Fer à repasser Gendarme

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Bonjour à toutes et à toutes,

Il y a plusieurs années de cela, mon grand-père m’a donné un fer à repasser ancien qui trainait dans le garage. Il vient de chez la Gustinette. La Gustinette n’est pas une ville de France mais la tante Augustine de ma grand-mère. Ce fer ancien est un fer GENDARME n°4.

Le fer est resté dans son jus et sa rouille, photo n°1. La première étape est de retirer la rouille par un bain de vinaigre blanc. Le fer est resté deux jours dans le vinaigre. Par la suite, la rouille est facilement enlevée avec une brosse métal, photo n°2. En sortie du bain, un point de rouille a mangé localement le fer.

Après avoir essuyé le fer, de la rouille se forme rapidement sur la poignée. Pour bien éliminer les traces d’eau de rinçage, le fer est passé au four à 150 °C pendant 1h. La photo n°4 présente le fer en sortie de de four.

Pour retrouver le bleu gris du matériau, la rouille fraichement formée est retirée à la dremel. Ne pas prendre une brosse trop dure au risque de rayer l’objet. La laine d’acier 000 suffit à nettoyer la poignée, intérieur comme extérieur.

Les différents embouts de la dremel permettent de nettoyer le relief du fer.

Après avoir pulvérisé du vernis incolore, le fer à repasser est prêt à rejoindre la déco de ma sœur 😉
Je voulais initialement utiliser le baume déjà testé sur la lampe des années 70, ICI. J’en suis contente car la lampe est toujours protégée de la rouille et on ne le voit pas. Ne l’ayant pas retrouvé, j’ai pris la seule bombe de vernis métal que j’avais dans les étagères (marque Baufix). J’ai lu sur internet que certains utilisent de la graisse ou de l’huile pour protéger de la rouille. L’idée du baume n’est pas si éloigné que ça…

Voici donc mon petit projet familial qui protège les souvenirs des affres du temps.


Casser une cheminée et après… ?

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Bonjour à toutes et à tous,

Lorsque nous sommes arrivés dans notre maison, l’une des choses qui a été rapidement et naturellement décidée était de casser cette grosse cheminée pour la remplacer par un poêle.

Qui dit casser une cheminée, dit du burin et du marteau piqueur, des gravats et encore des gravats, de l’enduit , de l’huile de coude et beaucoup de fatigue.

Personnellement, je n’étais pas sur ce chantier. Nous avons eu une première équipe de démolisseurs courageux et une seconde équipe de reconstructeurs patients !

1/ La démolition

Cette magnifique cheminée a été démolie soigneusement afin de préserver les corniches. Le banc et le socle de la cheminée sont plein. Le marteau piqueur est donc indispensable. La bonne nouvelle est qu’il y a une continuité du carrelage sous la cheminée. Un rattrapage de niveau ne sera donc pas nécessaire pour la pose du nouveau sol.

2/ Le nettoyage

La suie doit être nettoyée et le plâtre fragilisé est retiré.

3/ La reconstruction

Le plafond et le mur latéral ont été enduits. Les temps de séchage de l’enduit ont parfois ralentit le chantier néanmoins, il y avait de quoi s’occuper dans les autres pièces…

Le parement a été une longue discussion car j’aimais bien l’effet bois mais pas possible de mettre du bois derrière un poêle. Nous sommes donc partis sur un parement pierre posé à la vertical. Cet orientation peu classique donne l’illusion du bois et donne de la hauteur à la pièce.

La difficulté de cette pose est le maintien de la verticalité qui repose uniquement sur la largeur des pièces. Pour assurer la verticalité, la pose est faite avec un niveau LASER.

Sur la photo n°7, les pièces du bas avaient été posées à blanc en prévision du changement de sol.

Comme le montre les photos 6 à 7, l’enduit est fait en parallèle du parement.

4/ Finitions

Un bout de corniche préalablement soigneusement découpé a été recollé. Le plafond comme le mur latéral sont désormais propres et dans la continuité de la pièce.

5/ Résultat

Merci messieurs pour votre courage !


Relooking chevet vintage

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Bonjour à tous,

Je vous présente aujourd’hui un chevet peint en fin d’année pour la « chambre verte et multicolore ». La peinture a été choisie avec mon fils et nous sommes tombés d’accord sur la peinture déjà utilisée pour son pupitre présenté précédemment ICI. Je suis peu fière d’avoir évité le « orange sur le dessus, bleu et vert sur les côtés »… 😉

Le chevet a été acheté il y a plus d’un an  pour 5 € sur LBC. Pour celles et ceux qui sont sur Instagram, vous avez peut-être déjà vu l’avant/après.

La peinture étant déjà dans mon stock, il ne me manquait que l’inspiration pour mettre en lumière ce petit meuble.

Comme à chaque fois, la première étape est le ponçage (grains 80 puis 120) et le dégraissage  à l’acétone. Avec tous ces coins et recoins, cette étape est faite essentiellement à la main. Ça défoule un peu et cela ne casse pas les oreilles des voisins 😉

Une attention particulière est portée à la porte puisque le décor sculpté n’est pas poncé :

Comme je veux un meuble léger, cette petite table de nuit prend de la couleur tout en exhibant son bois brut. Avec son bouton de porte singe, il s’intègre bien dans une chambre d’enfant. Mon fils a désormais deux meubles de même couleur mais de style différent. De l’harmonie sans lourdeur.

Je vous présenterai un de ces jours comment nous avons fait un recoin vitaminé et confidentiel dans cette chambre verte et multicolore qui plaît beaucoup aux enfants 😉

A noter que ce chevet était initialement prévu pour être le second chevet assorti à ma belle Dame jaune des années 30, ICI. S’il avait fini du côté de monsieur, il aurait été peint de la même manière mais en jaune. Un bouton de porte noir aurait certainement mis une touche masculine à l’ensemble.


Une vieille chaise Ikéa

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Bonjour,

En allant déménager un copain, mon homme a récupéré une chaise pour enfant qui partait à la poubelle. Il est revenu avec en sachant qu’il ferait une heureuse (du gâchis en moins) et deux petits heureux. Cette chaise, en bois massif, est en super état malgré des dessins d’enfant dessus.

Après avoir laissé les enfants avec, cette chaise a fini dans la chambre rouge.

Le relooking sera simple et efficace 🙂

1/ Préparation du support

La chaise est poncée puis époussetée et dégraissée à l’acétone.

L’assise est ensuite démontée. Petite astuce, pensez à marquer le dos des lattes pour un remontage plus facile.

2/ Nouveau look

Dans mes placards, j’ai un pot de peinture Ripolin Attitude Recup’ couleur coquelicot alors en avant pour la couleur ! Cette peinture est toujours aussi agréable à poser alors qu’elle a plus de 5 ans maintenant. Elle est appliquée en deux couches.

Pendant que la peinture sèche, les lattes sont protégées à l’huile de lin. Cette étape se fait en 4 phases :

– 25 % huile de lin 75% essence de térébenthine ;

– 70 % huile de lin 50% essence de térébenthine ;

– 75 % huile de lin 10% essence de térébenthine ;

– 100 % huile de lin.

L’huile de lin patine vraiment le bois. L’odeur de l’essence de térébenthine étant très prenante,  les lattes sont mises à sécher à l’extérieur.

De retour des vacances, mon fils à trouvé une chaise une petite chaise qui lui sert à tout comme par exemple à jouer à son établi, à atteindre ses vêtements dans son placard. Cette chaise est repartie pour un tour !