Chevet Manga

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Bonjour à tous et à toutes,

Comme j’ai troqué ma table de chevet d’étudiante pour ma belle dame des années 30, je lui ai donné une seconde vie en la personnalisant pour une chambre d’enfant. C’est le modèle RAST de chez Ikea.

Comme souvent, l’idée est de faire un meuble sympa, original (?) à moindre frais, avec un maximum de choses déjà présentes dans les placards. Ce projet aura néanmoins évolué au cours du temps :

  • Coût initial = 1€ => le manga ;
  • Coût intermédiaire inférieur à 3€ => le manga + la peinture grise ;
  • Coût final inférieur à 10€ => le manga + la peinture + 1/3 d’une plaque de polystyrène.

Mon loulou ADOREEEE le rouge alors le chevet doit être….. ROUGE !

Le matériel :

  • Pâte à bois ;
  • 1 spatule ;
  • 1 ponceuse ;
  • 1 cutter à papier ;
  • 1 cutter à polystyrène ;
  • 1 réglet ;
  • 1 équerre ;
  • 1 pinceau ;
  • 1 patte de lapin ;
  • Sous-couche ;
  • Peinture (rouge) ;
  • Vernis colle ;
  • Vernis protecteur ;
  • 1 manga ;
  • 1 plaque de polystyrène.

1/ Préparation du chevet :

Pour commencer, les 4 vis du meuble sont serrées pour être légèrement enfoncées. Les vis peuvent donc être camouflées par de la pâte à bois, Photo 1. Après Séchage, le chevet est entièrement poncé, avec plus d’insistance au niveau des vis et de la pâte à bois, Photo 2.

A noter que la pâte à bois appliquée se peint.

Après époussetage, une sous-couche est appliquée au pinceau, Photo 3.

Pendant le séchage, les pages de manga sont sélectionnées et découpées au cutter.

2/ Peinture

Pour ne pas avoir plusieurs rouges différents dans la chambre, le fond du pot de peinture pris pour peindre le mûr rouge de mon fils est recyclé. La peinture est pour mur et boiserie. A l’exception du plateau supérieur qui sera couvert du décor, deux couches de peinture sont appliquées à 24h d’intervalle sur tout le chevet (je préfère prendre le temps entre deux couches que d’avoir des dégâts).

A noter que les emplacement des vis sont bien camouflés par la pâte à bois et la peinture, Photo 6.

3/ Décor du plateau supérieur

Pour le décor, j’ai pris un manga pas trop violent et sans filles à forts arguments… j’ai sélectionné les pages !

Avant de coller les pages, il faut marquer le centre de la longueur du chevet. En partant du milieu, le décor sera centré et donnera une meilleure finition, Photo 7.

Plus j’avance dans mon collage plus je suis déçue du rendu, Photo 8. La sentence tombe donc vite… Il faut savoir défaire pour mieux refaire. Ce qui est assez moche est le rouge entre les vignettes/pages de manga. La bonne nouvelle est que les feuilles sont bien accrochées, il me faut donc poncer le plateau, Photo 9.

Je vous conseille donc de partir sur une peinture noire pour ce genre de projet. N’aillant pas trouvé de noir en en échantillon, j’ai pris le gris mat le plus foncé du rayon. Pour avoir un résultat net sur les rebords, la peinture est appliquée avec une patte de lapin peu chargée en peinture. Comme le montre la Photo 10, je veux garder le chant du plateau rouge, alors pas de bavure !

Le découpage du manga est plus soigné que pour le premier collage : je me suis fait un gabarit pour définir la hauteur des colonnes de pages.

Comme le montre les Photos 11 & 12, la feuille et le plateau sont encollés. Comme la première fois, le milieu de la longueur du chevet est marqué au crayon. En revanche, changement de tactique pour le Collage. Je démarre au centre tout en prenant soin de bien aligner les pages sur les rebords du plateau, Photo 13.

Attention aux bulles. Il faut les évacuer en passant le pinceau du centre vers l’extérieur de la feuille.

4/ Finition

Après 48 de séchage, une couche de vernis protecteur (je recycle du vernis du chevet jaune) est appliquée sur tout le meuble. Ce protecteur m’avait déçu car les objets posés sur le chevet restaient collés. Néanmoins, je fonctionne avec ce que j’ai sous la main.

Lorsque j’ai montré le chevet aux garçons, la première question que j’ai eu est « maintenant on peut colorier les dessins ?« . OK… note pour maintenant : trouver une plaque de protection rapidement.

Plaque plastique ou plaque en verre ?

  • Il existe beaucoup de possibilités avec le verre : épaisseurs, transparence, dureté, etc. Ce qui semble le plus adapté est le verre trempé clair en 4 ou 5 mm. Le verre trempé est très résistant et ne se casse pas en morceau coupant (donc bon point pour une chambre d’enfant). « Clair » est la transparence du verre et l’épaisseur dépend de la solidité nécessaire. Le devis chez Merlin Pinpin est de 65 € pour une plaque en 484 x 290 mm² et chez le miroitier du coin 57 €. C’est cher par rapport à la philosophie initiale.
  • J’ai évoqué mon idée de recycler des clayettes de frigo au miroitier mais il me le déconseille car pas assez résistant pour une chambre d’enfant.
  • Reste donc le plastique. Un devis sur internet est à 17 €. Le prix est plus raisonnable même si encore trop cher par rapport au projet. Je me rabat donc sur un produit de Merlin Pinpin. Une plaque en polystyrène lisse de 60×90 cm² avec une épaisseur de 1,2 mm.

