Chevet des années 30

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Bonjour a tous,
Après une longue absence liée à la fois à l’actualité, à un changement de domicile qui engendre des travaux et la routine quotidienne… Voici enfin un article.
Je suis en manque de personnalisation de meuble. Cela fait des années que je réfléchis à changer ma table de chevet qui est toute basique. Les valises posées pour quelques années, je me suis donc mise en quête d’un nouveau chevet. J’ai porté mon dévolu sur cette vieille dame de 90 ans, Photo 1.

Le chevet est en bois massif. Sa construction est classique avec entre autre un assemblage en queue d’aronde pour le tiroir, Photo 3, et un plaquage en bois, Photo 5.

Même si le temps et les verres ont marqués la table et abimé le vernis, le bois est en très bon état. Il n’y a donc qu’à personnaliser après un rapide ponçage avec un grain de 80  et un époussetage.

Comme le tiroir fermait difficilement, les côtés latéraux ont été poncés pour enlever un peu de matière.

J’ai profité de ce projet pour tester une nouvelle peinture et une nouvelle couche protectrice de la marque id, achetées chez Merlin Pinpin pour 19,90 + 17,90€.

Ce projet a donc un coût raisonnable puisque j’ai eu le chevet pour 15€ et il me reste suffisamment de peinture et de vernis pour faire un second chevet.

J’ai suivi les recommandations d’utilisation de la peinture, à savoir pas de sous-couche pour ce type de bois. Le meuble a donc été démonté et peint en 2 couches avec une patte de lapin. Même si la première couche est très marquée, cette peinture est plus couvrante que la peinture jonquille de  Attitude Récup’ de Ripolin testée pour le relooking des lits bébé de mes sœurs et moi même.
La couleur correspond à mes attentes même si je ne trouve pas le rendu aussi lisse qu’attendu. D’autre part, je regrette de ne pas avoir mis de sous-couche car j’ai l’impression que la peinture est fragile sur les chants. Le Photo 10 a été prise après la première couche de peinture. A voir dans le temps comment elle va tenir avec la couche de protection. Bref, ma première impression sur la peinture n’est pas optimiste. J’essaie donc de rattraper au mieux lors de l’application de la seconde couche.

La couche de protection est appliquée dans le respect des délais d’attente mentionnés dans la fiche technique du produit. Malgré cette précaution, lors de l’application au pinceau, le vernis dissout partiellement la couche de peinture. Le rendu n’est absolument pas propre et ça m’agace. Je repasse donc le lendemain une seconde couche mais à la patte de lapin. Le vernis est sensé être « extra mat » mais soyons déjà content, le meuble ne ressort pas brillant.. Je dois aussi vous dire que le napperon de mon arrière grand-mère était comme collé au plateau ; le vernis sèche vraiment lentement.
Pour nourrir le bois, de l’huile de lin est appliquée à l’intérieur du placard. Un essuie tout a été posé pour absorber l’excédent d’huile.

En parallèle, je réfléchissais à changer les boutons de porte. Comme je trouve les boutons d’origine bien équilibrés et en harmonie avec la forme du chevet, ils sont donc conservés. Après un nettoyage rapide à l’acétone,  ils sont simplement bombés à la peinture noire tout comme les charnières.
Mon chevet des années 30 s’inscrit désormais parfaitement dans l’air du temps. J’aime beaucoup ce meuble et il va falloir que j’en trouve un second pour le deuxième côté du lit mais il ne faut pas le dire trop fort… 😉

Enfin, pour un rappel de couleur deux petits cadres en bois brut sont peints et vernis avec les même produits.


A très vite pour un prochain article.

Véro