Table papillon ancienne

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Depuis quelques mois, j’étais à la recherche d’une nouvelle table de salle à manger avec rallonges papillons. Je souhaitais éviter les tables en composite/mélaminé . Sachant que la mode est aux tables qui s’ouvrent par le milieu, inutile de vous dire que ce n’était pas simple. Et surtout, elles étaient horriblement cher. Mais, c’est sans compter sur l’aide de Vérobrico qui est la reine des bons plans et du bon coin.

Sur LBC, nous avons trouvé une très belle table angevine en chêne qui a la jolie histoire d’être dans la même famille depuis les années 1890 (Photos 1). La famille ne pouvant la garder, elle était obligée de la mettre en vente. J’apprécie énormément que les rallonges soient rangées sous le plateau principal et qu’elle soit papillon !

L’originalité de cette table est que le plateau n’est pas solidaire du piétement (Photos 2).

Dans un premier temps, les traverses ont été retirées à la scie (Photos 3 à 4) puis la table a été poncée et dégraissée à l’acétone. J’ai hésité à ajouter des équerres pour maintenir le piétement mais d’après Sylvain, Artiste de Emervsens, ce n’est pas nécessaire puisque les pieds ne vacillent pas lorsqu’on les bouge.

Afin d’apporter une touche de peps, mais également pour apporter une unité dans l’appartement, j’ai peint le piétement avec la même peinture bleue que celle utilisée pour mon placard à chaussures (Photo 5).

Après ponçage,  Photos 6 et 7, je pensais me laisser quelques jours avant de commencer la rénovation du plateau mais après une petite bêtise le plateau a été taché par des résidus d’eau (Photo 8) ! Dans un premier temps, j’ai suivi les conseils de Vérobrico i.e., avec une éponge humide… frotter (doucement) et encore frotter (doucement) (Photos 9 et 10). Ouf ! j’ai réparé ma bêtise !

Sachant que la table porte les marques de ses années, il fallait combler les zones abimées (Photos 11 et 12). Au regard des stigmates, il semblait plus pertinent d’assumer la restauration en utilisant de la pâte à bois couleur wengé.

Après avoir poncé la pâte à bois, j’ai passé du Tannin primer, de chez Rubio au rouleau, pour protéger la table des taches d’eau (Photos 13 et 14). J’ai respecté le temps de séchage recommandé par le fabriquant puis j’ai passé l’huile Rubio Monocoat® transparente (avec l’éponge d’application) que j’ai mélangé à l’accélérateur Comp B (20% dans Easy Déco). Bon, je dois vous avouer que la coloration de la table a foncé un peu, malgré ce qui est annoncé sur le site de Rubio.

Après avoir respecté un temps de séchage de 24h, j’ai appliqué du métallisant Universel de chez Rubio avec un petit peu d’huile Rubio Monocoat® transparente à l’aide de l’éponge d’application, comme recommandé par le fabriquant. Cette dernière couche permet de protéger les surfaces en bois très utilisées (e.g., plan de travail, parquet etc.). Le fabriquant recommande 24 à 36 heures de séchage. Toutefois, Sylvain a recommandé de laisser sécher 3 semaines. J’ai donc préféré suivre ses conseils.

Notes.

Attention, il est important de ne pas prendre de chiffon en coton pour appliquer l’ensemble des produits Rubio car le coton est une fibre végétale et donc ne va pas vous permettre d’appliquer les produits.

Rubio recommande de laver les surfaces avec le préparateur intérieur (Cleaner) avant rénovation puis avec le savon intérieur prêt à l’emploi (Surface care), après traitement.

Je dois avouer que je ne souhaitais pas que la table soit autant foncée mais au final ça fait très sympa avec le piétement bleu. Maintenant, il faut que je change les chaises ! 😉

Marie.

