dans un premier temps, les parties branlantes ont été collées à la colle à bois (photographie e) et les trous ont été comblés avec de l’enduit de rebouchage.

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3/ Mise en beauté

Après séchage complet de la colle à bois et de l’enduit, le cadre est légèrement poncé. A cause des moulures cette étape ne peut être complète et de ce fait, une sous-couche est appliquée (photo k).

La photographie j montre que le miroir a été peint par les anciens propriétaires et la patine d’origine est toujours présente.

Pour la peinture, j’ai mélangé deux peintures à la caséine de chez Liberon, paréo et bleu pétrole (photographie i). Dans l’optique de peut être un jour mettre ce miroir dans une salle de bain, la peinture est protégée par trois couches de vitrificateur mat pour salle de bain et cuisine.

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3/ Nettoyage du miroir du miroir

Avec le temps le miroir a pris quelques coups mais j’ai tout de même souhaité le conserver. En face arrière, le revêtement miroir (en argent ou en mercure) est bien abîmé mais c’est ce qui apportera un côté rustique.

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La face avant est nettoyée avec de pierre la pierre blanche, du produit à vitre et une brosse à dent.

4/ Fixation du miroir

Pour caler le miroir des tasseaux de bois ont été collés et agrafés (photographie O). Ses tasseaux ont été préparer à partir de baguettes de bois de 9 x 9 mm.

Une fois le miroir remis en place, des baguettes larges de 13 mm sont clouées (clous en diagonales et non droit) pour bloquer le miroir dans sont emplacement (photographies P et Q). Pour les personnes qui ont peur de la tenue du miroir, vous pouvez le fixer avec des équerres de T en acier.

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Pour terminer, les planches d’origines sont remises en place et agrafées. Des fixations sont ajoutées au pied du miroir afin que tout son poids ne repose pas que sur un point.

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Voici donc un miroir alliant modernité et ancien remis à neuf avec un petit budget puisque l’ensemble  miroir, peinture et baguettes aura coûté moins de 30€.

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