Je suis donc partie sur cette dernière solution qui semble être une solution jetable mais cohérente avec une utilisation d’enfant. Néanmoins, je peux faire 3 découpes dans une plaque à 11 € et le cutter servira certainement plus tard.

Découper la plaque n’est pas l’étape la plus rigolote du projet mais elle se fait relativement bien, Photo 14. Pour obtenir des bords nets et qui ne blesseront pas les enfants, ils sont poncés avec une feuille de 80 puis de 120. Les deux films de protection de la plaque sont retirés uniquement lorsque les finitions des tranches sont terminées.

Le cutter n’a pas toujours filé droit mais en mettant la face de découpe contre le décor, les défauts ne se voient pas (suivre la flèche de la photo 16). Le petit ponçage des tranches facilite l’ajustement de la plaque et donne un résultat propre sur la longueur (Photo 15).Voici des photos du plateau sans et avec la plaque de protection, respectivement Photos 17 & 18. Quand je vois le résultat, je me conforte dans l’idée qu’il fallait refaire la peinture du plateau supérieur. Le résultat est vraiment chouette.

Voilà donc un petit projet que je trouve super sympa pour une chambre d’enfant ou d’ado. Il m’a fait tester le « collage de précision », découper du polystyrène et réfléchir à la protection du décor. Le tout avec un budget mini. Comme quoi, avec trois fois rien on peut tout de même faire de jolies choses de bonne qualité 😉

Et reconnaissez-vous la lampe de chevet ? Une butagaz 🙂


Chevet des années 30

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Bonjour a tous,
Après une longue absence liée à la fois à l’actualité, à un changement de domicile qui engendre des travaux et la routine quotidienne… Voici enfin un article.
Je suis en manque de personnalisation de meuble. Cela fait des années que je réfléchis à changer ma table de chevet qui est toute basique. Les valises posées pour quelques années, je me suis donc mise en quête d’un nouveau chevet. J’ai porté mon dévolu sur cette vieille dame de 90 ans, Photo 1.

Le chevet est en bois massif. Sa construction est classique avec entre autre un assemblage en queue d’aronde pour le tiroir, Photo 3, et un plaquage en bois, Photo 5.

Même si le temps et les verres ont marqués la table et abimé le vernis, le bois est en très bon état. Il n’y a donc qu’à personnaliser après un rapide ponçage avec un grain de 80  et un époussetage.

Comme le tiroir fermait difficilement, les côtés latéraux ont été poncés pour enlever un peu de matière.

J’ai profité de ce projet pour tester une nouvelle peinture et une nouvelle couche protectrice de la marque id, achetées chez Merlin Pinpin pour 19,90 + 17,90€.

Ce projet a donc un coût raisonnable puisque j’ai eu le chevet pour 15€ et il me reste suffisamment de peinture et de vernis pour faire un second chevet.

J’ai suivi les recommandations d’utilisation de la peinture, à savoir pas de sous-couche pour ce type de bois. Le meuble a donc été démonté et peint en 2 couches avec une patte de lapin. Même si la première couche est très marquée, cette peinture est plus couvrante que la peinture jonquille de  Attitude Récup’ de Ripolin testée pour le relooking des lits bébé de mes sœurs et moi même.
La couleur correspond à mes attentes même si je ne trouve pas le rendu aussi lisse qu’attendu. D’autre part, je regrette de ne pas avoir mis de sous-couche car j’ai l’impression que la peinture est fragile sur les chants. Le Photo 10 a été prise après la première couche de peinture. A voir dans le temps comment elle va tenir avec la couche de protection. Bref, ma première impression sur la peinture n’est pas optimiste. J’essaie donc de rattraper au mieux lors de l’application de la seconde couche.

La couche de protection est appliquée dans le respect des délais d’attente mentionnés dans la fiche technique du produit. Malgré cette précaution, lors de l’application au pinceau, le vernis dissout partiellement la couche de peinture. Le rendu n’est absolument pas propre et ça m’agace. Je repasse donc le lendemain une seconde couche mais à la patte de lapin. Le vernis est sensé être « extra mat » mais soyons déjà content, le meuble ne ressort pas brillant.. Je dois aussi vous dire que le napperon de mon arrière grand-mère était comme collé au plateau ; le vernis sèche vraiment lentement.
Pour nourrir le bois, de l’huile de lin est appliquée à l’intérieur du placard. Un essuie tout a été posé pour absorber l’excédent d’huile.

En parallèle, je réfléchissais à changer les boutons de porte. Comme je trouve les boutons d’origine bien équilibrés et en harmonie avec la forme du chevet, ils sont donc conservés. Après un nettoyage rapide à l’acétone,  ils sont simplement bombés à la peinture noire tout comme les charnières.
Mon chevet des années 30 s’inscrit désormais parfaitement dans l’air du temps. J’aime beaucoup ce meuble et il va falloir que j’en trouve un second pour le deuxième côté du lit mais il ne faut pas le dire trop fort… 😉

Enfin, pour un rappel de couleur deux petits cadres en bois brut sont peints et vernis avec les même produits.


A très vite pour un prochain article.

Véro