Et la table sans allonges :

PS : Osez la couleur sur de l’ancien pour le mettre en valeur et l’adapter à tous les intérieurs 😉


Retour d’expériences

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Bonjour à toutes et à tous,

Je vous propose aujourd’hui un retour d’expérience sur certains meubles pour lesquels j’ai douté des matériaux ou bien qui subissent la délicatesse légendaire des enfants.

Il y a des (+) et des (-) mais dans l’ensemble je ne changerai pas grand chose. En tous les cas, pas le look actuel de chacun de ces meubles.

Bonne lecture.

Véro

1/ Le Chevet Manga que j’adore +++ 🙂

Souvenez-vous de cette table de nuit IKEA (modèle RAST) totalement transformée pour la chambre de mon fils ?

Une plaque en polystyrène transparent lisse avait été posée pour protéger le décor découpé dans un manga. Avec toutes les questions de sécurité et de résistance liées au fait que le chevet soit destiné à une chambre d’enfant de 5 ans, j’avais hésité entre plaque de verre et de plastique. J’avais finalement opté pour le plastique.

Un an plus tard, je n’ai pas de regret. La plaque n’a pas bougé et ne s’est pas abimée à l’usage.

Rapport qualité/prix imbattable.

Pour voir (ou revoir) la transformation de ce chevet, cliquez ICI.

2/ Le bureau de dessinateur 🙁

Ce bureau trouvé à Emmaüs est super joli et mon garçon l’adore. Il y fait ses découpages et y lit ses BD même à 22h une veille d’école…

J’avais fait deux tests pour ce projet :

– le premier est l’intégration d’un plateau en Valchromat teinté dans la masse et protégé au Rubio. Après 6 mois d’utilisation intensive, stressé à coup de scotch de pots de colle jamais fermés, le plateau n’a pas bougé et s’entretient facilement.

– le second test est la peinture « rouge vif de Maison déco ». J’étais septique à la pose et la trouvait fragile. J’avais contacté le service client qui m’avais répondu qu’il fallait bien décaper le métal, blabla bla…

Bilan après 6 mois d’utilisation, la peinture est fragile. Je ne vous ne recommande pas ce produit sans vernis protecteur.

Le bureau reste super chouette et j’aime son look. Néanmoins, il faudra certainement le repeindre un jour. Comme la peinture est fine et fragile, la préparation du support devrait être moins pénible.

Si vous voulez voir mes tests pour décaper la peinture et voir cet avant/après, voici le LIEN.

3/ Ma beauté des années 30 🙂

J’adore ce chevet aux pieds moustache. Je l’avais déniché sur LBC et avais de suite envie de la voir en jaune ! De la couleur, du peps et du soleil dans notre intérieur 🙂

Je n’avais pas aimé appliquer la peinture Charme de la marque Id. Je l’avais trouvé fragile et avait regretté sur le moment de ne pas avoir mis de sous-couche.

Je dois reconnaître qu’après plus d’un an, la peinture n’a pas bougé et ne colle plus au touché. Mes aprioris ne semblent donc pas fondés 😉

La peinture des boutons de porte ne s’est pas abimée avec l’usage.

Ma belle reste ma belle, et vous pouvez lui rendre visite par ICI.

4/ Le pupitre pour la maternelle 🙂

… Et une bonne partie du primaire 😉

Ce pupitre et sa chaise ont été dénichés à Emmaüs. De la pâte à bois, de l’huile de coude et une jolie peinture ont suffit à leur rendre une seconde vie. Je n’avais pas de doute sur la qualité de la peinture et après 10 mois d’usage, la peinture se porte toujours bien. Les traces de stylo et de feutre s’enlève facilement et la peinture n’est pas rayée par les jouets des enfants.

Pour voir ce petit bureau à la couleur douce, je vous invite à cliquer ICI.


