Magnet personnalisé

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Bonjour à tous,

En allant à l’atelier de mécanique de mon Institut, je suis « tombée » sur une fraiseuse qui a attirée mon attention de part le nom écrit en gros sur la machine : Graffenstaden. Je l’ai pris rapidement en photo (d’où le mauvais cadrage) et j’ai discuté avec l’un des mécanos de cette machine. Là, il m’apprend que cette « fraiseuse allemande » n’est plus aux normes et donc par à la réforme. Effectivement, les bâtiments sont en cours de déménagement, ce qui est souvent un bon prétexte au rangement par le vide…

fraiseuse graffenstaden

Les Alsaciens apprécieront certainement le fait que j’ai corrigé ce monsieur en lui apprenant que Graffenstaden est une ville limitrophe à Strasbourg (Illkirch-Graffenstaden). D’ailleurs, en regardant de plus près, on voit une plaque sur laquelle la Cathédrale de Strasbourg est gravée et où il y a la mention « made in France » d’inscrit 😉

Le mécano a décollé la plaque et me l’a offerte en souvenir de mes 4 ans passés en Alsace.

Fraiseuse Grafenstaden2

D’après cette plaque, la machine date de 1972 et je ne sais pas pourquoi le nom de l’entreprise Alcatel est gravé sur celle-ci (bien qu’Alcatel soit toujours présente à Illkirch-Graffenstaden).

Pour conserver la plaque sans l’abîmer, j’ai décidé de la « magnétiser ». J’ai commencé par la laver  et par enlever la colle de la face arrière à l’eau chaude et au savon.

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J’ai ensuite pris un tableau magnétique publicitaire (pour noter les courses) dont on ne se sert pas et je l’ai découpé légèrement plus petit que ma plaque.

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Enfin, j’ai collé la face publicitaire du magnet sur la face arrière de ma plaque avec de la colle forte que j’ai laissé séchée.

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Et voilà un magnet souvenir réalisée très facilement et très rapidement 😉

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N.B. Si votre plaque est trop lourde, le magnet ne sera peut-être pas assez forte alors pensez à une aimantation plus grande.



Lanterne Wonder Agral

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Bonjour à tous et à toutes,

La saison des vide-greniers a commencé et j’ai craqué dès le premier pour la lanterne Wonder Agral que voici :

lampe wonder Agral

Avant de vous expliquer le traitement qu’elle a subi, parlons un peu de l’histoire de l’objet. Pour être franche avec vous, j’ai cherché sur internet (http://forum.e-train.fr) et des employés de la SNCF ont eu la gentillesse de répondre à mes questions 😉

Ces lanternes de la marque Wonder étaient très répandues auprès du grand public pendant la seconde guerre mondiale et certains services de l’État en étaient aussi usagers. Ce qui a rendu ces lanternes populaires est son autonomie de batterie appréciable. Pour les nostalgiques, voici des publicités d’époque qui vantent  la longévité des piles Wonder.

 Les lanternes utilisées par la SNCF sont reconnaissables car elles sont toutes estampillées du logo de l’entreprise.

Lorsque les lanternes SNCF sont équipées d’un commutateur qui leur permet d’allumer un feu rouge, ou un écran translucide amovible rouge,  elles sont installées dans les cabines de conduite et portent le nom de « lampes de bord ».
Les lampes de gare sont quant à elles équipées d’un commutateur supplémentaire pour afficher un feu vert pour annoncer le départ des trains (ou un écran translucide amovible vert).

Pour les manœuvres, les lampes sont munies d’un feu rouge et d’un feu blanc.

N.B. : Merci  mika59 et Rcz21 pour tous ces renseignements.

Après ce petit cours, qui j’espère vous aura intéressé, re-concentrons nous sur la lanterne du vide-grenier. A sa face arrière, on découvre un feu rouge ce qui veut dire que nous sommes en présence d’une lanterne de type lampe  de manœuvre (je précise « de type » car ce n’est pas une lampe SNCF).

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Sur le haut de la lanterne se trouve l’interrupteur (sur la photographie ci-dessus, il est caché par la poignée) :

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Après ouverture par la face arrière, j’ai constaté que l’intérieur est très propre et je n’aurai donc pas besoin d’y toucher. A noter que sur l’intérieur du capot on trouve les informations sur la batterie.

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Avant de m’attaquer au nettoyage de la lampe, j’ai démonté l’interrupteur.

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La question de laisser la lanterne dans son jus s’est posée mais j’avais envie de la voir briller alors j’ai enlevé la peinture. J’ai testé plusieurs outils avant de porter mon choix sur une brosse pour métal de dureté moyenne. Cette outil dremeltrès basique à l’avantage de passer partout et d’enlever parfaitement la peinture au niveau des écritures en relief sans rayer le métal.

