Faire son plateau de jeu – Exemple avec le jeu de Toc

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Le jeu de toc est un jeu de société assez proche des petits chevaux qui se joue à deux ou à quatre joueurs (avec deux équipes de deux). Il est composé d’un plateau et de 16 pions et se joue à l’aide d’un jeu de carte . Comme le montre le schéma ci-dessous, le plateau ressemble à s’y méprendre au plateau de jeu des petits chevaux. Cet article détaillera deux voies différentes pour réaliser son plateau de jeu de toc.

 Diapositive1Correction d’erreur : entre deux départs il y a 18 trous (un départ inclu)

Première voie

Matériels :

– 1 planche de bois de 35 x35 cm et d’environ 2 cm d’épaisseur ;

– 1 baguette cylindrique ;

– 1 perceuse ;

– peinture ;

– de la moquette et de la colle à tapisserie.

La fabrication du plateau commence par dessiner l’emplacement des trous sur du papier calque pour reproduire le dessin sur la planche de bois. Les trous sont ensuite percés à l’aide de la perceuse. Attention, il est important de ne pas trouer de par en par le plateau. Aussi, soyez prudent lors de l’exécution de cette étape et n’hésitez pas à faire un repère sur la mèche de la perceuse avec du scotch.

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La baguette choisie pour faire nos pions doit avoir un diamètre inférieur à celui des trous. Elle est coupée de façon à ce que les pions dépassent du plateau (environ 3 cm de hauteur).

Une fois le « gros œuvre » terminé, le plateau et les pions peuvent être peint. Attribuez une couleur différente à chaque famille de pions pour différencier les quatre joueurs. On verra dans la règle du jeu qu’un pion sortant est intouchable. Aussi pour différencier un pion en marche d’un pion intouchable, l’une des extrémités des pions peut être marquée :

De même, vous pouvez marquer le départ de chaque joueur (emplacements D sur le schéma du plateau de jeu) et la zone gagnante de chaque joueur grâce au code couleur.

Enfin, pour protéger votre table des rayures, vous pouvez coller un carré de moquette (35 x35 cm²) sur la face arrière de votre plateau de jeu.

 

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Deuxième voie

Matériels :

– 1 planche de bois de 35 x35 cm ;

– peinture ;

– billes chinoises.

Cette deuxième façon de réaliser son plateau de toc nécessite moins de matériel car au lieu de percer l’emplacement des pions, ils sont peints.

Les pions peuvent être des billes chinoises de couleurs différentes, des pions de dame peints ou bien, pour les plus gourmands, des dragibus (à manger à chaque fois qu’un pion est pris… pensez juste à toujours avoir quatre dragibus par couleurs). toc_pions

En faisant le tour des différents sites web parlant du jeu de toc, vous pourrez constater qu’il y a plusieurs façons d’imaginer son jeu et notamment d’organiser le parcours des pions. A vous de faire appel à votre imagination et pourquoi pas faire d’autres plateaux de jeu 😉

Règle du jeu

Maintenant que le jeu a été fabriqué, voici comme on y joue :

– Pour le jeu à 4, les joueurs de la même équipe se font face.

– Au début du jeu, tous les pions se trouvent en dehors du jeu (zone de rangement sur le schéma). Comme pour les petits chevaux, le but du jeu est d’être le plus rapide à rentrer ses pions dans la zone gagnante. Pour avancer ses pions chaque joueur dispose de carte à jouer.

– Le joueur n°1 commence par distribuer 5 cartes à chaque joueur (première donne) qui serviront à faire sortir et/ou à faire avancer les pions. Aux donnes suivantes, 4 cartes sont distribuées et jouées.

Au commencement de chaque tour de carte, les joueurs de la même équipe s’échangent une carte. Puis, c’est le joueur n°2, situé à la gauche du n°1, qui est le premier à jouer une carte. Quand vient son tour, le joueur doit jouer une carte pour déplacer un pion dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, puis piocher une autre carte.

Lorsque toutes les cartes ont été jouées, le joueur n°2 distribue une première donne de 5 cartes puis des donnes de 4 cartes. Etc jusqu’à ce que la partie soit finie.

 

– Pour faire entrer un pion en jeu, il faut jouer un roi ou un as (ou un joker). Le pion est alors posé sur la première case du parcours (emplacement D). Si le joueur ne possède pas l’une de ces cartes et ne peut avancer un pion déjà en course, il doit se défausser d’une carte (et si aucune carte permet de jouer, les cartes en main sont toutes déposées au centre du plateau).

– L’avancée des pions se fait en fonction de la valeur des cartes jouées. Un joueur est toujours obligé de jouer une de ses cartes, même si cela le désavantage.