Fer à repasser Gendarme

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Bonjour à toutes et à toutes,

Il y a plusieurs années de cela, mon grand-père m’a donné un fer à repasser ancien qui trainait dans le garage. Il vient de chez la Gustinette. La Gustinette n’est pas une ville de France mais la tante Augustine de ma grand-mère. Ce fer ancien est un fer GENDARME n°4.

Le fer est resté dans son jus et sa rouille, photo n°1. La première étape est de retirer la rouille par un bain de vinaigre blanc. Le fer est resté deux jours dans le vinaigre. Par la suite, la rouille est facilement enlevée avec une brosse métal, photo n°2. En sortie du bain, un point de rouille a mangé localement le fer.

Après avoir essuyé le fer, de la rouille se forme rapidement sur la poignée. Pour bien éliminer les traces d’eau de rinçage, le fer est passé au four à 150 °C pendant 1h. La photo n°4 présente le fer en sortie de de four.

Pour retrouver le bleu gris du matériau, la rouille fraichement formée est retirée à la dremel. Ne pas prendre une brosse trop dure au risque de rayer l’objet. La laine d’acier 000 suffit à nettoyer la poignée, intérieur comme extérieur.

Les différents embouts de la dremel permettent de nettoyer le relief du fer.

Après avoir pulvérisé du vernis incolore, le fer à repasser est prêt à rejoindre la déco de ma sœur 😉
Je voulais initialement utiliser le baume déjà testé sur la lampe des années 70, ICI. J’en suis contente car la lampe est toujours protégée de la rouille et on ne le voit pas. Ne l’ayant pas retrouvé, j’ai pris la seule bombe de vernis métal que j’avais dans les étagères (marque Baufix). J’ai lu sur internet que certains utilisent de la graisse ou de l’huile pour protéger de la rouille. L’idée du baume n’est pas si éloigné que ça…

Voici donc mon petit projet familial qui protège les souvenirs des affres du temps.


Casser une cheminée et après… ?

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Bonjour à toutes et à tous,

Lorsque nous sommes arrivés dans notre maison, l’une des choses qui a été rapidement et naturellement décidée était de casser cette grosse cheminée pour la remplacer par un poêle.

Qui dit casser une cheminée, dit du burin et du marteau piqueur, des gravats et encore des gravats, de l’enduit , de l’huile de coude et beaucoup de fatigue.

Personnellement, je n’étais pas sur ce chantier. Nous avons eu une première équipe de démolisseurs courageux et une seconde équipe de reconstructeurs patients !

1/ La démolition

Cette magnifique cheminée a été démolie soigneusement afin de préserver les corniches. Le banc et le socle de la cheminée sont plein. Le marteau piqueur est donc indispensable. La bonne nouvelle est qu’il y a une continuité du carrelage sous la cheminée. Un rattrapage de niveau ne sera donc pas nécessaire pour la pose du nouveau sol.

2/ Le nettoyage

La suie doit être nettoyée et le plâtre fragilisé est retiré.

3/ La reconstruction

Le plafond et le mur latéral ont été enduits. Les temps de séchage de l’enduit ont parfois ralentit le chantier néanmoins, il y avait de quoi s’occuper dans les autres pièces…

Le parement a été une longue discussion car j’aimais bien l’effet bois mais pas possible de mettre du bois derrière un poêle. Nous sommes donc partis sur un parement pierre posé à la vertical. Cet orientation peu classique donne l’illusion du bois et donne de la hauteur à la pièce.

La difficulté de cette pose est le maintien de la verticalité qui repose uniquement sur la largeur des pièces. Pour assurer la verticalité, la pose est faite avec un niveau LASER.

Sur la photo n°7, les pièces du bas avaient été posées à blanc en prévision du changement de sol.

Comme le montre les photos 6 à 7, l’enduit est fait en parallèle du parement.

4/ Finitions

Un bout de corniche préalablement soigneusement découpé a été recollé. Le plafond comme le mur latéral sont désormais propres et dans la continuité de la pièce.

5/ Résultat

Merci messieurs pour votre courage !