Après ce premier décapage, j’ai homogénéisé le ponçage avec l’accessoire  polissoir à lamelles 4,8 mm (504) de chez Dremel  (photo de droite). Une fois  terminé, la lanterne est essuyée et débarrassée de la poussière grâce à un chiffon microfibre.

Malgré les deux étapes de ponçage, les recoins ne sont pas propres et la laine d’acier (002) ainsi que le papier à poncer sont encore les deux moyens les plus adaptés pour les finitions.

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Si le ponçage n’est pas exécuté de manière régulière des rayures apparaissent. Il devient donc nécessaire de polir les surfaces à la laine d’acier 000 (et à la brosse dureté très douce).

Pour la modique somme de 26€ j’ai acheté une pile compatible (6LR20) avec les lanternes Wonder Agral auprès d’un cybermarchant spécialiste des batteries et des piles. Les dimensions de la pile sont 10x10x7 cm3 (largeur x hauteur x profondeur).

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Les deux électrodes sont situées du même coté de la pile afin d’être en contact avec le culot de l’ampoule (électrode négative) et avec interrupteur (électrode positive).

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Je vous conseille de plier l’électrode négative et de vous assurer qu’elle sera bien en contact avec l’ampoule car les dimensions sont tellement ajustées qu’il est difficile de ressortir la pile après l’avoir mise en place.

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Attention, la carcasse de la lanterne est conductrice, et comme le montre la photographie du dessus, l’électrode positive peut se trouver en contact. Je vous suggère de mettre du chatterton pour isoler l’extrémité de cette électrode et ainsi éviter ce contact qui vous videra la pile très rapidement (cf. photographie ci-dessous) !

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Et comme il a été dit au commencement : « Que la lumière soit! Et la lumière fut ! » En parlant de lumière, dans cet article je n’évoque pas le changement de l’ampoule car celle déjà en place fonctionne toujours. En revanche, suite à cette publication Hugo est intervenu et m’a questionné via les commentaires sur ce point. Suite à nos échanges, Hugo a eu la gentillesse de nous faire partager son expérience en matière de changement d’ampoule aussi si comme lui vous souhaitez faire cette manipulation, l’article écrit par Hugo est par ici. Enfin, en réponse à la question d’un lecteur, un troisième article portant sur l’électrification de cette lampe vient compléter l’article de Hugo.

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Relooking d’une table de chevet

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Bonjour à tous,

table_chevet (1)j’ai acheté cette table de chevet à Emmaüs pour la modique somme de 5€. Son allure d’origine n’est pas vraiment jolie mais je trouvais sa forme ronde assez rigolote et j’ai donc décidé de la mettre à mon goût.

L’occasion faisant le larron, j’en ai profité pour tester de manière sérieuse ma super ponceuse reçue en cadeau de Noël.

1. Le matériel :

– une ponceuse ;

– une sous-couche tout support (14 € mais il me reste 3/4 du pot) ;

– de la peinture  (40€, il me reste 1/2 pot) ;

– des pinceaux (rond pour les angles et classique pour les surfaces planes) et un rouleau ;

– un protecteur (12€).

 2. Ponçage :

Comme vous l’avez compris, après avoir ôté les portes, toute la table est poncée à la ponceuse.

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Nota Bene : Quand sur la notice de la ponceuse, il est indiqué qu’il faut augmenter la force si le ponçage est difficile, cela ne veut pas dire qu’il faut appuyer comme un ours sur la ponceuse. Je le dis parce que c’est ce que j’ai failli faire… Je ne suis pas un ours mais je ne suis pas délicate non plus 🙁 Augmenter la force signifie augmenter la vitesse  de la ponceuse.  Si vous appuyez trop fort, vous allez casser la tête de la ponceuse. Il faut caresser le bois délicatement 😉

Vous constaterez sur la photo ci-dessus, que ma super ponceuse fonctionne super bien (Merci papa et maman !).

 3. Relooking :

Comme la table n’est pas faite de bois massif, pour assurer l’adhérence de la peinture j’ai  préalablement appliqué une sous couche d’accroche adaptée « à tous supports ». Après 4h de séchage, la sous-couche est légèrement poncée (manuellement avec du papier à petits grains) et un chiffon microfibre est passé pour enlever la poussière.

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Comme j’imagine le meuble en deux couleurs, je commence par appliquer la peinture qui sera à l’intérieur du meuble. Deux couches de cette peinture (couleur galet) sont appliquées sur toutes les surfaces, avec un temps minimum entre chaque couche de 4h.

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Nota Bene : cette peinture, de la marque « Les Décoratives », s’étale très facilement.