As

Avancez d’1 case ou de 11 cases ou entrez un pion en jeu

Jocker

Avancez de 18 cases ou entrez un pion en jeu et piochez une carte et rejouez tout de suite ou plus tard

Roi

Avancez de 13 cases ou entrez un pion en jeu et sortez tous les pions sur votre chemin (voir plus loin)

Dame

Avancez de 12 cases

Valet

Permet d’échanger un de ses pions avec un autre sur le plateau (excepter avec un pion se trouvant sur sa case départ). Il est même possible d’échanger deux de ses pions.

7

Avancez de 7 cases

(peut être décomposé : possibilité de jouer plusieurs pions si la somme des avancées est égale à 7)

5

Avancez un pion de l’adversaire de 5 cases (le pion peut franchir sa case de départ)

4

Reculez de 4 cases

(Si le pion venait de sortir et qu’il recule, on considère le tour déjà fait. Comme il est interdit d’entrer dans la zone gagnante en reculant, le pion pourra rentrer au prochain coup dans la zone gagnante).

Autres cartes

Avancée du pion à la hauteur de la valeur de la carte

– Un pion qui vient de sortir ne peut être ni pris, ni dépassé tant qu’il ne s’est pas déplacé.

– Un pion ne peut pas dépasser, sauf si le joueur a abaissé un roi. Dans ce cas, tous les pions dépassés sont sortis et doivent recommencer leur parcours depuis le début.

N.B. : Il peut arriver qu’un joueur prenne son propre pion (puisqu’il est toujours obligé de jouer ses cartes).

– Si un pion arrive sur une case occupée par un pion ami ou adverse, le pion en place est sorti et remplacé par le dernier arrivé.

– Pour faire entrer un pion dans sa zone gagnante, le joueur doit réussir à tomber directement sur l’une des 4 cases de cette zone. Une fois dans la zone, un pion ne peut pas passer par-dessus un autre et ne peut plus en ressortir (mais peut continuer à avancer à l’intérieur de la zone).

Si la carte jouée ne permet pas de faire entrer un pion dans sa zone, il passe devant l’entrée et doit faire un nouveau tour.

N.B. : un pion ne peut pas entrer dans la zone gagnante en reculant (donc avec un 4)

– En équipe, quand un joueur a rentré tous ses pions dans sa maison, il joue ses cartes pour faire avancer les pions de son partenaire. L’équipe gagnante est celle qui réussit en premier à rentrer tous ses pions.

MasterMind



La lampe d’établi Jieldé suite et fin

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Et voilà, j’ai enfin reçu le socle de la lampe (en diamant industriel) et je peux donc finir le travail et bomber le socle afin qu’il y ait une unité avec la lampe.

Pour les personnes souhaitant réaliser leur propre socle l’écartement entre les vis est de 65 mm avec des angles de 60°.

Par soucis de « restauration perfectionniste », l’interrupteur de la lampe est démonté et l’oxydation des contacts en cuivre sont grattés. Pour le remonter sans encombres, il faut bien avoir noté l’agencement de l’interrupteur parce qu’on peut facilement perdre 1h à se creuser la tête… C’est l’expérience qui parle !

Lors du test électrique de l’interrupteur, je me suis rendue compte qu’il ne fonctionnait pas. Ce vieux système est fragile et notamment les contacts entourés en blanc sur la photo de droite. Après les avoir tordus et repliés, l’interrupteur fonctionne à nouveau et il est remis en place.

N.B : Pour des raisons de sécurité, la vérification des contacts électriques et du fait que la carcasse métallique de la lampe soit reliée à la terre est indispensable.

Les dernières étapes consistent à faire passer le câble électrique dans le socle, visser la lampe dessus et enfin remonter la prise de courant !

Je vous présente le résultat final ! Jolie non 😉

 

 Et pour une visualisation un peu plus vivante qu’une photo :

(Vidéo mise à jour du 10 Sept 2014)

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Faire sa lessive par soi-même

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Puisque ce blog est consacré au bricolage ainsi qu’au « DIY », faire la lessive soi-même peut en être un sujet !!! Quels sont les avantages ? Faire sa lessive est très économique, facile et plus sain pour la peau (beaucoup de jeunes mamans s’y mettent pour protéger la peau de bébé ! ). Ca fait maintenant quatre ans que je ne fonctionne que comme ça et j’en suis venue à ne plus supporter l’odeur chimique des lessives industrielles…

 

Combien ça coûte ????

1 savon de Marseille (400g ~3€) + de l’eau bouillante + des gouttes d’huile d’olive + une cuillère de bicarbonate de sodium + de l’huile de coude = pas bien cher …

La préparation est très simple :

1) Commencez par râper 100g de savon de Marseille (la râpe est ton amie) ;

2) Faites bouillir 2 L d’eau ;

3) Introduisez dans un bidon le savon puis, petit à petit, l’eau bouillante. Attention à ne pas se brûler. La préparation mousse beaucoup lorsqu’elle est secouée.

4) Quelques gouttes d’huile d’olive pour fluidifier le mélange et une cuillère à café de bicarbonate de sodium

5) Remuez avec précaution

6) Laissez refroidir et quand c’est prêt vous obtenez une pâte épaisse qu’il faudra casser en secouant le bidon (en été, la préparation reste liquide à cause de la chaleur).

Astuces :

– Pour bien choisir le savon de Marseille (à l’huile d’olive !), pensez à regarder la teneur en huile de palme (huile polémique). Petite indication visuelle : plus le savon est vert, plus il y a de l’huile d’olive.

– Cette recette fonctionne avec le savon d’Alep.

– L’adoucissant est utilisé pour ne pas sentir le calcaire présent dans l’eau mais il est un produit très allergène. Pour le remplacer, un verre à shooter de vinaigre blanc (de temps en temps) dans le bac à adoucissant fera du bien à votre linge et à votre machine (adieux calgon !!)

– Si vous souhaitez parfumer la lessive, vous pouvez par exemple ajouter de l’essence naturelle de lavande.

 


La lampe d’établi Jieldé

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Dans mon poste du 9 juin, j’ai mentionné une lampe d’établi à requinquer… Et bien c’est fait, ou presque ! Pour mémoire, voici la lampe avant transformation. La peinture est d’origine et elle n’a subi aucune modification depuis sa fabrication.

J’ai eu besoin :

– de papier à poncer le métal ;

– d’acétone et d’alcool ;

– d’une bombe de peinture pour métaux ;

– d’un peu de peinture effet martelé gris argent pour le fer (peinture extérieur).

Démembrer la lampe m’a permis de voir comment était faite la continuité électrique : est-ce un fil ou non ? Et bien oui. Les photographies ci-dessous montrent qu’il y a des bagues de contact en cuivre dans chaque articulation de la lampe. Ces bagues ont été nettoyées à l’aide de coton-tige et d’alcool. Par contre, ce qui n’est pas visible sur les photos ce sont les fils à l’intérieur de chacun des bras de la lampe. Bien entendu, ces fils électriques sont gainés pour des raisons de sécurité !!!!

 Sur les forums la majorité des gens préfère décaper  la peinture avec des produits chimiques (ex : trichloréthylène). L’intérêt de ces produits est l’économie d’énergie que vous faites (pas besoin de frotter !), toutefois il faut avoir conscience qu’ils engendrent une gène respiratoire et  qu’ils doivent être employé dans un milieu bien aéré (à l’extérieur par exemple) ! Dans mon cas, le corps de la lampe a été poncé puis lavé à l’acétone pour enlever les dernières traces de peinture. Pour bien nettoyer l’intérieur de la tête (couche de peinture plus épaisse et de nature différente), j’ai laissé agir l’acétone puis j’ai détaché la couche de peinture comme de la tapisserie. L’anneau qui entoure la tête n’est pas métallique et il est recouvert d’une épaisse couche de peinture. J’ai fait le choix de poncer l’anneau mais avec le recul, je pense qu’il aurait été plus judicieux de l’ôter au cutter. Voici à quoi ressemble la lampe brute :

Cerise sur le gâteau, en nettoyant la tête de la carcasse, j’ai découvert que la lampe est un modèle déposé fabriqué par Jieldé, entreprise française datant de 1953 (http://fr.jielde.com/). Il faut mettre à nu la « plaque d’identification » avec beaucoup de précaution…

Une fois le nettoyage terminé, il faut peindre. Vue la forme de l’objet, je n’ai pas appliqué la peinture avec un pinceau (ça aurait été trop irrégulier). Pour ne pas me compliquer la vie, j’ai tout simplement acheté une bombe de peinture adaptée à la nature de mon support (couleur argent métallisé). C’est très simple d’utilisation, rapide, pas cher et le rendu est nickel !

 

Toutefois, la forme du globe rend compliqué l’application de cette peinture à l’intérieur de la tête de la lampe. J’ai donc appliqué deux couches de peinture martelée (utilisée pour peindre les portes du meuble à chaussures) au pinceau.

 

 

 

Après séchage de la peinture, la lampe est remontée et il ne reste plus qu’un problème à contourner : la fixation. A l’origine, cette lampe était directement vissée sur l’établi et, pour ne pas faire de trous dans le mobilier, il est indispensable de lui trouver un nouveau support. En fouillant un peu sur internet, j’ai trouvé sur ebay des socles adaptés à ce type de lampe. Ce ne sont pas des socles d’origine mais ils sont fabriqués par des petits malins (et oui, la déco industrielle est à la mode et ces lampes sont recherchées !). Pour rester dans le thème, des personnes vont même jusqu’à faire des trous dans des pièces de machines (poulies, disques de frein, …) pour fabriquer ces socles. Attention, comptez entre 3 et 10 kg de socle pour contre balancer le poids de la lampe elle même !

Affaire à suivre…. et pour quoi avec une petite vidéo de présentation par ici 🙂

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