La deuxième couleur n’ai pas de la peinture puisque je veux un effet vert de gris. J’ai tout d’abord pensé à l’acétate de cuivre qui est le principal composant du vert de gris (colorant utilisé depuis l’Antiquité) mais ce produit est à manier avec précaution (pour l’environnement : les produits chimiques toxiques qui ne peuvent pas être évacués dans l’évier ne doivent pas être utilisés à la maison). J’ai donc fait un tour dans la boutique du cyberdroguiste où j’ai déniché un produit appelé « Déco Vert de Gris » (qui semble être à la mode puisque toutes les grandes enseignes le vendent…). Ce produit est composé de deux flacons (une base et un réactif). Il permet de réaliser l’effet visuel et tactile du vert du gris et il se dépose sur tous les supports (bois, fer, du verre, plastique, terre cuite, peintures… ).

J’ai testé le produit sur une petite surface (une face de porte) et je me suis aperçue qu’il faut impérativement bien mélanger la base avant de l’appliquer. Secouer le pot ne suffit pas. Mélanger avec un touilleur permet de bien homogénéiser la préparation. Lorsque la base est bien mélangée, la couche appliquée avec un pinceau est dorée.

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Il faut attendre 5 minutes avant de déposer le révélateur. La composition n’est pas indiquée mais je pense que l’effet vert de gris est dû à une oxydation de composés cuivrés présents dans la base. De plus, aucune indication de toxicité n’est donnée donc ce produit ne doit pas être dangereux.

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L’effet vert de gris est assez bluffant toutefois je reste sceptique sur la durée de vie du revêtement « Déco Vert de Gris » car il semble s’effriter à l’usage… à voir et à confirmer.

4. Protection du meuble :

Aucune couche protectrice n’est indiquée pour le « Déco Vert de Gris ». Toutefois, comme le vert de gris est friable une fois sec, je préfère tenter de le stabiliser en le recouvrant d’une couche protectrice. Après 24h et près avoir enlevé le surplus de vert de gris avec un pinceau sec (ou une brosse douce), j’ai testé la couche protectrice sur une petite surface de vert de gris (ce protecteur est adaptée à ma première peinture puisqu’ils sont de la même marque). Le test ne modifie pas l’apparence du revêtement vert de ris donc le protecteur est appliqué au rouleau sur toute la table. Pour ne pas pailleter la peinture grise avec le vert de gris, commencez par appliquer la couche protectrice sur la peinture.

Une fois l’ensemble séché, les portes et leurs boutons (achetés sur internet) sont montés et la table peut fièrement trôner dans l’entrée 😉

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Restauration d’une malle de voyage : les tiroirs

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Je peux dire que j’ai enfin fini la restauration de la malle de voyage des années 30 (n°1, n°2).

La photo de droite présente l’état de l’un des deux tiroirs avant restauration. Comme vous pouvez le constater le fond est un simple tissu tendu qui ne peut pas supporter une lourde charge. Il sera donc remplacé par une planche plus résistante.

Les tiroirs sont entièrement démantibulés et le papier qui recouvre les faces latérales est enlevé, comme du papier peint, à l’eau.

Une fois le bois sec, il est coupé aux nouvelles dimensions intérieures de la malle (prendre en compte l’épaisseur du coffrage) et il est recouvert par du tissu.

Pour les planches latérales de forme rectangulaire, les bandes de tissu découpées ont une largeur égale à trois fois celle de la planche. Le tissu est collé sur une première face (la planche est centrée sur la pièce de tissu) puis, il est rabattu sur la face arrière, collé et plié. Pour maintenir l’ensemble, le tissu est cousu (voir photo ci-dessous).

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Pour les rebords latéraux arrondis, du tissu est collé et agrafé sur la face avant de la planche. Pour cacher les agrafes posées sur la face arrière, une pièce de tissu est coupée aux dimensions de la planche et ourlée.

Le tissu qui recouvrira le fond des tiroirs est lui aussi ourlé. 2

 Au passage, je remercie « maman-couture » de m’avoir fait mes ourlets. La couture est une corde que je n’ai pas encore à mon arc 😉

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Le tissu ourlé est collé sur la planche et des clous de tapissier sont posés pour fixer le tout et empêcher le décollement du tissu. 6

Le fond des tiroirs est entièrement recouvert de tissu (collé et agrafé) et les clous de tapissier habillent et maintiennent là aussi le tissu. 7

Des coins métalliques sont ensuite fixés aux quatre coins du fond des tiroirs pour maintenir ensemble les pans et consolider les tiroirs.

La fixation est faite avec des rivets de maroquinerie (photos ci-dessous). Pour introduire les rivets dans le bois sans les plier, des trous ont préalablement été percés (l’occasion pour moi de tester l’option perceuse de ma Dremel, l’un de mes cadeaux de Noël).

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Une fois le tiroir monté, il ne reste plus qu’à renforcer l’ensemble en ajoutant des clous sur chaque arête.

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Suite à la demande de Mélanie et Charlotte, voici la photo finale :

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